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Titre : Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la médecine des chevaux . Orné de soixante & cinq planches gravées avec soin. Par M. Lafosse,...

Auteur : Lafosse, Philippe-Étienne (1738-1820). Auteur du texte

Éditeur : A Paris, chez Edme, libraire, rue des Carmes, au College de Presle. Et chez l'auteur, rue de l'Eperon. M. DCC. LXXII. Avec privilege du roi.

Date d'édition : 1772

Sujet : Cheval -- Anatomie

Sujet : Cheval -- Maladies

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30717049t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : [6]-XI-[1]-XVII-[1]-402-VI p., LXV f. de pl. : ill. ; in-fol.

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Ouvrages de référence

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55623527

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, FOL-TG19-67

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/09/2009

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H I P P O T O M I E.

La face interne est en partie concave ôc inégale.

Cet os , bien que pyramidal , est plus étroit dans fa partie moyenne. ïl présente extérieurement trois bords : un supérieur, qui est sillonné ôc arrondi ; un latéral, regardant son congénère, qui est le plus épais des trois , ôc qui est un peu grenu ; un inférieur , opposé à celui-ci , qui est squammeux ôc échancré.

Dans la face interne se voit une prolongation du même os , formant ce que l'on appelle le cornet supérieur du liez (Û) , ôc formant une fosse assez remarquable qui bouche toute communication avec l'os ethmoïde, ÔC la cavité formée par cette même portion de cornet qui s'apperçoit en ouvrant les narines : au dessous de ce cornet se voit, dans toute fa longueur , une gouttière destinée à loger le repli de la cloison cartilagineuse du nez. Tout ce que l'on remarque de plus , ce sont de longues cannelures qui s'articulent avec les sillons de Pos frontal.

Ces os sont joints supérieurement, avec l'os frontal ; antérieurement, entr'eux ; inférieurement , avec les os maxillaires supérieurs.

C'est fur les os du nez que l'on voit trop souvent des palfreniers, ôc même des maréchaux frapper les chevaux. Cette pratique est très dangereuse , puisqu'il en résulte une fracture ou une commotion si considérable que la membrane pituitaire en est affectée : ce que l'on reconnoît par une grosseur qui survient quelques jours après sous la ganache ; signe qui annonce souvent les premiers symptômes de la morve. Si quelque temps après , a la fuite de ces coups imprudemment donnés, le cheval vient a jetter, il faut le trépaner suivant ma méthode sur le sinus maxillaire , ôc y injecter de Peau tiède. Ce moyen seul est suffisant pour en obtenir la guérison.

a.° DES OS DU GRAND ANGLE OU OS ANGULAIRES.

Ces os sont ainsi nommés à cause de leur position , ôc à cause de leur forme (£).

On considère , dans chacun de ces os , trois faces ; une externe , une orbitaire, une interne.

Sur le bord orbitaire de la face externe, est une échancrure où vient s'attacher le muscle orbiculaire des paupières. On y remarque aussi un trou situé au dessus qui quelquefois manque. Un peu plus bas se trouve une petite inégalité donnant attache au muscle releveur de la lèvre supérieure.

On découvre dans la face orbitaire une lame osseuse angulaire formant en partie l'orbite, ÔC un conduit aísez considérable qui est le commencement du canal nasal.

Dans la face interne se voient deux petites fofses*séparées par une petite éminence allonge'e ÔC arrondie ; ce n'est rien autre chose que le conduit ou canal lacrymal qui se porte de haut en bas en s'amincifïant vers l'os maxillaire : pour lors il devient membraneux ôç va se terminer par une petite ouverture au bord de la narine. C'est par ce canal que s'écoulent les larmes. On peut juger , par l'humeur qui en sort , si un cheval est morveux , lorsque le mal est invétéré. En effet, j'ai observé que, toutes les fois que le sinus maxillaire ou le cornet supérieur du nez étoient pleins , la matière refluoit par le canal nasal, ôc sortoit par le grand angle ; c'est ce qui m'a fait tenter d'injecter par ce conduit ; les liqueurs , qui sortent ou s'écoulent par le nez , entraînant avec elles beaucoup d'humeur purulente.

Cet os est joint avec l'os du nez , l'os frontal , l'os de la pommette , l'os maxillaire, Pos ethmoïde.

{ a ) Partie essentielle dont il est étonnant que M. Bourgelat ne fasse aucune mention , quoiqu'on ne l'ait jamais vu manques dans aucun sujçt.

( b ) Ils ne font point quarrés, comme le dit M. Bourgelat , pag. 3^.

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