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Titre : Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la médecine des chevaux . Orné de soixante & cinq planches gravées avec soin. Par M. Lafosse,...

Auteur : Lafosse, Philippe-Étienne (1738-1820). Auteur du texte

Éditeur : A Paris, chez Edme, libraire, rue des Carmes, au College de Presle. Et chez l'auteur, rue de l'Eperon. M. DCC. LXXII. Avec privilege du roi.

Date d'édition : 1772

Sujet : Cheval -- Anatomie

Sujet : Cheval -- Maladies

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30717049t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : [6]-XI-[1]-XVII-[1]-402-VI p., LXV f. de pl. : ill. ; in-fol.

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Ouvrages de référence

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55623527

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, FOL-TG19-67

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/09/2009

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So H I P P O T O M I E.

a.° D tf P £ T I T O B L I Q U E.

Le petit oblique, ou oblique ascendant, est celui que l'on trouve dessous le précédent, il

est ainsi nommé, à cause que les fibres montent. 11 a son attache alà crête des os des

iles (a) , un peu intérieurement. II est en partie tendineux 6c en partie charnu à son origine

ensuite les fibres charnues montent en rempânt le long de la lèvre interne des Cartilages

des sept fausses côtes, fans s'y attacher, 6c de quelques-unes des vraies, puis il va s'attacher

au cartilage xiphoïde. La partie aponevrotique de ce muscle est très large dans fa partie

moyenne, 6c va se confondre avec celle du grand oblique, pour former une bande tendis

neuse, que l'on appelle la ligne blanche : c'est dans le milieu de cette ligne que se trouve le

cordon ombilical. Ce muscle est percé, de même que le transverse, postérieurement, pour

laisser passer les cordons spermatiques. Son usage est d'attirer la poitrine vers le bas-ventre,

lorsqu'ils agissent ensemble ; 6c de la tourner à droite 6c à gauche, quand ils agissent

séparément.

3.° DU M U S CL E DR O I T.

Le muscle droit, ainsi nommé à cause de la direction de ses fibres, depuis le thorax vers le baísin, a son attache sixe dans toute son étendue par plusieurs petites portions , dont la première prend son origine au-dessous du muscle transversal du sternum , va en s'élargissant fur les cartilages des cinq dernières vraies côtes , 6c fur celui du sternum , 6c en augmen-. tant, vers la partie moyenne du bas-ventre ; ensuite il diminue 6c va s'insérer à la partie antérieure de l'os pubis. Ce muscle , dans presque toute son étendue , est coupé par différentes petites bandes tendineuses, que l'on appelle énervations , lesquelles font au nombre de onze (Z>) ". elles forment comme autant de muscles. Ces énervations commencent vers la septième côte , 6c ne finissent que vers la région lombaire : ce font ces énervations qui servent de point fixe, quand toutes les différentes portions de ce muscle se contractent. 11 en est de ces muscles comme des muscles digastriques , dont les ventres , en se contractant ensemble, sont obligés de rapprocher leurs tendons vers la ligne de direction.

L'usage du muscle droit, est de rapprocher simultanément, 6c la poitrine, 6c le bassin, vers la partie moyenne de l'abdomen.

4° D U MUSCLE TRANSVERSE.

Le muscle transverse est le dernier des muscles du bas-ventre, il est ainsi nommé à cause de ìa direction de ses fibres qui paroissent couper le bas-ventre transversalement. II a son attache, par des portions charnues, aux apophyses transverses des vertèbres des lombes , aux bords internes des cartilages des côtes jusqu'à l'appendice xiphoïde ; ensuite , ses fibres deviennent tendineuses, 6c se portent en droite ligne vers la ligne blanche (c). L'usage de ce muscle , en agissant avec son congénère , est de rapprocher les fausses côtes les unes des autres , ainsi que quelques-unes des vraies ; 6c par conséquent de diminuer la capacité de l'abdomen ; un muscle ne sçauroit agir seul sans mettre en mouvement son congénère.

(à) M. Bourgelat m'étònne íoríqu'il dit, pag. iWeïérnX de'Vart vétér. que ce muscle & le précédent n'ont aucune attache fixe. •. ..A..-~-■■'-■■•■/■ ■ -•;■••'- '■■'-■ -■■-...-...■■

(b ), Et non pas .neuf, comme le dit M. Bourgelat, -pag. 164. Quant aux muscles pyramidaux que le même auteur admets nombre de deux, mais qui quelquefois est unique ; je n'en ai jamais vu , & personne , que je sçache, n'en a trouvé dans le cheval' ils existent dans l'jhomme chez lequel on.le voit quelquefois manquer. .

(. c ) M. Bourgelat fe trompe , lorsqu'il dit, Elém. de ïart vétér. pag. \6z, 163 , que les attaches de ce muscle, les plus fìxeS' sontpar une aponévrose,parce"qu.' Une aponévrose, résultant d'une partie charnue,n'est pas le principe de la contraction