« rigoureusement la conduite du commandant, et il lui « enjoignit péremptoirement de nous laisser partir sur-le« champ. » Si le général avait ordonné qu'on nous retint. nous aurions été libres d'abord le il au soir, parce que, comme je l'ai expliqué, nous étions les plus forts, et nous l'aurions été ensuite le i au matin, parce que le maréchal envoya l'ordre que tous les prisonniers fussent mis en liberté. Au lieu de cela, voyons ce qui nous arriva. Lorsque nous fûmes à la vole, le vent passa au sud-est, et il fallut louvoyer toute ta nuit. Le ia, dans la matinée, nous croisâmes deux bricks suédois qui sortaient de Marseille et que nous supposâmes devoir transporter des fugitifs royaux mais nous no vîmes point do pavillon sur le fort de Notre-Dame. Cependant lo vent soufllait avec force. Le commandant Internet qui, suivant ses instructions, ne devait aborder que là où il y aurait le drapeau aux trois couleurs, refusa d'aller relâcher au port de Doue ». Il espérait que dans la nuit suivante le vent se calmerait et qu'il lui serait facile d'uller dans le golfe de Marseille, où il pourrait savoir de quelque pQehuur ce qui bj pssaait dans la ville. Ce bravo oflicier se trompa; il dut continuer à louvoyer, et le i3 au matin, il y avait une tempête décidée. Alors on reviut à l'idée de prendre le port do Boue, et cela fut impossible, nous étions déjà sous le vent. Le pilote côtier trouva qu'il y avait trop de danger à aller chercher le port de Cette; il refueu absolument de tenter ce refuge. Le péril devenait imminent. On força de voiles pour gagner le large; mais la tempête augmentant sans cesse, il devint nécessaire de mettre à
t Le marquis de HWIèrr, «liant rejoindre !«̃ due d'Aogoultme en Ut- pagne, cù l'avait, de Cette, transporté la Ae«mfl«ai>i*, ttalt, ra effet, sur l'un de cei brick*.
A l'ouest de Maraellle, a IVntrte dm canaus de Caronle.