La prélecture ae rons a Lyon rat epnemere. u i inaugura par une proclamation que Napoléon approuva de tout point < • « M. Pons est le seul préfet qui ait franchement dit ce qu'il fallait dire. » II ne put que maintenir l'ordre dans les circona- tances difficiles qu'il traversait; comme jadis à Bandol, il sut ̃; concilier l'humanité et la discipline », et comme alors s'attira la faveur populaire la ville le nomma colonel honoraire de la garde nationale Le dernier en France des fonctionnaires impériaux, il fit acte d'impérialisme dix jours après Waterloo, le a8 juin i8i5, il fit proclamer et reconnattre à Lyon Napoléon Il. Le Journal du département du Rhône, le 99 juin 1816, raconte ainsi ce fait historique
« Hier, M. le préfet, accompagné de M. le maire, du corps municipal, de M. le colonel, de l'état-major de la garde nationale, a parcouru la ville en faisant proclamer l'avènement de Napoléon II au trône impérial de France. Les cris de Vive l'Empereur ont accueilli et suivi ce cortège nombreux. Les plus grands souvenirs, les espérances les plus douces, semblaient se réunir pour enflammer toutes les pensées et ouvrir tous les coeurs à la joie.
« Au retour du cortège, M. le préfet, arrivé sur le perron de l'hôtel de ville, a adressé aux citoyens et & la garde nationale un discours vivement applaudi, dans lequel ce digne magistrat, en félicitant les Lyonnais de leur zèle et du bon esprit qui les animait, a laissé épancher tous les sentiments d'amour pour la patrie, et de tendre attachement pour ses un de mes amis vou» en sera contents. » Dans cette dernière entra vue, Il rapide et si émouvante, l'Empereur créa Pons comte de l'empire, au titre de comte de Rio, et lui promit un cadeau de So.ooo fr., qui ne lui tut du reste Jamais payé. Il se passa même, au sujet de ces S0400 fr., ua fait étrange et reste. astex mystérieux. Voir Pièces justificative», n« 18. 1. On en trouvera le teste en appendice (Pièce* Justificatives, n* 5). • 9. Il réussit notamment i empêcher le massacre d'un certain nombre de prisonniers, offlclers et soldats plémontal» du régiment de Savole. Plus tard, leurcoloncl, M. P.-N. de Maistre, en manifesta sa reconnaissance à Pons, malgré la police sarde. (V. Biographie, p. fi?.) S. L'arrêté signé parle maréchal (SuchetJ due d'Albuférm ett rapporté par Pont {Biographie, p. 60). 1