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Titre : Mémoire de Pons de l'Hérault aux puissances alliées / publié, pour la Société d'histoire contemporaine, par Léon-G. Pélissier,...

Auteur : Pons de l'Hérault (1772-1853). Auteur du texte

Éditeur : A. Picard et fils (Paris)

Date d'édition : 1899

Contributeur : Pélissier, Léon-Gabriel (1863-1912). Éditeur scientifique

Contributeur : Société d'histoire contemporaine (France). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31133985q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (LVI-774 p.) : portrait ; in-8

Format : Nombre total de vues : 431

Description : Collection : Ouvrages publiés par la Société d'histoire contemporaine ; 20

Description : Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon

Description : Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55653f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L45-63 (20)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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« garde urbaine n'y est pas encore foulée par l'anarchie « mais les Marseillais vont y arriver, et ils mettront cette « cité au niveau de la leur; ainsi, il faut éviter d'y passer « ou n'y passer qu'avec précaution. En général, en par« tant d'ici, vous devez fuir toute force armée, à moins « que ce ne soit de la troupe de ligne. Tous les régiments « qui sont dans la Provence sont excellents, et Napoléon « petit compter sur eux comme sur moi. Si l'esprit libéral « reprend le dessus dans cette contrée, il n'y a pas de « doute qu'on ne parviendra plus à l'enchainer, car les « royalistes ont si mal usé de la victoire qu'ils se sont « aliéné même les partisans qu'ils avaient à l'époque pro« longée de leurs revers. »

Reconnaissant et de l'accueil qu'ils m'avaient fait et des renseignements qu'ils m'avaient donnés, je dis adieu à ces deux bons Français.

La vie de l'homme est un mélange continuel de peines et de plaisirs heureux si la somme des plaisirs égalait celle des peines Je venais d'éprouver un instant de jouissance, et je touchais à un moment de chagrin. J'avais dû me déranger de ma route, et j'étais obligé à continuer encore les sentiers détournés. En passant devant une église isolée, une femme couverte de haillons me demanda l'aumône, et me la demanda d'une manière si touchante, que, n'ayant pas de monnaie à lui donner, je lui fis la charité d'une pièce d'argent. Cette infortunée, étonnée de ma bienfaisance, m'assurait qu'elle ne cesserait jamais de prier Dieu pour moi et pour ma famille je lui dis de faire aussi des prières pour l'empereur Napoléon. Comme je ne voyais personne, je ne croyais pas avoir commis une imprudence; j'étais dans l'erreur. A ce mot de Napoléon, la porte du temple s'ouvrit, et un prêtre qui se présenta parut parler avec empressement à la