10> Année. N° 109. 10 Août 1912,
BUMrETlft MENSÛEIr
D'ÉTUDES SOCIALES & D'ACTION CATHOLIQUE
LE PROJET DUB1EF SUR L'ENSEIGNEMENT FOSTSGOLAIRB
4° Motifs d'Inquiétude (suite)
b) La liberté, vaudrait mieux que l'obligation pour conjurer la crise.
Examinons maintenant si la liberté ne pourrait pas suflire à résoudre la question de l'enseignement professionnel.
La Belgique Ta résolue ainsi, et M. Jacques Siegfried en convient. Voici, en effet, ce qu'il dit à cet égard dans ce même article de la Revue des Deux Mondes du 1er septembre 1906 :
La Belgique est le pays .qui contient proportionnellement le plus grand nombre d'écoles de commerce de tous les degrés et de cours commerciaux. On pourrait presque dire que cet enseignement y est exubérant ; il y a concurrence' entre les pouvoirs publics, l'initiative privée et les associations religieuses ou industrielles.
Puis, il fait un éloge de deux pages, et ensuite — et c'est ici que je ne comprends plus — il conclut en iaveur de l'obligation I Voici toujours du Jacques Siegfried :
Pour résumer d'un mot l'ensemble de l'enseignement commercial des femmes eh France, nous dirons qu'il a fait de grands progrès; qu'il est encore susceptible d'utiles développements; qu'il est en voie de les réaliser, et qu'en tout cas, aucun autre pays ne peut en offrir l'équivalent.