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Titre : Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la médecine des chevaux . Orné de soixante & cinq planches gravées avec soin. Par M. Lafosse,...

Auteur : Lafosse, Philippe-Étienne (1738-1820). Auteur du texte

Éditeur : A Paris, chez Edme, libraire, rue des Carmes, au College de Presle. Et chez l'auteur, rue de l'Eperon. M. DCC. LXXII. Avec privilege du roi.

Date d'édition : 1772

Sujet : Cheval -- Anatomie

Sujet : Cheval -- Maladies

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30717049t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : [6]-XI-[1]-XVII-[1]-402-VI p., LXV f. de pl. : ill. ; in-fol.

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Ouvrages de référence

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55623527

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, FOL-TG19-67

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/09/2009

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ANGÉIOLOGIE. 133

ARTICLE DEUXIÈME.

DES VEINES EN GÉNÉRAL.

Es veines sont des vaisseaux destinés à rapporter au coeur ìe sang qui a été distribué dans toutes les parties du corps par les artères. Leurs situations sont à peu près les nêmes que celles des artères , mais leur nombre est plus considérable ; car non seulement Iles accompagnent les artères ; mais il en est qui sont seules , ce sont pour Pordiìaire les externes , ou celles que l'on apperçoit au-dessous de la peau , 6c où l'on peut saigner. Relativement au cours du sang, il ì^cn est pas des veines comme de l'artère aorte qui se divise , 6c se subdivise en une infinité de ramifications : les veines , au contraire , commencent par de petits vaisseaux qui se rendent dans de plus gros ; ceux-ci dans d'âutres , oui, à leur tour , produisent un gros tronc appelle veine cave.

II est inutile de répéter ici ce que nous avons dit plus haut de la différence qu'il y a entre les artères 6c les veines. Je dirai simplement que les veines sont composées de trois tuniques : la première, la plus extérieure, est membraneuse, 6c d'un tissu de fibres serrées, k. rangées en tout sens : la deuxième est cellulaire, 6c ne mérite pas le nom de membrane ; elle unit simplement la première avec la troisième, qui est veloutée. L'inspection de cette troisième membrane intérieurement est à peu près de la même nature que celle des artères j on y distingue de même une liqueur mucilagineuíè qui induit la paroi interne de ces vain 1 eaux.

Les veines n'ont point, comme les artères , le mouvement de systole 6c de diastole , mouvement qui sert au cours du sang ; mais les veines sont entre-coupées intérieurement, d'espace en espace , de petites cloisons membraneuses nommées valvules , faites en manière de panier de pigeon , 6c posées en dedans de la veine ; de façon que le sang des extrémités, cn remontant, affaisse cette soupape, mais ce fluide, par son poids, couvre cette valvule, 6c cn bouche totalement le passage.

11 y a ordinairement trois valvules ensemble qui occupent chacune un tiers du vaisseau, ferment totalement le passage au sang , 6c l'empêchent de rétrograder. Elles ne. se trouant pour Pordinaire que dans les veines des extrémités, dans quelques-unes de la tête , fons les jugulaires , proche le col, presque à sa partie moyenne ; les principaux troncs n'en ont pas.

^es veines s'anastomosent avec les artères , ce qui a fait dire qu'elles étoient une continuation des dernières ; il est certain au moins que dans les injections les plus fines, l'on ^couvre non seulement des vaisseaux lymphatiques injectés , mais même les veines.

h faut distinguer trois espèces de veines , qui sont les veines pulmonaires , la veine cave 5 6c la veine porte. La première apporte le sang qui a été distribué au poumon ; la sixième rapporte le sang de presque toute I'habitude du corps ; la troisième reçoit le ang des mésenteriques, de la rate , 6c va se rendre au foie.

DELA V E L N E CAVE.

lh VEINE CAVE, qui reçoit le sang de presque toute I'habitude du corps , s'étend Pll]s la partie antérieure des côtes jusqu'à la cinquième vertèbre lombaire, quelquefois

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