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Titre : Mémoire de Pons de l'Hérault aux puissances alliées / publié, pour la Société d'histoire contemporaine, par Léon-G. Pélissier,...

Auteur : Pons de l'Hérault (1772-1853). Auteur du texte

Éditeur : A. Picard et fils (Paris)

Date d'édition : 1899

Contributeur : Pélissier, Léon-Gabriel (1863-1912). Éditeur scientifique

Contributeur : Société d'histoire contemporaine (France). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31133985q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (LVI-774 p.) : portrait ; in-8

Format : Nombre total de vues : 431

Description : Collection : Ouvrages publiés par la Société d'histoire contemporaine ; 20

Description : Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon

Description : Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55653f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L45-63 (20)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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« ne sera pas plus assuré sur le trône qu'il ne l'est à pré« sent. »

Je ne puis m'empêcher de publier une autre anecdote très peu connue et qui mérite pourtant de l'être beaucoup. Le conseil de régence que l'Empereur avait donné à l'impératrice Marie-Louise, faible, indécis, par conséquent au-dessous des grandes circonstances dans lesquelles il se trouvait, faisait nécessairement partager sa versatilité à une jeune souveraine qui, particulièrement dans ce moment, aurait dû être entourée d'hommes d'un caractère assez fort pour l'engager, pour l'obliger à rester à Paris. Mais, au contraire, à chaque instant on changeait d'avis, et on la faisait changer de décision. Tantôt on lui disait de ne pas quitter les Tuileries, tantôt on lui disait d'aller sur-le-champ à Rambouillet « Eh bien, je resterai aux « Tuileries 1 Eh bien, j'irai à Rambouillet dites-moi ce « qu'il convient que je fasse, et je le ferai, » était toujours la réponse de l'impératrice. Un enfuut, le prince impérial, digne fils de son auguste père, ne voulut jamais consentir à s'éloigner de la capitalo « Non, maman, criait-il sans « cesse avec véhémence, n'allons pas à Rambouillet « papa veut que nous restions ici, nous devons y rester. » Enfin, quand la décision (lu départ fut arrêtée, il fallut forcer le prince à s'en aller, et une dame, je crois M- de Montesquieu, l'ayant pris dans ses bras pour le porter à la voiture, cet illustre enfant lui dit en se débattant « Laissez-moi, Madame, je vous l'ordonne; je ne veux pas « partir quand papa n'y est pas, c'est moi qui com« mande. » On l'entraîna malgré lui, et on fut à Rambouillet. Les personnes présentes à cette scène et aux inspirations du petit prince versaient des torrents de larmes. Lorsque l'empereur d'Autriche vit sa fille, il parait certain qu'il lui adressa ce peu de mots « Madame, si vous