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Titre : La France illustrée : géographie, histoire, administration, statistique, etc.. Tome 6 / par V.-A. Malte-Brun,...

Auteur : Malte-Brun, Victor-Adolphe (1816-1889). Auteur du texte

Éditeur : J. Rouff (Paris)

Date d'édition : 1897

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341864307

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. et 1 atlas : ill., pl., cartes, portrait ; in-4

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5558488s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-L15-56 (G,6)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/08/2009

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COLONIE DE LA COCHINCHINE 13

La province de Bien-Hoa renferme plusieurs carrières d'une pierre tendre, qui contient les oxydes de fer et durcit rapidement à l'air.

Il existe aussi des briqueteries et des poteries.

Les Annamites travaillent un peu le fer, le cuivre, l'argent et l'or.

Ils savent même fondre d'assez grosses pièces de bronze.

Ils distillent le riz el en font une espèce de liqueur qu'on appelle vin du Donnai, qui est très renommée et dont on apporte de grandes quantités dans la province du Nord.

Le Port et la Rivière de Saïgon sont ouverts au commerce de toutes les nations et les navires ne sont soumis qu'à un droit d'ancrage.

La valeur du commerce maritime de la Cochinchine effectué par des navires au long cours peut être évaluée approximativement à une centaine de millions de francs par an.

Sur ce chiffre, une quarantaine de millions proviennent des importations.

Pour le vin, le sucre blanc, quelques objets confectionnés, les planches, l'opium et l'horlogerie, les Européens absorbent la moitié des importations.

La masse du peuple consomme surtout du thé, des médecines, du papier, des fruits, des porcelaines, et diverses denrées venant de la Chine.

Il esl bon de remarquer que les négociants français ne devraient envoyer à Saïgon, pour la navigation des Mers de la Chine, que des navires de 300 à 400 tonneaux, mâles en brickgoélette el bons marcheurs. Dans ces conditions de gréement, l'équipage est peu nombreux et le navire fait des traversées fort courtes.

Voies €lc couiiuuuication. — Les roules ou tronçons de route de grande et de petite communication ont une longueur totale de plus de 3,000 kilomètres.

Les principales de ces routes sont parcourues par des courriers, qui ont des stations ou trams, où le voyageur peut trouver quelques rafraîchissements.

Outre ces voies de communication, il existe encore un grand nombre de chemins de culture d'un intérêt purement communal, praticables aux piétons et aux voitures à buffles. La plupart ne sont que des sentiers, changeant fréquemment de direction; souvent même us n'ont servi qu'à des besoins momentanés, et ils disparaissent, soitque la saison des pluies les détériore, soit que la végétation s'en empare, pour faire place à d'autres créés pour desservir de nouveaux intérêts. Leur nombre peut être évalué à 3,000.

Un chemin de fer de 72 kilomètres conduit de Saïgon à Mylho.

En dehors des grandes artères fluviales qui, au nombre de 6, traversent la Cochinchine, reseau delà navigation intérieure peut être évalué à environ 11,000 kilomètres; il secome de : 4,15 rivières ou arroyos navigables ou flottables en trains; 800 rechs ou petits cours u; dont la plupart ne sont navigables qu'à marée haute; enfin 40 canaux. Les principaux canaux sont : LeCanaldeChaudocàHalien; Lc Canal de Long-Xuyen au Rach-Gia;