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Titre : La France illustrée : géographie, histoire, administration, statistique, etc.. Tome 6 / par V.-A. Malte-Brun,...

Auteur : Malte-Brun, Victor-Adolphe (1816-1889). Auteur du texte

Éditeur : J. Rouff (Paris)

Date d'édition : 1897

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341864307

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. et 1 atlas : ill., pl., cartes, portrait ; in-4

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5558488s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-L15-56 (G,6)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/08/2009

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10 LA FRANCE ILLUSTRÉE

le déparlement de Conslantine; des Beni-Mzab, dans le département d'Alger; des OuladSidi-Cheickh, dans le déparlement d'Oran.

Les Oasis, arrosées par l'eau des sources, des torrents intermittents, surtout par celle des puils artésiens, produisent des dattes, principale nourriture des habitants, un peu de blé, d'orge et de maïs, quelques raisins, des figues, des légumes de diverses espèces et souvent d'une grosseur prodigieuse quand l'action de l'eau se joint à celle d'un soleil de flamme. L'industrie saharienne fournil des tissus de laine et de coton, des ustensiles de ménage, des nattes, des poteries grossières, des outres, des sels, des bâts.

De nombreux puits artésiens.y ont élé creusés dans ces dernières années et l'on a obtenu de superbes résultais, notamment dans le groupe d'Oasis de l'Oued-R'ir.

Chaque fois que la sonde, comme jadis la baguette de Moïse, fait jaillir une nappe nouvelle, les indigènes applaudissent nos vaillants ingénieurs-puisatiers, et ils ont raison, car l'eau, c'est la vie pour les Oasis dont les palmiers aiment à avoir la tête dans le feu et les racines dans l'humidité.

Il est à désirer que la sonde soit portée sur tous les points du Sahara algérien où l'on pourra constater la présence des nappes souterraines.

Sur les points où Peau existe, verdissent de riantes Oasis. D'autres naîtront partout où l'élément liquide jaillira du sol.

Certains spéculateurs ont, dans ces derniers temps, essayé de vendre à des actionnaires naïfs les sables du Sahara. Mieux vaudrait acheter des châteaux en Espagne, car bien utopiste serait celui qui prétendrait acclimater dans celle morne région une population européenne. Cependant quelques hardis Français y ont commencé des travaux de colonisation. Puissent-ils réussir dans leur courageuse entreprise !

Cours d'eau ou Oued. —Malgréles Chaînes de Montagnes qui le sillonnent de l'Ouest à l'Est ellui donnent un aspect aussi tourmenté, le Tell algérien n'offre aucun cours d'eau qui puisse être comparé aux fleuves majestueux, réguliers et tranquilles qui portent la vie, l'industrie et la fécondité du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest de la métropole.

Le Chélif, qui Irône cependant au-dessus des autres rivières algériennes, égale à peine l'un des affluents de nos grands fleuves de France. Il ne vaut pas la Durance. Le comparer même à l'Àrdèche serait lui faire encore trop d'honneur.

Les rivières algériennes, larges el gonflées pendant la saison des pluies, ne conservent pour la plupart, en élé, qu'un mince filet d'eau que l'évaporalion diminue, et qui disparait souvent entre les racines des tamarins et des lauriers-roses.

Elles ne sont pas navigahles.

C'est à peine si de 1res rares cours d'eau peuvent être remontés jusqu'à quelques kilomètres de leur embouchure.

Pour remédier à celle irrégularité, on a construit de nombreux barrages qui arrêtent en hiver les eaux fugitives et les distribuent en élé au sol assoiffé.

Les plus importants de ces Barrages sont ceux du Hamiz, du Chélif, de l'Habra et de la Djidiouia.

La Chaîne tellienne envoie à la Méditerranée, de l'Ouest à l'Est : L'Oued-Adjeroud ou Oued-Kis;

La Mouïla, qui, dans le Maroc, porte le nom d'Isly, immortalisé par la victoire du maréchal Bugeaud ;