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Titre : Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. [Volume 1] / par l'abbé Guillotin de Corson,...

Auteur : Guillotin de Corson, Amédée (1837-1905). Auteur du texte

Éditeur : Fougeray (Rennes)

Date d'édition : 1880-1886

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30559863j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 6 vol. ; in-8

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55606x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-Lk3-1124

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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pas, et ftlt excommunie avec tous les évéques qui lui étaient attachés. On dit que les habitants de ilol chassèrent eux. mêmes de leur ville cet indigne prélat, qui se réfugia au Mont Saint-Michel vers l'an 1076».

Le Chapitre de Dot élut alors archevêque l'un de ses membres, saint Gilduin, fils de Rivallon, seigneur de Combour, et neveu de l'archevêque Ginguend. II était encore trèsjeune, et n'osant se charger d'un aussi lourd fardeau, il alla trouver à Rome Grégoire VII, le priant de nommer à sa place Évcn, abbé do Saint-Melaine, qui l'accompagnait dans ce voyage il revint lui-même en France et mourut en l'abbaye de Saint-Père do Chartres, où de nombreux miracles illustrèrent son tombeau; sa fête se célèbre le 27 janvier. XX. Éven, abbé do Saint-Melaine, fut, en 1070, sacré archevêque de Dol par Grégoire VII lui-même. Ce saint Pape l'autorisa provisoirement à porter le pallium. Éven conserva l'administration de son abbaye, mais il fut bientôt, comme archevêque, attaqud par le méchant Johonée qui, avec le secours du roi d'Angleterre, ne cessait de harceler les Dolois; puis par l'archevêque de Tours, mécontent do la faveur dont il jouissait à Rome. Lo prélat do Dol se débarrassa des attaques de Johondo, mais il fut moins heureux contre son second adversaire. Le Concile de Saintes ordonna à tous les évéques bretons de reconnaîtra l'archevêque de Tours pour leur métropolitaid. Éven mourut peu do. temps après, le 2o septembre 1081; son corps fut inhumé a Rennes dans l'abbaye do SaintMelaine, et l'on plaça dans son tombeau l'inscription suivante, gravée sur une lame de plomb s

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