Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 354 à 354 sur 564

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la médecine des chevaux . Orné de soixante & cinq planches gravées avec soin. Par M. Lafosse,...

Auteur : Lafosse, Philippe-Étienne (1738-1820). Auteur du texte

Éditeur : A Paris, chez Edme, libraire, rue des Carmes, au College de Presle. Et chez l'auteur, rue de l'Eperon. M. DCC. LXXII. Avec privilege du roi.

Date d'édition : 1772

Sujet : Cheval -- Anatomie

Sujet : Cheval -- Maladies

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30717049t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : [6]-XI-[1]-XVII-[1]-402-VI p., LXV f. de pl. : ill. ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 564

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Ouvrages de référence

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55623527

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, FOL-TG19-67

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/09/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93%.


a3a H I P P O P A T H O L O GIF.

Cu RAT ION. Les vues qu'on doit se proposer dans la cure de l'oedême sont, I°J diminuer la sérosité sur-abondante du sang : 2,.° de lever les obstacles qui retardent V arrêtent le cours des liqueurs : 3. 0 de ranimer la circulation.

On remplit la première indication , en expulsant par les urines une partie du superfì de la sérosité du sang , par le moyen des diurétiques , ou en provoquant la sueur par 1 sudorisiques , ou en évacuant avec des purgatifs. On peut employer ces remèdes l'un aprN l'autre ; donner , par exemple , un purgatif composé d'un once èk demie d'aloës niélé avec une livre de miel délayé dans la décoction de racine de chardon rolland : deux jourc après, prescrire un sudorifique, composé de deux noix muscades, èk d'un peu de cannelle écrasées dans un mortier, èk mêlées dans une pinte de vin.

Lorsqu'on croit que l'oedême vient d'inflammation, on le dissipera en combattant sa cause Si l'oedême vient de quelque signature ou compression , rien de si facile que d'y remédier.

On remplit la troisième indication avec le secours des toniques èk des diseussifs nui raffermissent les fibres, leur rendent leur ressort, èk raniment la circulation. Les principaux toniques sont, les fomentations faites avec la décoction des plantes arromatiques , telles que le romarin , la sauge , le thym , l'eau de chaux , l'eau de forge , l'eau-de-vie camphrée. Le mouvement èk l'exercice modéré sont très utiles dans ce cas : le frottement de la partie avec un torchon de paille , peut avoir de bons effets ; ces deux moyens fimplcs réveillent le jeu des fibres èk de la circulation. Mais le remède le plus efficace est le feu qu'on met par raies.

DES MALADIES DES OS EN GENERAL.

Les principaux accidens auxquels sont exposés les os , sont la contusion, la piqueure, la carie , la fracture , Pankylosc , Pexostose èk la luxation.

LA CONTUSION de l'os s'annonce par le gonflement du périoste , par fa sensibilité , ck fur-tout par la couleur de Pos qui est plus ou moins rouge. Les suites n'en sont pas ordinairement dangereuses ; cependant il survient quelquefois des exostoses ou gonflement de Pos. Quand le périoste a été enlevé , 011 doit presque toujours s'attendre à la suppuration qui fait exfolier Pos , c'est-à-dire , qui en détache quelque partie. Si la contusion a cte violente , Pos devient noir èk souvent se carie.

Les remèdes, que l'on doit appliquer dans les contusions, sont les émolliens dans le commencement de la curation ; 011 la continue avec les résolutifs ; quelquefois même il faut avoir recours au feu. Si l'os étoit à découvert, 011 panscroit la plaie avec les baumes naturels , tel que celui de Fioraventi , la térébenthine , èkc.

LA PIQUEURE de l'os est peu de chose ; le plus grand mal vient de la sensibilité du périoste ; ce qui occasionne un gonflement dans les parties voisines , rarement l'os pique manque de s'exfolier , mais dès que l'esquille ou la portion d'os exfolié tombe , la plaie guérit promptement.

CARIE.

La carie est la gangrène de l'os. Comme l'os jouit d'une espèce de vie , .ainsi que leS autres parties du corps , il doit avoir les instrumens qui Pentretiennent , c'est-à-dire, des fibres , des vaisseaux èk des sucs nourriciers : il doit être par conséquent sujet aux jnenieS maladies , c'est-à-dire , à l'ulcère èk à la gangrène.

L'ULCÈRE de Pos est une solution de continuité avec suppuration. T