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Titre : Quand même ! : bulletin mensuel d'études sociales et d'action catholique

Éditeur : [s.n.] (Angers)

Date d'édition : 1911-05-10

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846310f

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846310f/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 4729

Description : 10 mai 1911

Description : 1911/05/10 (A9,N94).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55565250

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-20905

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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BULLETIN MENSUEL

D'ÉTUDES SOCIALES & D'ACTION CATHOLIQUE

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« Aujourd'hui (y mai), les Illctis d'Anjou vont banqueter an Grand-Séminaire.

(l'est à dessein qu'ils ont choisi celte propriété volée aux catholiques,

La Franc-Maçonnerie a toutes les impudences.

dette grossière inconvenance appelle une protestation.

Nous relevons cette insulte gratuite.

Honnêtes gens de tous les partis... un seul mot pour qualifier cet acte honteux : Goujaterie !

LA JEUNESSE CATHOLIQUE. »

Cette alHche, placardée sur les murs d'Angers, annonçait aux honnêtes gens, en même temps que la tenue du Premier Congrès des Bleus d'Anjou, les agapes maçonniques ou maçonnisantesqui devaient glorieusement le couronner sous les ombrages de notre ancien GrandSéminaire. La Maçonnerie a l'habitude de ces délicatesses : on s'indigne, mais on ne s'étonne pas qu'elle ait voulu corser son banquet en y ajoutant le piment d'une profanation. Ils étaient, paraît-il, 1.400 convives, triés sur le volet parmi les princes de l'aristocratie du Bloc : ce qui n'empêcha pas les orateurs de porter la santé du peuple et de la démocratie. Le peuple, et pour cause, avait été rigoureusement consigné à la porte. Il n'eut même pas la consolation platonique de voir ses maîtres manger. « Il y a dans l'air, écrit le narrateur