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Titre : Mémoire de Pons de l'Hérault aux puissances alliées / publié, pour la Société d'histoire contemporaine, par Léon-G. Pélissier,...

Auteur : Pons de l'Hérault (1772-1853). Auteur du texte

Éditeur : A. Picard et fils (Paris)

Date d'édition : 1899

Contributeur : Pélissier, Léon-Gabriel (1863-1912). Éditeur scientifique

Contributeur : Société d'histoire contemporaine (France). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31133985q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (LVI-774 p.) : portrait ; in-8

Format : Nombre total de vues : 431

Description : Collection : Ouvrages publiés par la Société d'histoire contemporaine ; 20

Description : Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon

Description : Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55653f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L45-63 (20)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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reurl » M. Infernet ajouta à tout ce qu'il avait eu de corn* plaisance pour moi l'aimable attention de m'accompagner à Toulon, d'où le prince d'Essling n'était pas encore parti. Je m'arrêtai quelques heures à Hyères. Les vétérans qui y étaient en résidence se plaignaient beaucoup de ce qu'ils n'avaient reçu aucun ordre pour mettre la cocarde nationale je fus les visiter. Ils reprirent avec joie le signe révéré de la liberté française. Estimables par leurs services, intéressants par leurs blessures, respectables par leurs cheveux blancs, ces vieux soldats me flrent éprouver une bien douce émotion Nous bénissons le ciel du retour « de l'empereur Napoléon, me disaient-ils. Depuis son « départ, nous étions presque entièrement abandonnés il « semblait que nous n'avions plus ni patrie ni gouverne« ment. Les Bourbons n'aiment pas les gens d'honneur. » J'eus le bonheur d'être particulièrement utile à leur commandant, et cela me fut d'autant plus agréable que cet olllcier, élevé et marié dans ma ville natale, comptait depuis longues années parmi mes plus chers concitoyens. J'allais l'obliger sans le reconnaîtra, quand, extrêmement ému, il se rappela ù mon souvenir. Je ne crois qu'il y ait de jouissance plus réelle que celle de rendre service a son semblable mais cette jouissance a un charme de plus quand on est à même de faire du bien à des personnes au milieu desquelles on est né et avec lesquelles on a passé les premières années de la vie.

La municipalité me fit l'honneur de venir me trouver et de me rendre le dépositaire de ses sentiments d'amour et de respect pour le héros, l'objet de tous les vœux et de tontes les espérances de. bons Français, Hyt-rea avait été piécédumment le théâtre d'un mouvement populaire antilibéral. Le magistrat qui m'adressait la parole. cherchant à disculper ses administrés de ce que ce mouvement pou.