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Titre : Le Ballon rond : journal spécialiste du football-association

Auteur : Ligue du Sud Ouest de Football association. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)

Date d'édition : 1924-02-23

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32709684j

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32709684j/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 878

Description : 23 février 1924

Description : 1924/02/23 (N224).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55626098

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45685

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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Griffiths est dans nos murs...

Si on peut à juste lilrc et trop souvent ; reprocher bien des choses — el quelles j choses! — aux dirigeants parisiens de ; /-^y nolfê football national, il faut aussi à ^. l'occasion savoir rendre à certains de ^J leurs actes raisonnables, la justice qu'ils méritent- •-■--•■--

Nos pontifes ont eu la main particulièrement heureuse en choisissant C. Gnf- '-'• filhs comme entraîneur olympiqu.e. J'es- ^ lime même pour ma part qu'ils ne pou- v'.j^ -naienl mieux- faire. Ma connais depuis )>]c longtemps C. Griffiths, ce qui va ■ me ,|0 permellre; dans ces quelques lignes do i;n\: vous le présenter rapidement, tout en le <w, faisant bien connaître', car il mérite d è- moi Ire bien connu. '.'c" L'homme qui est dans nos murs lui un «laii des meilleurs joueurs ayant opéré ouhv-• ■> Manche: il peu! .jouer à presque toutes ^ les places avec cependant une préférence ' ( marquée pour celle de demi centre. V. y j pm n loncrlemps déjà qu'il s'occupe de direo- j lan lion d'équipe et l'on peut constater .:o j <; fait bien concret et si rare qu'il a HUM- : .loi riablemcnl amené au succès les onze ci. qu'il a pris en mains. Tour à tour entrai- ser neur en Allemagne où il connut, malgré .><■ la déclaration de guerre nn départ triomphal: en Hollande, en Belgique,, en France, il obtint partout et toujours pour ses ^ équipes la première place. Et voici du (ii( reste des litres qui en disent long :

Entraîneur des Stugarll Rickens (cham- : pion d'Allemagne). Entraîneur de Be Quick (champion de

Hollande). .

Entraîneur de l'U. S. Sainl-Gilloisc (champion de Belgique). * i

Entraîneur de l'équipe nationale bel go. (champion du Monde aux Olympiades d'Anvers).

Ajoutons à ce retentissant record que c'est Griffiths qui fut l'animateur exceptionnel de notre onze national dans sa dernière rencontre si brillante contre nos alliés d'oulrç.-Quiévrain.

C. Griffiths est venu dans notre région non en qualité de conseiller, mais en prospecteur : il est uniquement chargé de rechercher des hommes pour les Olympiades. H a toutefois, cédant aux insistances du président de la Ligue du Sud-Ouest, consenti à organiser deux conférences à Bordeaux et deux démonstrations sur le terrain. Il pense — et ceci mettra fin j'espère à une vieille polémique qui ne tenait pas debout — que notre jeu d'ensemble est inférieur à celui de Paris, mais n'est pas trop mauvais tout, de môme. Il a vu avec plaisir le match Gironde-Landes-Pyrénées et fut agréablement surpris de l'exhibition des Landais. Il croit pouvoir affirmer que s'il avait pu, en temps voulu, donner des directives aux « rouges », ils auraient nettement enlevé la décision. ' •

Vergez fut à son avis le meilleur homme sur le terrain; après lui, P. Guchan el Lacroutz lui parurent très bons, ainsi que l'extrême droit, Tinter droit et. i'avant centre landais, Larregain se montrant bien inférieur. \ ' M. C. Griffiths a fort critiqué les comp- - tes rendus de nos quotidiens donnant le demi gauche bordelais comme le roi du terrain, et, au cours de sa première conférence, s'est plu à démontrer que les buts basco-landais avaient été m,arqués en partie grâce à lui. v

Par ailleurs, il nous a affirmé qu'on pouvait avoir foi en une belle exhibition de l'équipe tricolore aux Olympiades. Certes, il lui paraît bien difficile de prévoir d'ores et déjà pour nous la placé des Belges à Anvers, mais au cours de ses tournées, l'entraîneur olympique a la certitude d'avoir trouvé des jeunes dé grande classe. <s J'ai des noms (tout un Carnet rempli), nous dit-il, et de quoi faire plusieurs bonnes équipes. Le dernier match international français vous l'a prouvé, n'esl-ce pas?) i> Un fin sourire a souligné cette dernière déclaration si rassurante pour nos couleurs. Oui, nous pou- < vons sans crainte pour notre prestige attendre le mois de mai. i

Etienne GASQUETON.

—-—♦ j

PREPARATION OLYMPIQUE

Le célèbre entraîneur olympique Griffiths désirant voir à l'oeuvre quelques joueurs bordelais, en dehors des sélectionnés, profitera du match qui mettra aux prises dimanche matin à 10 heures au Jar.d, là V.G.A.M. (1) contre Floirac (1). Ce sera une partie très disputée, au A. . . cours de laquelle les Dumonteil, de Beyssac, Lionel Gàsqueton, Georget, Boyé, Malgouya, Boudon, etc., pourraient retenir Pattention du fameux sélectionneur. Entrée générale : 1 franc.

' :,■' , : + —

Les joueurs de la Ligue du Sud-Ouest disponibles samedi, sont invités à se rendre au terrain de Suzon où'un match sera organisé sous la direction de Griffiths.

LES QUARTS DE FINALE DE LA COUPE DE FRANCE .

TERRAIN D'MONNEUT* OU BOUSCAT

Stade Rennais U, G. contre F. C. de Cette

— ♦- —

La venue de deux belles équipes, au record imposant, que sont les teams de Celte et de Rennes, a suscité dans notre ville une effervescence bien compréhensible. C'est sans contredit le « greul cvenl >> do Ki saison. La présence à Bordeaux du président de la 3" F. A. el des membres d'e.s diverses commissions parisiennes, montre Tinlérèl que l'on porJe en haut lieu sur la rencontre. D'aucuns, voient (i:i!is le vainqueur l'un des finalistes Oo. la Coupe-Nous devons être heureux que nuire ville ail. été choisie pour être le cadre de co grand choc.

11 faut rcmonioi- à France-Espagne 11)22 j pour retrouver un match de celle impor| lance. - *

! Ces "leux onze, aux moyens différents, '■ doivent fournir une superbe exhibition : et la foule des sportsmen qui se pressera au Bouscaf pourra venir prendre une ■ belle leçon de sport, qui ne pourra que diffuser la balle ronde.

El. si. eu spectateurs impartiaux, nous applaudirons à la victoire des meilleurs, nous espérons en notre coeur de Méridionaux, que les Cèflois, qui ont toujours

toujours haut cl. ferme le drapeau du j Midi, franchiront une fois de plus les j quarts de finales, pour si possible représenter la province dans l'ultime partie.

A l'issue du match, un thampagvei d'honneur sera offert '.par le S.B.U.C. à tous les dirigeants, équipiers cl à la presse. Nous ne pouvons qu'applaudir ce geste généreux, bien fait pour ressuror les liens qui unissent la grande famille sportive.

NOTES SUR LES EQUIPES

./•'. C. de Cette. — L'équipe de Celle comprend cinq iiifernaliîonaux lançais ••nlourés des joueurs suédois et britanniques Cornélius, Hewill et. le vétéran Gibson.

Principaux résultai* : Victoires sur H dvmpiquo Lillois, \S.-C. de la Baslidienne, A. S.de Cannes. U.S. de Gerona (Espagne), Olympique de Marseille, Racing et Red Slar de Strasbourg, Réai Club d'Irun. Red Slar de Paris, en Coupe de France.

Matches nuls : Stade Bordelais U. C.

cl Red Slar de Paris à Paris. Deux défaites : Italien Novara F.C. par 2 à 1 et Olympique de Paris par 3 à 2.

Champion de la Ligue du Sud-Est de- : puis sa fondation. Vainqueur de la Coupe du Midi. Finaliste de la Coupe de France 1922-23.

Stade -.Rennais — Berlhelot, international, Gervot international militaire. F. Gasfiger international, Batmale international, Cortmier international militaire, Le Quinio international, Le Prince international militaire, Marc international civil et militaire, Gauvin interrégional, M. Gasliger international, Senlubéry international civil cl militaire.

Principaux 1 résultais : Victoires sur U. S. de Quévilly, S. C. de la Bastidienne, R. C. de Roubaix el Racing Club de France. '< Champion de l'Ouest en 1923, vainqueur de la Coupe des Alliés en 1916, finaliste de la Coupe Charles Simon en 1917. finaliste de. la Coupe de France en 1922, demi-linalisle en 1923. I Jamais une telle pléiade d'as ne se sont ' trouvés sur un de nos terrains.

Championnats de la L S.-O.

Les mai_clies ont lieu chez les premiers nommés.

PROMOTION

(Equipes (1).

Tête, poule A. — A VA. S. M. — A.S.M. (1) contre C. A. S. G. (1).

Poule B. — A la SECTION. — Section Burdigalienne (1) contre A.S.P.T.T. (1).

Oueue, poule A. — A LA CAUDERA- \ NÂISE. — Caudéranaise (1) contre U.S. Ambarès (1).

Poule B. — C.G. Bouscatais (1) contre Austerlitz (1).

(Equipes (2).

Tête, poule B. —- C. A. Béglais (2) contre Caudéranaise (2).

Queue, poule B. — A.S.P.T.T. (2) contre Austerlitz (2).

(Equipes (3).

Poule A. — A.S.M.. (3) contre Caudéranaise (3).

Poule. B. — J.S.B. (3) contre C.G.B. (3)

Match de Barrage. — Comportant les prolongations réglementaires.

Sur le terrain de Floirac. —U. S. Castraise (2) contre Ambarès (2).

DEUXIEME DIVISION

Parties comportant s'il y a lieu les prolongations réglementaires.

A BASSENS. — Guyenne Sports (1) contre Bastide Olympique (1).

A GUYENNE SPORTS. — Guyenne . Sports (2) contre Bastide Olympique,(2). j A VILLENAVE D'ORNON. — Bordeaux S. C. (1) contre Saint-Genès (1). ACAVIGNAC:—:-Bleuets de Saint-Paul I (1); contre Castillon (1).

A PORCHERES. — Bleuets de Saint Paul (2) contré Porchères (2).

CHAMPIONNATS DE t'U.R.P.S.O.

Ire série (Poule finale). AU JARD:

Coqs Rouges contre Cadets de Notre-Dame

Nous voici arrivés au dénouement. Dimanche soir nous connaîtrons le champion de l'U.R.P.S.-O.

Coqs Rouges et Cadets se présentent avec les mêmes espoirs, disons-le aussi, avec les mêmes chances de s'assurer le gain d'un match qui sera excessivement disputé. Un match nul donnerait la première place aux Cadets, il est donc probable que ces derniers mettront tout en a-uvre pour s'assurer l'inviolabilité de leurs bois, alors que les Coqs ouvriront à outrance pour prendre l'avantage au tableau.

Qui gagnera? Deux alignes s'offrent pour co'mparer la valeur de ces deux onze, qui ne se sont pas rencontrés de la saison. D'un côté, les Jeunes de Langon ont fait match nul avec les Coqs, les Cadets ont battu nettement Langon, d'où supériorité apparente des Cadets sur les Coqs.

D'un autre côté, sans tenir compte du dernier match qui s'est disputé dans des conditions un peu spéciales, Arlac et les Cadets se sont avérés de même force, alors que les Coqs disposèrent par deux fois d'Arlac. D'où supériorité apparente des Coqs sur, les Cadets...

Alors qui gagnera ? A bien examiner les deux équipes, je trouve celle dès Coqs plus complète que celle des Cadets et je

1 crois que les champions de l'U. R. con serveront leur titre pour cette année encore.

Les Cadets m'ont déjà fait, mentir di manche dernier, recommenceront-ils au jourd'hui.? M'. D.

2e série (Poule finale),

À FONTAUDIN. — Rouges de Libonr ne contre Petits* Gabiers'd'Arcachon. Aï bitre-'M. Sar.razin.

Favoris : les Rouges.

AU JARD. — Patronage Bazadais contre Meuniers de Montaion. Arbitre M. j Monfeuga. . ' ;

Favori : Bazas.

3e série (Poule finale). j

, AUX ECUS. — Joijeux de La Bride contre Cabernets de Saint-Eslèphe. Arbitre M. Moulinier. Favori : La. Brède.

' :—: •*-«-*- ■—:— '

MATCHES DE SELECTION de la L.S.Q.

Parc de la Vie au Grand Air

SCOLAIRES LIBRES

contre

SCOLAIRES de laL.S.O.

Les Equipes :

Nous ne connaissons pas encore les sélectionnés, mais il est vraisemblabl qu'ils seront choisis parmi les. noms suivants :

. Scolaires Libres : But : J. Augarde, keeper de réserve à la V. G. A. M.

Arrières : Caillos (Montesquieu), Levê^ que (Saint-Genès), Damas (Tivoli), Civrac (Grand Lebrun), P. Augarde (Grand Lebrun).

Demis: Au centre: Fabre (Grand-Lebrun); aux ailes: Le Touzé (Grand-Le... brun), Coiffard (Tivoli). ! Avants ailes : (à gauche): Bayle (Grand

[ Lebrun); à droite : Guérin (Tivoli); inters: ' Les frères Briol; centres : Leyte (SaintGenès), Amigui (Tivoli), Saint-Loubert (Montesquieu).

Scolaires de la L. S.-O.

■ L'équipe du Lycée à peu près complète aura le redoutable honneur de les représenter. Son homogénéité leur donnera

' un sérieux atout.

■ Le match commencera à; 15 heures. Le '-". prix de l'entrée .générale"est fixé à 3 :fr.

. Les collégiens en tenue ou porteurs de ' leur carte : I franc.

Notre Concours de Pronostics

Otficiel de la 3 F.A. 1919, 1920, i»21, 1922, 1923

Soccers. n'hésitez pas à concourir. Voilà la saison qui s'avance et vous regretteriez de la laisser finir sans avoir enlevé un de ces superbes ballons «Duciuiï qui font l'admiration de tous leurs possesseurs. Plus nombreux vous serez, et. plus vous aurez de chances. Groupezvous donc et envoyez-nous vos bulletins de pronostics !

I'La distribution des prix aura lieu dans nos bureaux samedi 23 février, à 6'heures.

Découper le bon et l'adresser à nos bureaux, 14, rue des Piliers-de-Tutelle, avant dimanche. Bien mentionner sur l'enveloppe : « Concours de pronostics ».

Concours de Pronostics

BON '.)-- pour les matches du 24 lévrier

Résultats

--» - ......;....-....J^

Combien y aura-t-il de réponses justes :

Nom et adresse

Club auquel on appartient

(obligatoire).

Signature :

Toujours... ta hure

Les gars de Monl-de-Marsan, Dax, les Landais solidement charpentés qui avaient grandi à l'ombre des pins — de mes pins — allaient affronter en leur antre les redoulables Bordelais. Il n'en fallut pas davantage pour que j'abandonnasse de bonne heure la calme bauge perdue dans la solitude des pignadas, et mon odorat, me permettant de suivre à la trace , les quatorze ou quinze espoirs qui laisI saient derrière eux un parfum de résine

- et de serpolet, j'arrivai en ce dimanche.

- tantôt, dans la plaine marécageuse de La i- Bastide. [. j Quelle cohue, quel monde ! devant les

I guichets on s'impatientait, à tel point

1 qu'un homme fendit la foule et se mit à

I crier : Pelouse, 3 fr. i> Je le pris .pour

: un camelot, mais j'entendis qu'on Vap■

Vap■ pelait « Maréchal ». C'était certainement

r- un personnage important qui se dévouait.

Dédaignant la porte d'entrée et \ son

ponl-levis au style médiéval, je traversai

I! courageusement, le fossé rempli d'une eau stagnante et m'aidanl résolument de mes quatre pattes, je parvins à me glisser sous la "barrière- qui défend le groûnd bastidien des regards indiscrets, et me trouvai soudain sous la tribune d'honneur. Au dessus de moi, impatient le public lapait des pieds; inquiet je me demandais si le plancher résisterait, et si je n'allais pas périr écrasé, mais des équiJ, pes faisant leur entrée vinrent chasser •loin de moi. ces pensées moroses !

Qu'ils étaient beaux, mes Landais, superbement résolus, entourés de quelques ;é- montagnards du pays basque... Il fallait ils les voir combinant avec art, les mouves: ment de leurs, pieds et ceux de leurs mains, se servant de ces dernières pour tenir, retenir, pousser, attraper.... Il'fala lait les voir se plaquer dans les mares . de boue, attraper au vol celui qui passait, v^" le faire étendre à la même place, se re;ac lever, se secouer un instant comme lés -e" chiens qui harcelaient jadis Papa SoliI

SoliI et remettre ça ! ^e" j Au-dessus de moi, on trépignait; sorLe" 1 tant'd'un grand pardessus ciré une voix enrouée dominait le tumulte; l'arbitre en nc> prenait pour son grade, aux moments irs: d'accalmie j'entendais des récits pleins nir d'esprit : récit qui parlait d'une montre ert à marquer les mètres... récits qui parlaient... ma foi je ne m'en souviens plus, tant nous étions sursaturés de récits ! I èie Et la partie prit fin; seuls les Dac)re.

Dac)re. habitués aux bains de bouc, n'aera vaient pas été trop dépaysés.

Je repris le chemin des grands bois, je pendant qu'au « Cheval-Blanc » les es'{r prits se détendaient et les jambes se dé(jè lassaient autour d'une table bien servie.

LE MARCASSIN.