416
MAI.OKIQOJK.—HAAMIICK
. Dans la rue Midlmt-Pacha, quartier K. Ë., l'ancienne église Saint Dimilri, aujourd'hui mosquée Kassimié-Djami.
Celle mosquée contient le tombeau de Saint Diiuilri et ses reliques que les Turcs laissent librements vénérer par les Grecs.
Plus haut, la Citadelle occupe l'emplacement de l'ancienne Acropole, devenue plus tard Y Eplapirgion ou cliAleau des Sept Tours appelé par les Turcs Yédi-Koulé-Kalessi. Ce château date du temps des Vénitiens. Il sert aujourd'hui de prison et est en partie habité par des pauvres familles turques.
Près du boulevard Hnmidié, un portique à quatre colonnes corinthiennes, reste des Propylées de l'Hippodrome.
Nous recommandons enfin l'ascension du Mont Korliach dont les deux tiers du chemin peuvent se faire à dos de mulet. Du sommet la vue s'étend sur la presqu'ile de Chalcidique,le Mont-Athos, l'Olympe et le Rhodope.
Baalbek
Vue générale de Baalbek,, voir page 348.
Voir aussi pag-e 347. Chemin de fer Damas-Hama et Prolongements :
Ligne Beyrouth (Itiiyak) à Damas page 352 et Bayak (llatilhck) à Alep, page 351.
Baalbek, en l'an 034, devint ville musulmane et resta sous la domination arabe jusqu'à la conquête turque (1517), mais avant cette époque, la chrétienté de Baalbek eut à compter avec l'hostilité des païens, même après la suppression du culte de Venus par Constantin et que Théodose eût renversé le grand Temple et bail une église avec ses débris.
Aujourd'hui cette ville compte environ 2500 habitants dont 2/5 Musulmans, 2/5 Méloualis cl. 1/5 chrétiens la plupart Grecs catholiques.
Avant d'arriver à la gare on voit un monument funéraire KoubelBouris.
De la gare à la ville, (1, ISO'" d'altitude) il faut environ 15 minutes. Le chemin longe la colline du Cheikh Abdallah qui s'étale au pied de l'Anll-Liban.