IOO MÉMOIRE AUX PUISSANCES ALLIEES. carrière sous les drapeaux de Sa Majesté. Qui que ce
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carrière sous les drapeaux de Sa Majesté. Qui que ce puisse être qui ait conseillé à Sa Majesté de faire ce i choix il ne peut pas avoir eu des intentions pures pour le service de ce prince, à qui l'on a fait commettre une injustice. Outre les officiers elbois que j'ai déjà désignés à l'estime publique, M. Cerbone Fossi a, major du batail- Ion, put, dans ce corps, marquer en première ligne parmi les oflieiers qui s'y distinguaient. M. Manganaro père s'y fait remarquer par son exactitude dans le service et par la noblesse de ses principes. Je dois un tribut d'affection '> à la mémoire d'un brave qui a longtemps marqué dans les rangs du bataillon franc, le capitaine Castelli, de Rio. mort au champ d'honneur dans la guerre d'Espagne cet officier était fait pour honorer son nom et son pays. Un décret impérial avait supprimé le bataillon franc. Cependant ce corps, dans son inactivité, était obligé de se réunir chaque semaine, par compagnies, dans les arrondissements respectifs des capitaines.
Dès son arrivée, l'Empereur réorganisa ce bataillon, à l'état-major duquel il réunit les officiers gardes-côtes, et dont il donna le commandement à M. Rottigni, chef de bataillon et ancien aide de camp du général Duroc, que cet officier avait abandonné au moment de la guerre. Cette nomination fit de la peine aux Elbois. L'opinion publique désignait pour ce commandement M. Ange Vantini, qu'on attendait venant des prisons de la Russie, et qui avait la réputation d'un brave.
La marine de l'Ile d'Elbe n'était pas grand'chose. Une nouvelle organisation ne la rendit pas beaucoup meil- i. 11 y a Ici une allusion assez dure au colonel Vincent, « cet homme ennemi des hommes, > dont Pons dit volontiers du mal.
a. Cette mention n'est pas absolument sûre. Pons a nommé ailleurs comme major Edouard Castelli.