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Titre : La France illustrée : géographie, histoire, administration, statistique, etc.. Tome 6 / par V.-A. Malte-Brun,...

Auteur : Malte-Brun, Victor-Adolphe (1816-1889). Auteur du texte

Éditeur : J. Rouff (Paris)

Date d'édition : 1897

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341864307

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. et 1 atlas : ill., pl., cartes, portrait ; in-4

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5558488s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-L15-56 (G,6)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/08/2009

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20 LA FRANCE ILLUSTRÉE

Le général siamois en partit aussitôt, mais seul.

Quant à Norodom, il fut couronné à Oudong, en présence du chef d'élat-major du coi mandant de la Cochinchine.

Les affaires de notre colonie naissante étaient en excellente voie, grâce à l'adminisir tion sage el éclairée de l'amiral de La Grandière, lorsqu'elle courut en France de eran l dangers.

Les ambassadeurs de Tu-Duc offraient de la racheter au prix d'un certain nombre 1 millions.

Grâce au Ministre de la marine, le comte de Chasseloup-Laubat, ce honteux marché n'aboutit pas.

Revenuede celle alerte, la Cochinchine continua sa marche progressive vers la prospérité Son régime fluvial, admirablement aménagé, contribua à en assurer la richesse. La pacification du pays, servie par une habile politique, marcha en raison directe de sa prospérité matérielle.

Les derniers pirates furent anéantis dans la Plaine-des-Joncs après une série de pelils combats, et notre vieil adversaire, Quan-Dinh, fut enfin tué au combat de Kien-Phuc. le 20 août 1864.

Aussi l'amiral de La Grandière put-il quitter la colonie, fier de l'oeuvre qu'il avait accomplie.

Sous le gouvernement de son successeur, l'amiral Iloze, un nouvel aventurier entra en scène.

Ce personnage se prétendait frère de Ong-Duong, père de Norodom, et avait nom Pu-Combo. Comme personne n'ajouta créance à ses dires, il en appela aux armes el révolutionna le district de Tay-Ninh, dont l'inspecteur se fit bravement tuer en essayant de ramener ses administrés à l'obéissance, ainsi qu'un autre officier parti pour le venger à la tête d'une petite colonne d'opérations, el qui trouva la mort dans le combat de Rac-Vinh.

La garnison de Tay-Ninh, portée à 500 hommes, prit enfin l'offensive.

Après une série de marches et de contre-marches, sous un soleil de plomb el à travers des rizières inondées, opérations entrecoupées par des combats acharnés à Tong-Keou,à Tra-Vang, à Ba-Vang, Pu-Combo fui définitivement chassé de la Cochinchine.

Il essaya alors de fomenter une insurrection au Cambodge.

D'après nos Traités, nous devions à son souverain aide et protection.

Une colonne pénétra donc au Cambodge derrière Pu-Combo et se lança à sa poursuite.

Celui-ci se déroba et vint se présenter devant Oudong, où il trouva 200 hommes qui lui infligèrent un sanglant échec le 17 décembre 1866.

Il fit encore une tentative malheureuse sur Pnom-Penh, mais fut mis en pleine déroute et rejeté sur la rive gauche du Mékong.

Pendant ce temps, d'autres colonnes battaient les insurgés à Anco, à Prec-Nliom, a Can-Nhang.

Cette brillante série d'éclatants faits d'armes eut pour conséquence la pacification a peu près complète du Tay-Ninh.

Les papiers dont on s'était emparé pendant la durée des opérations militaires perniuen d'établir la connivence de la cour de Hué avec les rebelles.