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Titre : Mémoire de Pons de l'Hérault aux puissances alliées / publié, pour la Société d'histoire contemporaine, par Léon-G. Pélissier,...

Auteur : Pons de l'Hérault (1772-1853). Auteur du texte

Éditeur : A. Picard et fils (Paris)

Date d'édition : 1899

Contributeur : Pélissier, Léon-Gabriel (1863-1912). Éditeur scientifique

Contributeur : Société d'histoire contemporaine (France). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31133985q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (LVI-774 p.) : portrait ; in-8

Format : Nombre total de vues : 431

Description : Collection : Ouvrages publiés par la Société d'histoire contemporaine ; 20

Description : Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon

Description : Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55653f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L45-63 (20)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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la cape et de laisser aller à peu près à la garde de Dieu. Le commandant Infernet avait un état-major de toute bonté et un équipage do toute abomination il ne comptait pas sur huit bons matelots. Le vent nous affalait dans le golfe du Lion. Il était permis d'éprouver une grande inquiétude. Uien n'était négligé pour s'éloigner la plus possible de la côte. Les pauvres prisonniers regrettaient leur prison ils se croyaient à leur heure dernière. Nous restâmes deux jours et deux nuits dans ces cruelles transes. Le i5, à la suite d'une grande pluie, le temps s'tclaircit on crut reconnaître la Catalogne, et le vent ayant absolument changé de direction, nous remlmes le cap sur la Provence. Bientôt le nord-ouest souilla avec autant de force qu'avait souillé le sud-est; et en traversant une seconde fois le golfe du Lion, nous démâtâmes de notre grand mat de hune. Tout était vraiment dans le dé.sarroi il n'y avait pas six individus sur le tillac; les ofliliers étaient exténués de fatigue. l'ourlant on ne s'alarmait plus, parce qu'il n'y avait plus de danger pour la vie. Dans la nuit du i5 au i(î, le vent du nord-ouest souilla avec tant de violence que le commandant Infernet eut un moment l'idée d'arriver vent arrière sur la Corse. Je le priai de tenir bon, et il ne se le fit pas dire deux fois. C'était là la dernière épreuve; le ifi, avant le jour, nous avions découvert la terre. Au lever du soleil, nous nous trouvâmes à l'est du cap Sicié et ne pouvant plus prendre la rade de Toulon. nons vînmes jeter l'ancré dana les Iles d'Hyèrcs. Je débarquai aussitôt comme je baisai la terre sacrécl. Combien j'étais heureux de respirer librement l'air de la patrie! Il me semblait que je venait de renaître!

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