Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 47 à 47 sur 971

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La France illustrée : géographie, histoire, administration, statistique, etc.. Tome 6 / par V.-A. Malte-Brun,...

Auteur : Malte-Brun, Victor-Adolphe (1816-1889). Auteur du texte

Éditeur : J. Rouff (Paris)

Date d'édition : 1897

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341864307

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. et 1 atlas : ill., pl., cartes, portrait ; in-4

Format : Nombre total de vues : 971

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5558488s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-L15-56 (G,6)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/08/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE 39

ARRONDISSEMENT DE SAINT-YRIEÎX

SAIWT-YKHÎIX— (long.N. 45°30'37";— long.0.1"8'7";— ail.357m.; — à 317 kilom. S.-O. de Paris par la roule; à 442 par la voie ferrée; à 41 kilom. S. de Limoges) — (Altanum). Ville de 8,711 habitants; — chef-lieu d'arrondissement el de canton; sous-préfecture; conseil d'arrondissement; circonscription électorale; —collège communal; inspection primaire; — bureau des postes et télégraphes; — perception des finances; — conservation des hypothèques ; — établissement hospitalier; — tribunal de première instance; justice de paix; prison ; — gare où se croisent les lignes de Limoges, de Brive, de Périgueux ; •— sur la Loue. Saint-Yrieix doit son origine à un ancien Monastère, qui fut, dit-on, fondé en cet endroit, vers la fin du vic siècle, par Yrieix, natif de Limoges.

Le nom de celle ville est cité quelquefois dans l'histoire.

C'est à Saint-Yrieix que les princes protestants établirent leur quartier général lors de la jonction de Coligny el des Allemands amenés par Wolfang de Bavière.

Depuis le commencement des troubles, la Réforme avait des partisans dans la ville. « Le 25 janvier 1561, dit P. de Jarrige, en son Journal manuscrit, ceux de la religion nouvelle firent la cène en la forme de Genève, en la présente ville; el fut faite en la maison appelée communément gyrounie, appartenant à Me Paul Gentilz, viguier de ladite ville, où assisloient trois ministres, cl ledit même jour, après icelle faite, fut reçu ministre Yrieix Uenlilz, lequel avait été chanoine en l'église de ladite ville el curé de Sainl-Sulpice. » Pendant les guerres de la Ligue, la ville de Saint-Yrieix tint pour le parti du roi. Elle élail commandée par Louis, fils de Pierre-Buffière de Chambarel. En 1591, Louis de Pompadour et Henri Desprelz de Montpezat, qui étaient gouverneurs pour la Ligue dans le Limousin el dans les provinces voisines, vinrent à la tête d'une forle armée mettre le siège devant la place. Louis de Chambarel donna promplement connaissance de sa situation à Charles Turquanl, que le roi avait envoyé auprès d'Anne de Lôvis de Venladour, gouverneur du Limousin, pour calmer les troubles de la province. Turquant réunit en toute hâte 400 hommes de cavalerie el 600 d'infanterie. Mais la discorde se mit dans ce corps de troupes. De jeunes gentilshommes sans expérience et sans talent s'arrogèrent, en vertu de leur noblesse, le commandement de l'expédition, et engagèrent imprudemment le combat. Enveloppés par les Ligueurs, les Royalistes se laissèrent pousser dans des marais bourbeux et profonds. Un grand nombre de personnages de distinction périrent dans la déroute, et, parmi eux, Cbâleauneuf, Rocheforl père el fils, Gabriel de Rie, de La Coste de Mésière, gouverneur de la Marche, le comte de La Rochefoucauld. Celte facile victoire ne profila point aux Ligueurs. Chambarel soutint trois assauts successifs et força Pompadour et Montpezat à se retirer après vingt jours de siège réglé. La ville resta au pouvoir de Henri IV.

En 1594, « arrivèrent devant la ville de Saint-Yrieix 2,000 croquants qu'on appelait vermine. Us sommèrent la garnison de vider, ainsi qu'elle l'avait promis. Celle-ci leur fit donner a boire pour les calmer et fit mettre dans le vin du sel et de la chaux, qui en tuèrent une centaine. »