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Titre : Mémoire de Pons de l'Hérault aux puissances alliées / publié, pour la Société d'histoire contemporaine, par Léon-G. Pélissier,...

Auteur : Pons de l'Hérault (1772-1853). Auteur du texte

Éditeur : A. Picard et fils (Paris)

Date d'édition : 1899

Contributeur : Pélissier, Léon-Gabriel (1863-1912). Éditeur scientifique

Contributeur : Société d'histoire contemporaine (France). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31133985q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (LVI-774 p.) : portrait ; in-8

Format : Nombre total de vues : 431

Description : Collection : Ouvrages publiés par la Société d'histoire contemporaine ; 20

Description : Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon

Description : Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55653f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L45-63 (20)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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devoir de protéger ceux qui la respectent, m'impose aussi devoir de faire punir ceux qui osent la méconnaître.

devoir de protéger ceux qui la respectent, m'impose aussi le devoir de faire punir ceux qui osent la méconnaître.

Que veulent donc ces hommes qui, après avoir abandonné ou trahi les Bourbons, s'affichent aujourd'hui comme les défenseurs de cette famille devenue absolument étrangère à notre nouvelle existence sociale? Lyonnais, ne vous y trompez pas ce ne sont pas les Bourbons qu'ils regrettent! Que Napoléon leur rende les prérogatives féodales, et Napoléon sera leur idole. Leurs plaintes ou leurs vœux ne sont pas l'effet d'un sentiment patriotique non, ils n'éprouvent point ces affections généreuses qui commandent le dévouement pour les princes qui se consacrent au bonheur des peuples. L'orgueil humilié, voilà le mobile unique et de ce qu'ils disent et de ce qu'ils font. L'Empereur crut pouvoir les attacher à la patrie en les comblant de bienfaits. Cette erreur fut la première cause des maux qui ont désolé la France.

Cependant, il faut en convenir, parmi ceux qu'on appelle les royalistes, il est une foule de gens honnêtes qui ne sont qu'égarés distinguons bien ceux-ci, ne les aigrissons pas davantage. Tendons-leur une main bienveillante, et nous les ramènerons. S'ils sont bons Lyonnais, leur retour à Napoléon sera facile. N'est-ce pas le héros qui nous gouverne qui recréa < Lyon, qui raviva l'industrie lyonnaise, et qui, dans toutes les f grandes époques de sa vie politique, porta un regard pater- c nel sur la seconde ville de l'empire?

Malheur au Lyonnais dont l'Ame serait assez flétrie et assez stérile pour n'être pas reconnaissante envers le bienfaiteur de son pays 1

Lyonnais, tout ce qui a un coeur français doit identifier son sort à celui de Napoléon sa cause est la nôtre c'est lui qu'on menace, c'est nous qu'on veut frapper. On veut effacer le nom de la France de celui des nations (sic). Rallions-nous autour r du trône impérial; n'ayons qu'une seule volonté pour notre indépendance nationale, et l'ennemi, ne trouvant plus de traîtres, reconnaltra l'impossibilité de nous subjuguer. Né dans la classe laborieuse, élevé parmi les braves, mûri