OSTÉOLOGIE. ii
DES CAVITÉS INTERNES DES OS.
On distingue dans les os trois sortes de cavités ; i.° celle qui règne dans Pintérieur des s lonss où est renfermée la moelle proprement dite ; a.° celles qui se voient aux extrémités es mêmes os longs , Ôc dans Pintérieur des plats, où est déposée la moelle qui a le moins
consistance ; 3. 0 de petites, ou des pores ouverts, qui pénétrent la substance des os, ôc
font jour de dehors en dedans.
De toutes ces cavités , il n'y en a point dont Pusage paroisse mériter plus d'attention que elle où est logée la moelle en masse ; cependant Pusage des deux autres espèces de cavités 'est pas moins intéressant à connoître pour raisonner sur les différens phénomènes ou acciens dont les os sont susceptibles.
DE LA CONNEXION DES OS.
On appelle connexion, Punion de différens os par le moyen des cartilages, des ligaens
ligaens des muscles conjointement ou séparément.
'! De ces trois sortes de connexions résultent autant de différentes articulations.
J La première se fait avec un mouvement très sensible , la seconde sens mouvement, la
oisième avec ou fans mouvement.
? L'árticulatiòn avec mouvement très sensible a été nommée diarthrose par les Grecs , la
èconde synarthrose , ôc la troisième amphiarthrose.
i La première de ces articulations n'a jamais lieu fans des cartilages intermédiaires , ôc le
ouvement qui s'y fait, s'exécute en tous sens, en devant, en arrière , fur les côtés ÔC
íbiculairement , comme on peut le voir dans l'árticulatiòn du bras avec Pépaule , de la
lisse avec les os du bassin, ÔC mçme de la tête avec la première vertèbre du col.
$ La seconde permet seulement aux parties mobiles de se porter en devant ôc en arriére,
est le mouvement d'une charnière. Cette articulation est nommée ginglyme ; on le distingue
ginglyme parfait ôc en ginglyme imparfait. Le parfait a lieu dans l'árticulatiòn du canon
ec Pos du paturon , ôc dans celle de l'os du paturon avec l'os coronaire ; Pimparfait est
rticulation du cubitus ôc du radius avec l'humérus.
& De la troisième espèce d'articulation , nommée arthrodie par les Grecs, résulte un moument
moument coulisse ; c'est celui d'un os qui glisse fur un autre. On peut donner à cette
rnière articulation le nom de planiforme ; elle se voit dans celle des os du genou entr'eux,
si que dans celle du jarret, mais beaucoup mieux dans le frottement de la rotule fur le ur.
; La diarthrose renferme encore le mouvement de pivot qui est un mouvement en tous s ; tel est celui de la première vertèbre fur la seconde.
La synarthrose , ou articulation sans mouvement, en comprend trois autres ; sçavoir, la ure , Pharmonie ôc la gomphose.
L'árticulatiòn immobile par suture est ainsi nommée de sa ressemblance avec une couture acérée. Elle se divise en vraie ôc en fausse. La vraie est celle dont les traces sont fi
arentes , qu'elles représentent des découpures de dents de scie engrenées ; telle est Partiation ou la jonction des pariétaux entr'eux ôc avec l'occipital. La fausse est formée
dessillons prolongés où s'engrennent des éminences ou lignes osseuses dont le diamètre lant est propre à les remplir. Des anatomistes ont donné à cette espèce d'articulation ,
om d'harmonie ; c'est celle de l'os frontal avec les os du nez, de la partie écailleuse des
poraux avec le pariétal, ôcc
- a gomphose est la troisième espèce d'articulation synarthrodiale dans laquelle Pos est