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Titre : La France illustrée : géographie, histoire, administration, statistique, etc.. Tome 6 / par V.-A. Malte-Brun,...

Auteur : Malte-Brun, Victor-Adolphe (1816-1889). Auteur du texte

Éditeur : J. Rouff (Paris)

Date d'édition : 1897

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341864307

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. et 1 atlas : ill., pl., cartes, portrait ; in-4

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5558488s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-L15-56 (G,6)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/08/2009

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36 LA FRANCE ILLUSTRÉE

Le 24 février, le colonel Archinard prend ses dispositions pour l'attaque du Tala de Daugautiguela.

L'artillerie a bientôt fait deux brèches dans la Muraille, et un clairon, placé dans le Mirador de Sido, sonne la charge qui est répétée par les clairons de toutes les compagnies.

Nos braves officiers s'élancent en tête de leurs hommes et bientôt tous se ruent avec intrépidité à l'assaut des Retranchements ennemis.

Un combat corps à corps ne tarde pas à s'engager dans les Rues du village, pendant que les deux partis se fusillent du haut des terrasses des Maisons.

Grâce à l'héroïsme de nos officiers, nous restons enfin maîtres de la position et l'ennemi s'enfuit en désordre poursuivi par les spahis.

Ce succès, qui nous coûtait cher, eut du moins pour résultat d'arrêter net l'effervescence qui commençait à se propager dans le Baninko, car le commandant supérieur put parcourir la province, les jours suivants, sans rencontrer de résistance nulle part.

Quelques jours plus tard, en mars, la Citadelle de Kinian tombait en notre pouvoir, et nous.la remettions aux mains de Thieba, dont nous faisions ainsi un ami de la France. A la suite de ces opérations, les cercles de Segou et de Sansanding sont réorganisés. Les opérations semblaient terminées lorsque surgirent de nouvelles complications. Livré à lui-même, Samory eût peut-être respecté les Traités qu'il avait signés. Mais des négociants anglais vinrent commercer dans ses Etats, et son altitude envers nous prit le caractère d'une hostilité ouverte.

Samory, effrayé par des dangers imaginaires, fit alliance avec Ahmadou, le sultan de Segou.

Des papiers trouvés lors de la prise de Nioro établirent la connivence qui existait entre lui, ce prince, Ali-Boury, Abdoul-Boubakar, et tous les ennemis de la France.

La rapidité des opérations du colonel Archinard dans le Kaarla vint déjouer tous ces projets.

Au Sénégal, le colonel Dodds avait su vivement mettre les révoltés à la raison. Le colonel Archinard, afin de bien établir les situations respectives, demanda comple de ses actes à Samory, qui répondil insolemment, nia les anciens Traités el refusa de se rendre à l'entrevue qui lui était offerte à Siguiri, sur le Niger.

Le commandant supérieur se décida donc à marcher contre lui avec les admirables troupes aguerries par maints combats qu'il avait l'avantage de commander. Le 28 mars, il est à Siguiri. Le 30 mars, sa colonne traverse le Niger.

Ses forces étaienl de 400 hommes de troupes régulières.et de 600 auxiliaires. Le 7 avril, nous occupons sans coup férir la position de Kankan. Le même jour, une colonne volante franchit le Milo et campe à Dabadougou. Le 8, nous livrons un combat au Ravin de Koukouna. Le 9, nous avons un nouvel engagement au Marigot de Diamou.

Le même jour, nous entrons dans Bissandougou, que Samory vient d'abandonner pour se retirer sur Sanancoro.

Nous ne pouvions l'y suivre, faute de vivres et de munitions, mais surloul faute d'effectif.

Notre colonne retourna vers Kankan, où elle rentra le 12, harcelée par les partisans de Samory qu'enhardissait notre mouvement rétrograde.