LE FILS DU SUPPLICIÉ
DEUXIEME PARTIE.
— SUITE —
X
Assaut Je dévouement.
Et le malheureux qui, un instant avant, n'espérait plus rien que de porter bientôt sa tête sur l'échafaud, s'écria, avec un accent de reproche et en s'adressant à la soeur Ursule :
— Eve religieuse! ma soeur, et c'est vous qui me l'amenez?
— Mademoiselle n'est pas religieuse, mon ami ; comment voulez-vous qu'en quinze jours, elle ait eu le temps de faire son noviciat?
— C'est vrai; mais ce vêtement?...
— Ce vêtement, monsieur Josepha, veut dire que je vous tiens parole, et que je viens vous sauver, dit mademoiselle de Mérinval.
— Me sauver, Eve!...
Et Josepha saisit les mains de la jeune fille qu'il eût certes portées à ses lèvres sans la présence de la soeur Ursule, qui regardait cette scène avec un profond attendrissement. M 1