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Titre : Quand même ! : bulletin mensuel d'études sociales et d'action catholique

Éditeur : [s.n.] (Angers)

Date d'édition : 1910-04-10

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846310f

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846310f/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 4729

Description : 10 avril 1910

Description : 1910/04/10 (A8,N81).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55613629

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-20905

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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(l'Aimé... Si» «I 10 Avril 1010

BULLETIN MENSUEL

D'ÉTUDES SOCIALES & D'ACTION CATHOLIQUE L'APPRENTISSAGE

I. — La Crise.

J'ai lu naguère, dans une revue, cette phrase : « Il n'y a plus d'apprentis ! » C'est un cri d'alarme. Est-ce la constatation d'un fait ou la vue pessimiste de patrons momentanément aux abois? Ce qui semble certain, avant examen, c'est que la formule est trop absolue pour être exacte. Il doit y avoir, et il y a sûrement encore des apprentis. M, G, Picot, membre de l'Institut, dont la compétence est indiscutée en cette matière, écrivait dans la Revue hebdomadaire du 56 juin 1909 : « A entendre les pessimistes, il n'y aurait plus d'apprentis. C'est là un de ces jugements exagérés qui, jetés dans la dis cussion, sont acceptés sans contrôle et passent pour des vérités acquises. Ce qui est vrai, c'est que le nombre est inférieur aux besoins, c'est que les moeurs et les lois ont contribué à le restreindre, et qu'il faut faire de grands efforts pour le relever... » Et réminent auteur passe en revue un certain nombre de professions où l'apprentissage est toujours en honneur. Ainsi les ciseleurs, les bronziers, les bijoutiers, les horlogers, les maroquiniers et, en général, ceux qui fabriquent Yarlicle de Paris savent encore recruter et former des apprentis. La grande industrie parisienne elle-même a fait, en faveur de l'apprentissage, des effor^^iamèS^Ahwi, l'imprimerie Chaix a organisé, dès 1863, un en^é^gnemenîAp>rô|eKsionnel qui a préparé d'habiles compositeurs. LjÛ;fî/anufac\ure^^nristofIe a, pour ses