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par Pons comme délégué des Français de l'ile, dans la pre- ̃ mière audience que donna Napoléon, fut mal accueilli. La i première visite de l'empereur à Rio-Marina produisit des ] froissements de part et d'autre; les innocents Ils qui embau- j maient le jardin directorial parurent séditieux à l'empereur; quand Pons accepta de conserver la direction des mines, il le fit en termes tels que Napoléon s'en blessa, tandis que lui- même s'offusquait de l'accueil froid fait à son acceptation. «Ils s'étaient mal emboîtés, » dit Pons. Il y eut trois terribles que. ] relles, que l'écrivain indique rapidement, même ici, dans cette apologie toute pleine de dévouement, de dévotion impérialiste, tant il en avait été impressionné, et dont il fera < dans ses mémoires un récit circonstancié et prolixe. Il suffira 1 de les indiquer ici d'un mot; elles éclatèrent, l'une à propos ] d'une visite d'Anglais insolents aux mines de Rio, l'autre à i propos du versement, dans la caisse impériale de Porto-Fer. rajo, de certains fonds appartenant en bonne comptabilité à la Légion d'honneur; la troisième, – la dernière, la plus courte et la plus violente, au sujet de l'emploi de farines avariées, que Napoléon voulait vendre à lamine et faire consommer par les ouvriers. Pons, à plusieurs reprises, offrit sa démission; plusieurs fois il crut qu'il serait brisé comme verre il savait sa place convoitée, guettée, demandée au rabais, sollicitée pour un protégé par Madame mère. Néanmoins il tint bon. Sur la question des farines, après expérience faite, l'Empereur fut forcé de lui donner gain de cause sur la question financière, il ne céda que sur l'avis conforme de son chef immédiat, le trésorier Scitivaux, sur les conseils désintéressés de Drouot et de Peyrusse encore n'accepta-t-il qu'une solu- tion de fait qui réservait à plus ample informé le point liti- gieux de droit, un versement provisoire quant à l'affaire des Anglais, si l'Empereur s'était fâché, ce n'était que pour un motif diplomatique, et l'emportement cocardier de Pons n'avait pu, tout au fond, que l'enchanter. Napoléon se connaissait en hommes. Il comprit ce que la rude écorce de ce loyal et grincheux personnage couvrait de probité, de valeur