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Titre : Mémoire de Pons de l'Hérault aux puissances alliées / publié, pour la Société d'histoire contemporaine, par Léon-G. Pélissier,...

Auteur : Pons de l'Hérault (1772-1853). Auteur du texte

Éditeur : A. Picard et fils (Paris)

Date d'édition : 1899

Contributeur : Pélissier, Léon-Gabriel (1863-1912). Éditeur scientifique

Contributeur : Société d'histoire contemporaine (France). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31133985q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (LVI-774 p.) : portrait ; in-8

Format : Nombre total de vues : 431

Description : Collection : Ouvrages publiés par la Société d'histoire contemporaine ; 20

Description : Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon

Description : Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55653f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L45-63 (20)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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aïO MÉMOIRE AUX PUISSANCES ALLIÉES. ditation s'empara de mon esprit, et m'entourant <

ditation s'empara de mon esprit, et m'entourant d'abord de mille idées noires, elle me fit mesurer toute l'étendue des dangers auxquels j'étais exposé.

Les dangers n'étaient rien pour moi la nature m'a doué d'une âme forte. Les circonstances périlleuses ne peuvent pas abattre mon courage moral, le premier courage de l'homme. Mais ma femme 1. Mais mes eufants Qu'allaient-ils devenir, en apprenant que j'étais prisonnier, et prisonnier à Marseille Je voyais leurs larmes, j'entendais leurs cris, je sentais leur affliction, je partageais leurs tourments. Napoléon, je t'oubliai un instant Époux aimant, père tendre, je devais à ma famille ce témoignage d'amour que personne ne pouvait partager avec elle. Quelle est cruelle la crainte d'avoir fait le malheur de ceux pour la félicité desquels on tiout à l'existence Ce moment fut terrible.

Mes réflexions avaient éloigné le sommeil. La nuit était avancée, et je n'éprouvais pas le besoin de clore la paupière. Le silence le plus profond régnait autour de moi. Logé dans un pa\illon gardé, n'ayant encore parlé qu'au commandant, il m était impossible de penser que dans un fort où la surveillance devait nécessairement être active, quelqu'un se hasarderait à me faire une visite d'affection, surtout à uno heure suspecte. Deux heures du matin venaient de sonner; un bruit sourd me fait tendre l'oreille j'entends marcher, et je distinguo facilement qu'on marche avec précaution. Je crois toucher à quelque catastrophe je gémis d'être sans armes, mon sang bouillonne dans mes veines. On frappe doucement à ma porto, et à voix basse on appelle «Général Géuéral! 1 Aussitôt tout ce qui avait attristé mon âme s'éloigne do ma pensée. et reprenant toute la vigueur de mon caractère, je réponds, et je refuse d'ouvrir n Général, continua-t-on, ne