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Titre : Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la médecine des chevaux . Orné de soixante & cinq planches gravées avec soin. Par M. Lafosse,...

Auteur : Lafosse, Philippe-Étienne (1738-1820). Auteur du texte

Éditeur : A Paris, chez Edme, libraire, rue des Carmes, au College de Presle. Et chez l'auteur, rue de l'Eperon. M. DCC. LXXII. Avec privilege du roi.

Date d'édition : 1772

Sujet : Cheval -- Anatomie

Sujet : Cheval -- Maladies

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30717049t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : [6]-XI-[1]-XVII-[1]-402-VI p., LXV f. de pl. : ill. ; in-fol.

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Ouvrages de référence

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55623527

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, FOL-TG19-67

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/09/2009

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i36 HIPPOTOMIE.

elles font composées d'une substance corticale plus blanche que celle qui est à l'extériei du cerveau , qui , dans son milieu, fait la base de la substance médullaire : les trois autr éminences forment un arrondissement que l'on appelle voûte k trois piliers, l'un deíqUe] se réunit inférieurement avec le fèptum lucidum dans cet endroit ; c'est le moins confìdé rable : les deux autres, situés supérieurement, se portent en arrière en se recourbant ck p s'élargissant, ck forment les cornes de bélier qui, en-dessous produisent les nerfs optiq^ A côté de ces deux piliers, se voient deux bouquets de vaisseaux nommés plexus choroïde accompagné de plusieurs petits points glanduleux grisâtres , lesquels font regardés comme destinés à filtrer l'humeur séreuse qui humecte ces deux ventricules (a).

En détachant cette voûte par le pilier inférieur, òk la renversant en arrière, l'on'apper, çoit sept éminences. Les deux plus considérables , qui font la partie moyenne du cerveau font nommées corps cannelés, à cause de leur figure. Les deux autres éminences, qui se ore'-. sentent au-dessus, portent le nom de nates ck font médullaires. Derrière celles-ci font situées deux petites protubérances qui font corps avec elles ; on ies appelle teftes ; elles font également médullaires , mais de deux tiers moins considérables. Entre les corps cannelés ck les nates, se trouve une petite éminence nommée glande pinéale, laquelle est arrondie & un peu oblongue: elle ne paroît tenir qu'à un faisceau de vaisseaux du plexus choroïdeelle est très dure ôt grisâtre ; si on la fend , on remarque plusieurs petits vaiíîeaux sanguins ck des fibres blanchâtres. Au-dessus de cette glande, se trouve un petit trou nommé anus qui verse la sérosité des ventricules , dont nous avons parlé, dans un troisième ventricule qui règne entre les nates : cette liqueur s'épanche ensuite dans un quatrième qui se trouve au-dessous de la moelle allongée vers la glande pituitaire. Ce quatrième ventricule est assez considérable èk toujours rempli de beaucoup sérosité.

Sur l'os sphénoïde est placé un corps spongieux nommé glande pituitaire de la grosseur d'une aveline ; il est enveloppé d'une très grande quantité de vaisseaux sanguins. J'ai vu dans un cheval, cette glande n'être pas plus grosse qu'un petit pois ; dans un autre, qui étoit immobile , la glande pinéale s'est trouvée auíïì grosse qu'une fève ck squirheuse.

[B] LE CERVELET.

Le cervelet est cette masse qui est située au-dessus du cerveau , ck logé dans l'occìpital Sa figure est bien différente de celle du cerveau. II est plus large fur ses côtés , ressemblant à une pétoncle , arrondi supérieurement , applati inférieurement : quoiqu'il ne soit point divisé comme le cerveau, on y considère néanmoins trois parties bien distinctes , que l'on nomme lobes ; sçavoir , un droit, un gauche 6k un moyen. Ce dernier , qui est le moins large, s'étend depuis l'entre-deux des lobes supérieurs du cerveau , en partant de dessus le corps de la moelle allongée , vient, en formant un demi-cercle , se recourber en arrière ck en-deíïòus fur le même corps de la moelle allongée. Les lobes droit 6k gauche font ■ égaux 6k arrondis ; de façon que le cervelet , dans fa totalité , est plus large qu'il n'e» long. Le cervelet extérieurement n'offre rien de remarquable. De même que le cerveau, 1'

( a ) Pag. 269 , des Elém. de l'art vétér. N.° 305, M. Bourgelat s'exprime ainfi : „ Les glandes qui font dans le crâne. ••• „ des corpuscules d'une forme irrégulière, unies dans les grands ventricules par un prolongement du plexus choroïde; ces corpus j, acquièrent dans certaines circonstances, & quelquefois dans celle de la morve, un volume considérable ; peut-être séparent-i „ laiflent-ils échapper l'humeur dont ces parties sont abreuvées. „ ^ Us,

Cette dernière phrase n'est pas trop claire j après l'avoir lue même avec réflexion, on ne distingue pas trop ce que veut dp • Bourgelat. Il semble cependant faire entendre que l'humeur, séparée par ces corpuscules , peut se répandre par quelque voie * les cavités du nez, & dans les sinus frontaux. Il auroit bien dû indiquer la route que cette humeur viciée & surabondante pour se rendre dans l'endroit où est le siège de la morve ; car aucun anatomiste n'a découvert jusqu'à présent de commun' ^

entre les ventricules du cerveau & les cavités du nez &c Mais quand ce sçavant hippotomiste auroit rencontré ces corpu' ,j

parvenu à un volume considérable dans des chevaux morveux , [ bien qu'ils ne se soient jamais présentés en cet état sous notre *ca 1 auroit-il droit d'en conclure que ce íeroit une fuite de maladie ?