ment et mis au concours la rédaction d'un mémoire à présenter au roi Louis XVI, le corps de la marine marchande choisit, entre dix concurrents, le travail du jeune Pons ». Une supercherie commise avec la complicité de l'autorité municipale de Cette » lui permit de se présenter en 1790a l'examen de capitaine au long cours, et il y fut reçu le 3o septembre, à Marseille, par Monge. Après quoi, il tut embarqué pour un voyage d'application sur la corvette la Badine, commandée par lo capitaine de Montaiet; le vaisseau était désigné pour les Indes Orientales, mais il ne partit pas ». C'est sors M. de Montaiet que Pons exprima pour la première fois ses opinions politiques, je ne sais quel propos contre la « tyrannie; cette incartade lui valut ses premiers arrêts, sa première prisxn politique 4. Aussi dut-il se trouver plus à l'aise sur la Mignonne, sur laquelle il fit, comme pilote et sous le commandement du capitaine de vaisseau Paquier, le voyage du Levant, faisant reconnaître la nouvelle constitution française dans les colonies des Échelles. Au désarmement, Paquier certifia Pons « capable de remplir honorablement tous les emplois auxquels il plaira si Sa Majesté de l'appeler. »
Cette carrière maritime qui s'annonçait si belle fut bien vite interrompue par les événement». Aussitôt débarqué de la Mignonne, Pons se fit inscrire à la Société, encore libérale et 1 Je n'ai pu retrouver aucune trace du concourt ni du memoire. s. Sous le régime de l'ordonnance du »» janvier 178», 11 fallait, pour devenlr capitaine. subir un examen d'aitronomie et d'hydrographie « diaelie pour l'époque,* auquel notaient atlml» que des candidats «grade vingt ans. Quand son professeur d'hydrographie lui eoqsellla d« se présenter, Fon» n'avait que dix-huit an» la mairie, par une confusion volontaire av«e «on frère aine, lui délivra un acte d'état civil le faisant naître en « jjo. S. Cest es qu'on appela la • campagne du fanx armement 4 < Car MU nt notre ratent t, ecr M tu notre bon pl*t$ir. Ces deux anétonne» formule», dont les Bourbons faisaient plus particulièrement usage, «'ont été odlease» de» mon enfance; et plu tard, dan» ma Jeunesse, a I» tin du règne de Louis XVI, Je Ma ml» «us arrêts par M. le marquis de Montant, commandant la frégate t» BUii*, pour «voir maudit celui qui, de le premier. s'en était servi. Le» arrêta ne me corrigèrent pas da tout de cette antipathie Innée, s (Fngnwnt Inédit des mite» de Pons. Hlbl. de Careaasonne.)