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Titre : Quand même ! : bulletin mensuel d'études sociales et d'action catholique

Éditeur : [s.n.] (Angers)

Date d'édition : 1904-12-25

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846310f

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846310f/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 25 décembre 1904

Description : 1904/12/25 (A2,N17).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG49

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5558603c

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-20905

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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2e Année.

\° 17 25 Décembre 1904.

NOËL

Les Leçons do la, Grèclie

« Le Sauveur du monde nous est né aujourd'hui, et vous Le recon. naîtrez à ce signe : vous trouverez un enfant enveloppé de langes, couché dans une crèche. » (Luc, n, 12.)

// n'y a rien de plus vain que les moyens que l'homme recherche pour se faire grand. Il se trouve tellement borné et resserré en lui-même, que son orgueil a honte de se voir réduit à ces limites si étroites. Mais comme il ne peut rien ajouter à sa taille ni à sa substance, il lâche de se repaître d'une vaine imagination de grandeur en amassant autour de lui tout ce qu'il peut. Il pense qu'il s'incorpore pour ainsi dire à lui-même toutes les richesses qu'il acquiert; il s'imagine qu'il s'accroît en élargissant ses appartements magnifiques, qu'il s'étend en étendant son domaine, qu'il se multiplie avec ses titres, et enfin qu'il s'agrandit en quelque façon par cette suite pompeuse de domestiques qu'il traîne après lui pour surprendre les yeux du vulgaire. Cette femme vaine et ambitieuse, qui porte sur elle la nourriture de tant de pauvres et le patrimoine de tant de familles, ne se peut considérer comme une personne particulière. Cet homme, qui a tant de charges, tant de titres, tant d'honneur, seigneur de tant de terres, possesseur de tant de biens, maître de tant de domestiques, ne se comptera jamais pour un seul homme... Ht c'est pourqitoi les puissants et les superbes du monde ont trouvé notre Sauveur trop dénué; sa crèche les a étonnés, sa pauvreté leur a fait peur.

Mais, au 'contraire, si nous voulons raisonner par les véritables principes, nous trouverons qu'il n'est rien de plus digne d'un Dieu venant sur la terre, que de confondre par sa pauvreté le faste ridicule des enfants d'Adam, de les désabuser des vains platsirs qui les enchantent, et enfin de détruire, par son exemple, toutes les fausses opinions qui exercent sur le genre humain une si grande et si injuste tyrannie. Allez à iélable, à la crèche, à la misère de ce Dieu-Enfant. Ce n'est point sa pauvreté et son indigence qui l'a privé des délices : Il les a volontairement rejelées. Ce n'est point sa faiblesse, ni son impuissance, ni quelque coup imprévu de la fortune ennemie qui l'a jeté dans la pauvreté, dans les douleurs et dans les opprobres : Il a choisi cet état. Il a donc jugé qiie ces biens, ces contentements, celte gloire, cette grandeur fausse et imaginaire était indigne de Lui et des siens.

liossuKT. (Sermon sur la Nativité, 3« point.)