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Titre : Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la médecine des chevaux . Orné de soixante & cinq planches gravées avec soin. Par M. Lafosse,...

Auteur : Lafosse, Philippe-Étienne (1738-1820). Auteur du texte

Éditeur : A Paris, chez Edme, libraire, rue des Carmes, au College de Presle. Et chez l'auteur, rue de l'Eperon. M. DCC. LXXII. Avec privilege du roi.

Date d'édition : 1772

Sujet : Cheval -- Anatomie

Sujet : Cheval -- Maladies

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30717049t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : [6]-XI-[1]-XVII-[1]-402-VI p., LXV f. de pl. : ill. ; in-fol.

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Ouvrages de référence

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55623527

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, FOL-TG19-67

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/09/2009

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SPLANCHNOLOGIE. 137

>st composé de la substance corticale 6k de la substance médullaire : cette première est plus

:onsidérable. En général le cervelet est plus dur èk plus ferme que le cerveau. Si l'on

partage le cervelet par une coupe verticale dans toute l'étendue de son lobe moyen, jusqu'à

la moelle allongée , on considère , dans chaque portion , un arrangement fymmétrique

e la substance corticale avec la médullaire , d'où résulte la représentation d'un arbre

épourvu de ses feuilles, ce qui lui a fait donner, par les anatomistes, le nom d'arbre de

vje H est formé par la substance médullaire du cervelet qui , en s'entrelaçant avec la

substance corticale , lui imprime cette figure. Au-dessous du cervelet, 6k de cette portion

de substance médullaire , qui sert de base à l'arbre de vie , que l'on appelle pédicule du

cervelet, se trouve une demi-gouttière, qui n'est autre chose que le troisième ventricule

décrit plus haut.

[C] DE LA MOELLE ALLONGÉE,

La moelle allongée est la troisième partie de la cervelle qui se trouve située inférieure[ ment au cerveau ck au cervelet, couchée le long du corps de l'os sphénoïde, èk le long de l'apophyse cunéiforme de l'occipital. On ne peut la regarder que comme le résultat de la substance médullaire du cerveau èk du cervelet. Afin de la bien considérer , il faut détacher la cervelle du crâne èk la renverser. La moelle allongée s'étend depuis les couches des nerfs optiques jusqu'à la moelle épinière , jusqu'à cet étranglement produit par l'occipital èkla première vertèbre. Sa figure est celle d'un Y grec. C'est elle qui produit les nerfs qui partent du cerveau : outre les nerfs , 011 y observe cinq éminences , dont deux divisées comme en deux branches, font nommées bras ou cuisse : au-dessous, à leur réunion, se voit une éminence annulaire transversale , qu'on a appellée pont de Varole. Au-dessous de cette troisième font placées deux petites éminences peu marquées, il est vrai, èk connues fous le nom d'éminences olivaires. La fin ou le reste de la moelle allongée s'appelle la queue : On distingue, fur cette partie , différentes cannelures èk une demi-gouttière qui verse la sérosité du quatrième ventricule , en partie le long de la moelle épinière.

Nous avons cru devoir nous arrêter ici , èk ne pas entrer dans un plus long détail fur le cerveau ; persuadés qu'il ne falloit présenter aux maréchaux èk aux amateurs de vétérinaire ;<]ue ce qu'il y a de plus exact èk de plus vrai; car ce que l'on auroit pu ajouter de plus eut été inutile pour les uns èk les autres.

Quant à l'usage de la cervelle en général, il est probable [ car on n'a encore rien de bien démontré sur cet objet ] que c'est le siège du mouvement. L'expérience ne le prouve que trop tous les jours. En effet, si dans une opération, ou par quelqu'autre accident, les nerts sont coupés , ne voit-on pas arriver dans le moment une cessation de mouvement : 011 a donc droit d'en conclure l'existence d'un fluide animal, qui , par le moyen des nerfs, : a porter le sentiment aux muscles , èk qui sert à les faire mouvoir.