Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 43 à 43 sur 367

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Le rêve / Émile Zola ; illustrations de Carloz Schwabe et L. Métivet

Auteur : Zola, Émile (1840-1902). Auteur du texte

Éditeur : E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1892-1893

Contributeur : Schwabe, Carlos (1866-1926). Illustrateur

Contributeur : Métivet, Lucien (1863-1932). Illustrateur

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12406676g

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb316907261

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (335 p.) : fig. dont 1 au titre, pl., couv. ill. en coul. par C. Schwabe ; in-4

Format : Nombre total de vues : 367

Description : [Le rêve (français)]

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5564663p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-5107

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/05/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


30 LES liOLGON-MACQUART

romans. Et, après des centaines d'années, lorsqu'on ouvre leurs tombeaux, il s'en échappe des odeurs suaves.

Puis, en face des saints, voici les diables, les diables innombrables. « Hz voilent souvent environ nous comme mousches et remplissent lair sans nombre. Lair est aussi plein de dyables et de mauvais esperifz, comme le ray du soleil est plein de alhomes. Cest pouldre même. » El la bataille s'engage, éternelle. Toujours les saints sont victorieux, et toujours ils doivent recommencer la. victoire. Plus on chasse de diables, plus il en revient. On en compte six mille six cent soixante-six dans le corps d'une seule femme, que Forlunaf délivre. Us s'agitent, ils parlent et. crient par la voix des possédés, dont ils secouent les flancs d'une tempête. Ils entrent en Ire eux par le nez, par les oreilles, par la. bouche, et ils en sortent, avec des rugissements, après des jours d'effroyables billes. A chaque défour des roules, un possédé se vautre, un saint qui puisse livre bataille. Basile, pour sauver un jeune homme, se bat corps à corps. Pendant foute une nuit, Macaire, couché parmi des tombeaux, est assailli et. se défend. Les anges eux-mêmes, au chevet des morts, en sont réduits, pour avoir les âmes, à rouer les démons de coups. D'autres fois, ce ne sont, que des assauts d'intelligence et d'esprit. On plaisante, on joue au plus lin, l'apôlre Pierre et Simon le Magicien luttent de miracles. Satan, qui rode, revêt toutes les formes, se déguise en femme, va jusqu'à, prendre la ressemblance des saints. Mais, dès qu'il est vaincu, il apparaît dans sa laideur : « Ung chat noir plus grant que ung chien, les yeulx gros et flamboyants, la langue longue jusques au nombril, large et sanglante, la queue torse et levée en haulf, demonsfrant son derrière, duquel il issoit horrible punaisie. » Il est l'unique préoccupation , la grande haine. On en a. peur et on le raille. On n'est pas même honnête avec lui. Au fond, malgré l'appareil féroce de ses chaudières, il