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Titre : Les Chantiers de l'Exposition universelle de 1889 : revue bi-mensuelle du commerce et des industries se rattachant à l'Exposition

Auteur : Exposition internationale (1889 ; Paris). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1888-08-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32740120k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32740120k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : Nombre total de vues : 440

Description : 01 août 1888

Description : 1888/08/01 (A2,N31)-1888/08/15.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55549762

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-3099

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2011

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2e ANNEE. — N* 31.

UN NUMÉRO : SO CENTIMES

Du 1" au 15 AOUT 1888

SOMMAIRE

Adjudications. — Les Chantiers de l'Exposition. La Grève et l'Exposition de 1889. —Les Chantiers de Pari». — Les Travaux de Paris. — Une nouvelle pompe à sangle. — Un nouveau procédé du docage du zino. — L'Exposition de sauvetage et d'hygiène. — Echos. — Renseignements généraux pour les".Exposants. — vue financière. — Chemins de fer. — Annonces et Réclames.

EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889

ADJU DICATIONS

Le mardi 21 août, à 2 heures de l'aprèsmidi, il sera procédé à la Direction des Forêts, 7G, rue de Varenne, à Paris, à l'adjudication au rabais, sur soumissions cachetées, et sur la mise à prix de 110,000 fr., des travaux ci-après :

Construction à forfait et en location, d'un pavillon entièrement en boi3 (grumes et ouvrés), destiné à l'Exposition spéciale de l'Administration des Forêts, sur l'emplacement réservé.à cet effet dans les jardins du Trocadéro.

Les démarches nécessaires seront faites auprès de M. le ministre, commissaire général de l'Exposition, pour que l'entrepreneur de ce pavillon soit considéré comme exposant dans la Classe 42.

En^raison de la nature spéciale de la construction, ne pourront prendre part à l'adjudication que les entrepreneurs de charpente ou de menuiserie, qui présenteront un certificat de capacité délivré par un agent forestier, chef de service, un ingénieur des ponts^- et chaussées, un officier supérieur du génie ou un architecte.

Ce certificat devra être déposé à la Direction des Forêts avant le 16 août.

On peut prendre connaissance des pièces •du projet :

1° A la Direction des Forêts, 76, rue de Varenne, tous les jours de 1 h. a 5 h. ;

2° Chez M. de Gayffier, conservateur des forêts à Melun, charge de la direction (tes travaux ; >.

3° Chez M. Lucien Leblanc, architecte, 69, rue de Dunkerque, à Paris, les mardi et vendredi, de 9 à 11 heures du matin.

Le montant de la mise à prix a été fixé à 110,000 francs; le montant des frais est de 380 francs.

LES

CHANTIERS DE L'EXPOSITION

Circulaire relative à l'application do l'ordre de service du juillet 1888 relatif à la tenue des chantiers.

L'attention de MM. les entrepreneurs est appelée particulièrement sur la nécessité d'observer strictement les prescriptions du troisième paragraphe de l'ordre de service du 24 juillet 1888.

Aux termes de cet ordre de service, Tes tickets remis aux ouvriers aux heures de sortie doivent être rendus à l'entrepreneur ou à son préposé au moment, de la rentrée sur les chantiers, et doivent, pendant les heures de travail, rester déposés au bureau de l'entrepreneiy.

De plus, MM. les entrepreneurs sont informés que chaque série de tickets n'étant valable que pour quinze jours, l'époque adoptée pour le retrait de la série de la quinzaine écoulée et pour la mise en usage de la série nouvelle est fixée au 1cr et au 16 de chaque mois. j Pour assurer le fonctionnement régulier de cette mesure, MM. les entrepreneurs devront faire connaître les 10 et 25 de chaque mois, au chef de service sous les ordres de qui ils se trouvent, le nombre de tickets qui leur sera nécessaire pour la quinzaine.

Les tickets périmés devront être rendus par chaque entrepreneur à son chef de service le jour même ou, au plus tard, le lendemain de la distribution des nouveaux tickets.

Dans le cas où un ticket aurait été égaré par son titulaire, ou serait resté par erreur entre les mains d'un ouvrier ayant oessé définitivement son travail, le numéro

numéro ce ticket devra être immédiatemen signalé pour ordre par l'entrepreneur à son chef de service.

Le Directeur général des Travaux, ALPHAND.

 l'esplanade des Invalides Encore quelques jours etL'espIanade des Invalides sera transformée en un vaste chantier qui s'étendra du quai d'Orsay à l'entrée du jardin qui précède l'hôtel des vieux braves.

Plusieurs constructionssont déjà debout. Une d'entre elles pique vivement la curiosité des passants ; c'est uno vaste serre, vrai palais de cristal qui s'élève en travers de la rue de Lille, à l'entrée de l'esplanade. Cette serre est destinée à l'exposition des colonies et des pays soumis au protectorat, exposition dont les bâtiments seront complétés par le pavillon, long de soixante mètres, actuellement en voie de construction au milieu de l'Ilot limité par la rue de Lille et la rue Saint-Dominique.

De l'autre côté dé l'esplanade a été dressé, depuis quelques jours et comme pan enchantement, une énorme charpente, haute de près do vingt mètres. C'est la carcasse du pavillon de l'exposition d'hygiène.

Tout en bois, cette construction apparaîtra, d'ici à doux mois, grâce aux secrets de l'art décoratif, sous la forme d'un véritable palais. On a sous les yeux, à l'autre, extrémité de l'esplanade, on face du ministère des affaires étrangères, de ces transformations qui se produisent, du jour au lendemain, par l'application des moulages en plâtre. On voit là, terminé, avec ses moulures, ses corniches et autres sujets décoratifs, un petit pavillon tunisien frais et pimpant.

A côté s'élèvent des constructions beaucoup plus importantes et dont les travaux quant au gros oeuvre, louchent à leur fin. Ce sera le quartier de l'exposition tunisienne et algérienne, laquelle occupera toute l'étendue de l'îlot compris entre la rue de Lille et le quai d'Orsay.


230

LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

Les ascenseurs de la tour Eiffel

La commission des travaux a définitivement approuvé trois systèmes d'ascenseurs destinés à être employés pour le service des étages de la tour Eiffel.

Le premier, qui conduit du sol à la plateforme du 1er étage, est du type à pistons articulés présenté par MM. Roux, Combulasier et Lepape.

Le second mettra en communication, le rez-de-chaussée et la plaie-forme du 2e étage; c'est un ascenseur du système américain llotties, constitué par un piston hydraulique agissant sur des poulies moufflées comme dans les grues Armstrong.

Enfin, le troisième type d'ascenseurs approuvé est celui de M. Rackman, qui doit relier le plancher du 2° étage au sommet de la tour; il fonctionne par un mouvement hélicoïdicn. La force motrice sera fournie par l'électricité.

. . VavilloH du Chili

Le jury, institué pour rendre le jugement, était composé' de' la commission chilienne, présidée par M. le ministre du Chili, assisté de M. A. Hardy, architecte, et de M. 11. Jéquier, ingénieur consultant de la légation du Chili.

Le jury a scrupuleusement examiné les devis. Le projet Daudet, Donon et Clc a été mis hors concours pour devis dépassant lès' prévisions. Les quatre autres projets ont été' placés dans l'ordre suivant :

N" 1. MM. Moisant, Laurent, Savey et Cie; architecte, M. IL l'icq.

N" 2. 5L Michelin; architecte, M. Michelin.

N°3. MM. Charpentier et Brousse; architecte, M. lîarberot.

N°4. MM. Moreau frères; architecte, M. Geyler. \

L'exécution est confiée aux auteurs du n" lî. Le n° 2 reçoit une prime de 2,000 francs. Le n" 3 une prime de 1,000 francs.

Crédits accordés aux ministères: pour l'Exposition de 1889

La Chambre des députés elle Sénat ont voté' les crédits demandés par les différents départements ministériels, en vue de leur participation à l'Exposition universelle de 1889. Voici comment là dépense se répartit, entre les divers ministères :

.Instruction; publique 400.000 fr.

Beaux-Arts 1.159.000

Travaux publics. 185.000

Guerre. 800.000'

Marine. 3M.G12'

Colonies 585.000

Intérieur 160.000

Algérie.. 300.000

, Affaires étrangères 50.000

Agriculture 1.685.000

Commerce 45.000

Justice 49.000

Finances 200.000

LA GRÈVE ET L'EXPOSITION DE 1889

La Grève des ouvriers terrassiers, qui dure déjà depuis plusieurs jours et qui au lieu de s'amoindrir tend au contraire à s'étendre, est un événement assez grave pour que nous ne le passions pas sous silence dans le journal Les Chantiers de Paris et de l'Exposition.

Celte grève, il ne faut pas se le dissimuler, peut prendre d'un moment à l'autre un caractère d'une extrême gravité, les

éléments qui y concourent, les partis qui dans la situation présente tentent à en prendre la direction pour servir leui's intérêts politiques, sont autant de causes qui peuvent, à juste titre, causer quelque appréhension aux gens qui, comme nous, sont pour la conciliation.

Cette conciliation nous l'espérions. comptant sur la modération des grévistes, autant que sur l'intervention du gouvernement et du conseil municipal, et nous étions fondé à croire que l'entente allait se faire. Malheureusement les patrons n'ont pas voulu laisser la discussion venir sur ce terrain, et M. Francastel, leur délégué, clans wne lettre adressée au secrétaire de la commission de la grève, vient de reculer la solution que chacun espérait.

« Après en avoir longuement délibéré, écritM'.Prancaslel audéléguédes grévistes, l'assemblée a refusé, à l'unanimité, dé prendre pour arbitre du différend, ceux-là. même qui l'ont fait naître, et qui ne présentent pas d'ailleurs les conditions d'impartialité nécessaires chez un arbitre.

« Du reste, les entrepreneurs tiennent à rester fidèles aux principes démocratiques de l'offre et de la demande : « chacun suivant son mérite ».

« Us estiment, en outre, que ce serait porter atteinte à la liberté du travail que de vouloir limiter les heures de trarvail et fixer un jour de repos obligatoire':' ce serait reculer d'un siècle en arrière. Chaque ouvrier doit conserver le droit de travailler suivant ses forces et ses besoins d'existence. »

Si les entrepreneurs mettent en doute l'impartialité des conseillers élus de la ville de Paris, nous nous demandons à quel arbitrage ils voudront bien se soumettre. Il faut aboutir cependant et fermer une crise qui ne peut être profitablequ'aux ennemis de notre Exposition..

Le directeur dos travaux déclare que: l'Exposition est perdue si la grève s'étend : c'est là-la constatation d'un fait à peu près certain.

L'intérêt de tous est que l'Exposition ne soit pas compromise, et M:. Alphand affirme que le développement de la grève compromet son succès. 11 craint qu'elle ne s'étende aux maçons, puis aux menuisiers. Si les maçons abandonnent leurs chantiers, l'exposition est perdue.

Ainsi ceux qui refusent toute entente auront, par leurs exigences réciproques, achevéce que M. deBismark a commencé en empêchant les gouvernements étrangers de participer à notre fête industrielle de 1889.

11 nous est impossible dé croire que les uns et les autres ne réfléchiront pas à cette situation.

L'Exposition retardée .iu perdue, ce serait aussi bien la ruine des entrepreneurs

entrepreneurs la cessation du travail pour les ouvriers. Les grands travaux déjà commencés seraient terminés, mais oserait-on, pourrait-on en commencer d'autres?

Le Métropolitain passerait certainement à l'état de légende. Or, n'est-ce pas l'industrie du bâtiment, c'est-à-dire celle des grévistes, qui bénéficiera le plus de la construction de ce nouveau système de communication?

Incontestablement aussi, le commerce parisien, représenté par plusieurs centaines de mille patentés, attend et l'Exposition et le Métropolitain pour réparer les perles qu'il supporte depuis la crise économique. La ruine ou le salut de la plupart de ces patentés.dépend delà durée et du développement'de la grève.

La situation est donc très grave; les questions des salaires et de la durée des heures de travail deviennent secondaires; elles doivent donc être résolues rapidement. 11 s'agit maintenant do savoir si l'Exposition aura lieu, si le Métropolitain sera construit.

II appartient aux entrepreneurs de répondre. En acceptant l'arbitrage do la commission du travail, les grévistes on fait preuve de modération et de confiance dans leurs réc; a ma lions.

En continuant à repousser tout moyen de conciliation les entrepreneurs prennent la responsabilité de la continuation de la grève et des désordres .que la réponse, un peu hautaine, de M Fraucaslel peut faire naître.

Dans des situations comme celles que nous traversons il y a souvent; intérêt à accepter le jour même ce qu'on refusait la veille, car souvent les lendemains ont des exigences plus dures encore.

Donc pendant qu'il en est temps encore nous faisons appel à l'entente et à la conciliation ; les'jours s'écoulent, le o mai 1889 approche, et il n'y a pas trop de la bonne volonté et du concours de tous les travailleurs, entrepreneurs et ouvriers pour que l'Exposition ouvre ses portes àl'heuredite..

Ainsi que l'a dit M. Alphand a un journaliste qui l'interrogeait sur la grève. Il s'agit non. seulement du commerce et du travail parisien et français, mais encore du prestige de notre nation vis-à-vis despuissauces étrangères qui ont accepté notre invitation.

DERNIERE HEURE

Au moment de mettre sons presse on nous assure que la grève est terminée, nous sommes heureux de ce résultat et espérons que les travaux pourront enfin se poursuivre sans encombre.


LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

251

LES CHANTIERS DE PARIS

Le rédacteur d'un grand journal du matin a demandé à M. Alphand, directeur des travaux de la ville de Paris, si, à son avis, le chômage pouvait entraver les travaux de l'Exposition.

Voici ce qu'à répondu M. Mphand :

Aujourd'hui, non. Je terminerai à la fin du mois, comme nous l'avons promis et quoi qu'on en dise, les travaux de superstructure métallique. Je pourrai ainsi utiliser les mois de beau temps qui nous restent pour avancer l'Exposition, qui sera terminée en temps voulu.

Mais, pour cela, il faut que je puisse mettre en oeuvre les maçonneries dans les premier jours de septembre, la campagne finit, comme vous le savez, aux premiers froids, c'est-à-dire en novembre.

Si, pendant ces trois mois, les maçons travaillent, je réponds de l'Exposition. Si, par malheur, la grève se généralisant, nous sommes obligés d'attendre la saison prochaine, o'est-à-dire le printemps de 1889, non seulement l'Exposition est compromise, mais elle est perdue.

Jamais nous ne pourrons arriver en temps utile et vous pouvez juger du préjudice incalculable que cela causerait non seulement au commerce parisien, non seulement au commerce français en général,, mais encore au prestige de notre nation vis-à-vis des puissances étrangères.

La perturbation que cela entraînerait occasionnerait aussi de si graves conséséquences qu'on n'ose les envisager.

— Mais il nous semble que le bâtiment va entrer ;dans. une période très active par suite des travaux projetés?

— Certainement, et j'estime à plus de cent millions les travaux à exécuter à Paris durant la campagne 1888-1889.

— Voulez-vous me donner quelques indications à ce sujet?

— Très volontiers. Vous savez que nous devons peroer cette année dix nouvelles voies .principales : rue du Louvre, rue Mouge, avenue Ledru-riollin, avenue de la République, rue de Tolbiac, rue Sainte-Marguerite, rue des lîillottes et rue du Chaume, la Halle aux grains, etc.

Trois chantiers sont déjà ouverts, ce sont ceux de la rue du Louvre, de la Halle aux grains et de la rue desfiî'Uettes et du Chaume.

. Or, jamais depuis le préfet llaussmann, on n'aura eu autant de travail de bâtiment à Paris.

L'immense surface devenue libre par suite du percement de ces rues représente pour plus de cent millions de construction.

Il y a là de quoi donner du travail à tous les ouvriers français de Dunkerque à^ Toulon.

Cent millions de francs jetés dans la circulation, sur lesquels cinquante millions donnés aux ouvriers pour la maind'oeuvre, n'est-ce pas là de quoi permettre à la population de fêter dignement le Centenaire de 1889?

— Mais, demandons-nous A M. Alphand, les ouvriers se plaignent peut-être du manque de travail?

— Ce ne peut être là le sujet de leurs

réclamations, car ce ne sont pas les travaux qui manquent.

Ainsi, j'ai en ce moment plus de trente rues dans lesquelles les égouls sont commencés ou entrepris; j'évalue, au bas mol, ces travaux à deux millions.

Nous avons à exécuter encore les travaux des machines élévatoires d'eau, place d'Austerlitz et à Montmartre, place SaintPierre, voilà encore près de quatre millions.

• Enfin, je ne compte pas tous les grands travaux de terrassements, de pavages en bois, de pavages en grés, qui sont projetés el qu'on ne peut faire exécuter.

Les ouvriers parisiens ont donc du pain sur la planche pour longtemps; ils ont même une belle année, très productive, à faire, je ^ie peux comprendre le mobile qui les pousse à refuser le travail quand., je le répète, jamais depuis l'Empire il n'y en aura tant eu à effectuer dans Paris.

Travaux à la Chambre des députés

On a commencé à établir des échafaudages volants autour de la Chambre des députés, pour travaux de réfection à faire pendant les vacances parlementaires.

Ajoutons que la nouvelle salle destinée au public sera inaugurée à la rentrée des Chambres.

Achevé quant au gros oeuvre, le coquet pavillon qu'on vient de construire à droite de la cour, sera livré, la semaine prochaine, aux ouvriers décorateurs. En même temps M. de Joly, architecte du Palais-Bourbon, vient de commander le mobilier destiné à ce nouveau local.

Tout sera prêt vers la fin du mois prochain.

LES TRAVAUX DE PARIS

Avis d'adjudications

Matériaux à provenir de la démoli/don des immeubles nécessaires à l'élargissement de l'avenue l'armentier. ""

Le public est prévenu que le samedi 20 août 1888,'à I h. 1/2 de relevée,'il sera procédé publiquement, au Palais du Tribunal de commerce, par le conseiller de préfecture délégué du préfet do la Seine, à l'adjudication, en deux lots, aux plus offrant et sur soumissions cachetées, des matériaux à provenir delà démolition des immeubles ci-après :•

i!,r lot. — Maisons sises : rue du Faubourg-du-Temple, 07, 69 et 71 ; rue Corbeau, 22 et 24.

%a lot. — Maisons sises : rue du Faubourg-du-Temple, 58 et 62; rue de la Fonlainc-au-lloi, 45 el 47.

L'adjudication sera prononcée au profil du plus offrant, si l'offre est supérieure à un minimum fixé par l'Administration el déposé, sous pli cacheté, sur le bureau du Conseil.

Nul ne sera admis à concourir à l'adjudication s'il.ne justifie avoir préalablement

versé, à la Caisse municipale, le dépôt de garantie fixé :

Pour le Ier lot à 3,000 francs;

Pour le 2e lot à 4,000 francs.

Assistance publique. — Travaux divers.

Le samedi 25 août 1888, à une heure de relevée, il sera procédé publiquement, au Tribunal de commerce, par M. le.préfet de la Seine ou son délégué, à l'adjudication, au rabais et sur soumissions cachetées, en vingt lots, des travaux de terrasse, maçonnerie et carrelage, couverture, plomberie, fontainerie el ziucage, menuiserie etparquetage, serrurerie, charpente, peinture, vitrerie et tenture, pavage, fumisterie, appareils et canalisation pour le gaz, marbrerie et stuc, à exécuter pour, l'entretien des établissements dépendant de l'administration de l'Assistance publique, du 1-" septembre 1888 au 31 mars 1891.

Ces.travaux, évalués à 781,000 francs pour la période sus-iudiquée, sont compris dans les deux dernières sections d'Architecture.

Assistance publique. — Travaux d'entretien. Le vendredi 24 août 1888, à une heure de relevée, il sera procédé publiquement, au palais du Tribunal de commerce, par M. le Préfet de la Seine ou son délégué, à l'adjudication, au rabais et sur soumissions cachetées, en 27 lots, des travaux de terrasse, maçonnerie et carrelage, couverture, plomberie, zincage, menuiserie et parquetage, serrurerie, charpente, peinture, vitrerie el tenture, pavage, fumisterie, appareils el canalisation pour le gaz, à exécuter pour l'entretien des établissements dépendant de l'administration de l'Assistance publique, du l" septembre 1883 au 31 mars 1891. • Ces travaux, évalués à 1,107,000 francs pour la période sus-indiquée, sont compris dans les trois premières sections d'Architecture.

S'adresser pour prendre connaissance du cahier des charges el pour tous renseignements, au Secrétariat général de l'Assistance publique, quai de Gesvres, i, tous les jours non fériés, de 11 heures à 4 heures.

Les baraquements de la Ville el des Postes aux Tuileries

La direction des travaux, à l'Hôtel de Ville, ayant décidé que les baraquements qu'elle avait fait construire place du Carrousel et cour des Tuileries, ne seraient pas démolis à l'entreprise par voie d'adjudication, c'est la Ville elle-même qui procède à ces démolitions sans avoir recours à des .intermédiaires. On a pensé que


252

LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

cette dernière combinaison serait plu» économique, la direction : des travaux pouvant utiliser la plupart des matériaux à provenir des démolitions.

Ces démolitions sont, du reste, très avancées. Le passage qui reliait les grands baraquements aux galeries du bord de l'eau des Tuileries n'existe déjà plus. On a attaqué là grande salle construite dans la cour du Carrousel. Cheminées, poêles, tables, tout en a été enlevé. On peut voir, dès aujourd'hui, empilés dans la cour, une véritable montagne de tuyaux et d'autres matériaux.

Après on commencera les démolitions d«B baraquements proprement dits. A partir du 16, les démolitions seront en pleine activité sur toute la ligne.

Ne quittons pas la place du Carrouséj sains ajouter que la démolition des baraquements des postes est aussi poursuivie avec activité. C'est la toilette de Paris qui commence.

— : — —"•" ■ -<^-r-

HE NOUVELLE POMPE A SANGLE

Dans la dernière séance de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, M. Alfred Tresca a fait un rapport sur une disposition nouvelle intéressante de pompes à sangles présentée par M. le vicomte G. de Beaussier, à Compiègno (Oise).

On sait que Véra est le premier qui ait cherché à utiliser les propriétés d'un coton flexible et spongieux pour élever de l'eau à une certaine hauteur. A cet effet, il disposait sur. un tambour une corde «ans fin venant s'enrouler également sur un tambour inférieur plongé dans l'eau d'un puits. En faisant tourner le tambour supérieur, la corde qui y adhère par sou poids est mise en mouvement verticalement et élève ainsi avec elle une certaine quantité d'eau. Celle-ci, entraînée, s'échappe tangentieîlement au tambour par l'effet de la force centrifuge, et est recueillie et conduite vers le point que l'on veut desservir.

L'idée première de Véra a été reprise successivement par différents inventeurs qui ont substitué à la corde, soit un ensemble de cordes liées ensemble, soit une sangle. M. G. de Beaussier a perfectionné le système en modifiant les dispositions antérieures pour permettre la séparation plus facile de l'eau de son mode de transport et augmenter le rendement de l'appareil en travail mécanique ainsi que le volume d'eau élevé.

En rendant compte des modifications intelligentes apportées par M. de Beaussier, en décrivant les essais qui ont été faits, M. Alfred Tresca donne les résultats qui ont été fournis. Ceux-ci, bien que faibles,

faibles, on les compare au rendement des machines à élever les eaux d'un usage courant, sont cependant intéressants lorsqu'ils sont relatifs à un appareil essentiellement rustique, ne comportant aucune cause de changement, si ce n'est l'usure de la sangle servant au transport de l'eau. En raison de ce mérite particulier, du bon fonctionnement de cet appareil, ainsi qu'a pu le constater le rapporteur, la Société d'Encouragement a décidé, sur la proposition de son Comité des arts mécaniques, que l'intéressante communication de M. le vicomte G. de Beaussier serait insérée au Bulletin de la Société ; c'est, d'ailleurs, à ce Bulletin que nous avons emprunté tous les détails qui précédent. _- ' ♦ '

UN NOUVEAU PROCÉDÉ

DE DOSAGE DU ZINC

Dans la dernière séance de l'Académie des Sciences, un nouveau procédé de dosage du zinc qui remédie d'une façon très intelligente aux inconvénients des méthodes actuellement usitées et, en raison aussi de sa rapidité et de '.son exactitude, parait devoir leur être substitué dans un grand nombre de cas.

Ce procédé consiste à transformer le sel de zinc en hyposulfite soluble, par une addition convenable d'un hyposulfate alcalin ou terreux, et à traiter à froid par l'hydrogène sulfuré. Dan» ces conditions, il se forme un sulfure de zinc pur, amorphe, tellement dense qu'il se rassemble bientôt au fond du vase et que la liqueur surnageante reste souvent limpide malgré le mouvement produit par le courant gazeux. A mesure que le précipité se produit, de l'acide hyposulférique (dithionique) Sa O6 Ha devient libre; mais celuici a un pouvoir dissolvant très faible pour le sulfate de zinc et nul en liqueur étendue ; de telle sorte qu'à partir d'un certain degré de dilution, le dosage devient très rigoureux, tout en restant rapide. Le précipité se laisse séparer complètement du liquide surnageant par simple déoantation et filtration combinées. On peut employer indifféremment pour ce dosage l'hyposulfite de soude ou celui de baryte de Gay-Lussac et Welter, mais M. Ribau préfère le premier.

Cette méthode permet, en outre, de séparer le zinc des métaux alcalins-terreux et des métaux alcalins; pour ces derniers, on substituera nécessairement l'hyposulfite de baryte à celui de soude.

L'Exposilioi de Sauvetage et d'Hygiène

L'Exposition de Sauvetage et d'Hygiène attire journellement de nombreux visiteurs.

Chacun voudra voir en effet la grande nef du Palais de l'Industrie transformée en un immense bassin sur lequel évoluent, chaloupes de guerre, bateaux de plaisance, canots à vapeur pyroscaphes, gondoles, périssoires, etc., etc. Outre ces attractions, le spectateur assiste à la reproduction d'un drame en mer, par ses portes de sauvetage avec chaloupe et personnel, tels que la Société centrale de sauvetage des naufragés en a établi sur tout le littoral de la France.

On voit que la commission de l'Exposition sous la présidence de M. Nicole, n'a ; rien négligé pour rendre aussi attrayante : qu'instructive cette intéressante exhibition.

Dans un prochain article, nous passerons en revue les expositions particulières du Sauvetage et de l'Hygiène.

ECHOS

Les travaux de Panama Le cube réalisé en juin sur les chantiers du canal de Panama ayant atteint 1 million 166,000 mètres cubes, le travail effectué depuis le commencement de la présente année jusqu'à la fin du premier semestre se chiffre par un total de 7,479,400 mètres cubes.

La moyenne a donc été de 1 million 246,567 mètres cubes par mois, soit une moyenne supérieure de 93,567 mètres à celle que prévoit les contrats passés avec les entrepreneurs.

L'avance totale acquise dans les six premiers mois de l'année 18811, en sus du minimum nécessaire est de 579,402 mètres cubes.

Subventions du Conseil municipal aux délégations ouvrière*

Le Conseil municipal de Paria a rots différentes subventions demandées par plusieurs délégations ouvrières, par l'entremise de leurs chambres syndicales, en rue de leur faciliter la visite des expositions de Copenhague, Barcelone, Glascow et Melbourne.

Le montant de la somme votée, qui s'élève à 35,000 francs, sera versé entre les mains de M. Auge, secrétaire des délégations des chambres syndicales aux expositions étrangères, pour être réparti de la façon suivante :

li,000 francs aux vingt délègues de l'exposition de Copenhague.

10,500 francs aux quinze délégués de l'exposition de Barcelone ;

10,500 francs aux quinze délégué* de l'exposition de Glascow.


LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

253

EXPOSITION UNIVERSELLE

RENSEIGNEMENTS GENERAUX

POUR LES EXPOSANTS

I

L'Exposition de 4889 sera universelle et internationale, c'est-à-dire qu'elle recevra les produits agricoles, industriels et artistiques de tous les pays.

I. — CHAMP-DE-MARS

•T Palais des Beaux-Arts (galeries de l'avenue

de La Bourdonnais).

Groupe I. OEuvres d'art.

Dans ce palais, la répartition sera faite par salles où par groupes de salles correspondant aux différentes expositions nationales.

*" Palais des Arti libéraux (galerie de l'avenue de Suffren).

Groupe il. Éducation et enseignement. — Matériel et procédé des arts libéraux

Dans ce palais, l'espace sera divisé en deux sections, réparties chacune par classes : l'une pour les produits français et l'autre pour leJ produits étrangers.

3* Produits industriel» (galeries transversales et latérales de l'avenue de la porte Rapp et Desaix jusqu'à la galerie des machines).

Groupe lit. — Mobilier et accessoires

Groupe IV. — Tissus, vêtements et accessoires

Groupe V. — Industries extractives — Produits

brut» et ouvrés.

Ces galeries seront fractionnées en trois compartiments affectés chacun à l'un do cet trois groupes. Chacun de ces compartiments sera subdivisé en deux parties, dont l'une, réservée à la France, sera répartie par classes, et l'autre, consacrée aux pays étrangers, sera divisée par nationalités.

4' Palais des machines

Groupe VI. — Outillage et procédés des industries

mécaniques. — Électricité.

Ce palais sera diviré en compartiments de classes dans chacun desquels les produits des divers,paya seront juxtaposés par nationalités.

H. — QUAI D'ORSAY 4« Palêis des produits alimentaires. Ce palais à étages comprendra internationalement et par classes les produits alimentaires. !• Galeries de l'Agriculture

Group* VII. — Agriculture, viticulture et pisciculture.

Ces galeries seront divisées par compartiment» nationaux.

III, — ESPLANADK DES INVALIDES 1* Espaces découverts plantés d'arbres, ré terrés ■upplémentairement pour l'agriculture (groupe VII). S" Expositions diverses : colonies françaises et pays de protectorat. — Expositions particulières des Ministères français. — Economie sociale. — Hygiène, etc. v

IV. — TROCADÉllO

Exposition internationale d'horticulture et d'arboriculture.

Groupe VIII. — Horticulture Les espaces affectables, dès maintenant aux différents groupes pour les étrangers et les Français, ont été calculés d'après les statistiques des précédentes expositions.

II

Gratuité des emplacements

Les exposants étrangers et français n'auront aucun loyer à payer pour l'occupation de leurs emplacements d'Exposition.

Charges dés exposants

L'Admini»tratioh française fournit des locaux couverts pour les produits non exposables en plein air des groupes des Beaux-Arts, des Arts libéraux, industriels, mécaniques et agricoles. Les exposants ont à leur charge la totalité des frais d'installation et de décoration de ces lôcauXj comprenant : la fourniture, la pose^ la garniture et la décoration dés cloisons séparatives, des vélums ou faux plafonds, des vitrines et meubles d'exposition. Ils ont aussi à payer les planchers des salles d'exposition, l'administration ne devant que ceui des chemins de circulation générale; conformément à l'article 46 du règlement général.

Les exposants ont en outre à comprendre dans leurs frais d'installation, le salaire et l'habHlement des gardiens chargés du nettoyage et de la surveillance particulière des salles de l'exposition.

Section des machines

Les constructeurs étrangers et français de chaudières ou de machines seront admis à faire des propositions pour la fourniture de la force motrice que l'administration doit, suivant les termes de l'article 34 du règlement général, peur la mise en mouvement des appareils exposés.

Exposition d'horticulture

Un règlement spécial fera connaître comment seront organisées les expositions permanentes et temporaires du groupe de l'horticulture, et dans quelles conditions certains exposants pourront avoir la jouissance de serres chaudes ou tempérées.

Exposition des animaux vivants Si une exposition d'animaux vivants a lieu, un règlement spécial sera publié à ce sujet.

Transports et manutention

Des arrangements ont été pris avec les Compagnies de chemins de fer du réseau français pour que tous les produits, sauf les objets d'art et matières précieuses, à destination de l'Exposition, bénéficient d'un rabais de 50 p. 400 sur les tarifs ordinaires.

Le même rabais de 500/0 sur les tarifs ordinaires a été consenti, dans les mêmes conditions, pour les transports maritimes, par la Compagnie générale transatlantique et la Compagnie des messageries maritimes, — Le même régime serait appliqué aux enceintes de l'Exposition, en ce qui concerne l'octroi de Paris.

Propriété industrielle

L'Administration supérieure prend lea mesures nécessaires pour assurer, dans les mêmes conditions que pour les Expositions précédentes, la protection, de la propriété industrielle.

Catalogue

Il sera dressé en langue française un catalogue méthodique et complet des produits de toutes les nations, indiquant les places qu'ils occupent dans les palais, les parcs ou les jardins, ainsi que les noms des exposants.

Chaque nation aura le droit de faire à ses frais, mais dans sa propre langue seulement, un catalogue spécial des produits exposés dans ses sections.

Le mois d'août ne doit pas devoir être mouvementé. Oh conservera certainement la hausse acquise mais les transactions, comme chaque année à cette époque, se sont considérablement ralenties. Les beaux jours qui viennent de commencer à une époque tardive put produit tout à coup des vidés nombreux dans la spéculation. Lé comptant donne encore des ordres d'achats assez suivis, mais son action se trouve quelque peu amoindrie à la suite des différents appels auxquels il a répondu depuis quelques semaines en s'engageant dans un certain nombre d'opérations. ,

Le 3 O/O cotait samedi 83.90; l'Amortissable 86.32; le 4 1/2 0/0 -105.60.

L'Italien est en haussé légère à 97.18.

Les Fonds Austro-Hongrois sont lourds.

L'Hniflée Égyptienne est à 427.50.

L'Extérieure d'Espagne est en progrès à 73.85.

Le 4 O/O Russe 1867 est à 87.35, le 4 0/0 1880 à 84.75.

Le Turc est à'45.

La Banque de France est en reprise à 3J40.

Le Crédit Foncier est tenu à 4 ^348.

Les obligations foncières et communales sont : l'objet de demandes suivies; celle des emprunts 4879 sont recherchées sur les cours de 482 à 485, en attendant les cours de 490 et 500 que font prévoir les prix- des obligations à lots dé la Ville de Paris. Les obligations sans lots 4883 se négocient sur les cours de 390. Elle3 valent environ 100 francs de moins que les obligations similaires des emprunts à lots.

Cette somme de 400 francs représenta un intérêt de 3.60 environ. C'est donc à ce sacrifice que se limite annuellement la mise des acheteurs d'obligations à lots. Les tirages ayant lieu six fois par an, on voit que les porteurs ne payent que 60 centimes le droit de participer à un tirage de lots.

Le Crédit Foncier et agricole d'Algérie reste demandé à 485.

Nous laissons à 364 les actions de la Compagnie Foncière de France, plus demandées qu'offertes à ce cours.

Les Immeubles de France cotent 423.75.

Les obligations de cette Société restent demandées a 384. On sait qu'elles sont toutes remboursables i 4,000 francs, c'est-à-dire qu'elles sont toutes appelées à gagner un lot, puisque l'on considère comme remboursables par un lot les obligations qui obtiennent une prime de remboursement auss élevée. Les tirages se répètent six fois par an sur cette valeur.

Le Comptoir d'Escompte cote 4,037, coupon de 30 fr. détaché.

Nous laissons la Banque de Paris à 795. Les transactions sont limitées sur cette valeur, qui nous parait, toutefois, appelée à revoir les cours de 800 francs ; la spéculation semblant disposée à vouloir capitaliser à 5 0/0 le dividende courant dus principaux établissements financiers.

La Compagnie algérienne fait 390. ' Lu Crédit lyonnais cote 395.

Le Société générale est immobile a 455. Elle ne s'est pas éloignée, depuis plusieurs mois, des cours actuels.

La Banque d'Escompte est en hausse a 480.

Le Crédit Mobilier.s'élève de 340 à 360. Il a donc gagné 30 fr. en quelques jours.

La Banque Franco-Egyptienne passe de 548.75 à 557.50.

La Banque Parisienne a eu les honneurs de la semaine. De 385 elle monte à 412.50.

Voici les cours moyens des actions do nos grandes compagnies de chemins de 1er :

L'Est est à 795, le Lyon à 4.278.75, te Midi à 4,450, le Nord à 1,580, l'Orléans à 1,340, l'Ouest à 920.

Le Panama est à 215, le Suez cote 2,420.

L'Omnibus est en baisse constante. L'action est à 4,400.

Les Voit sont à 778.75.

Le Gaz andô à 4,375.


254

LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

RÉPUBLIQUE ARGENTINE

EMISSION DE 112,000 OBLIGATIONS HYPOTHÉ.

HYPOTHÉ. DIÏ 500 FRANCS DE LA COMPAGNIE

•FRANÇAISE DES CHEMINS DE FER ARGENTINS.

La souscriptipn aux 112,000 actions de la Compagnie française des chemins de fer argentins a réussi dans de telles proportions que la répartition va donner à peine 10 0/0 des demandes.

L'extrême division des souscripteurs complète le succès en assurant le classement immédiat des litres.

On reproche parfois aux banques françaises une tendance à chercher des affaires à l'étranger. Nous ne nous arrêterons pas à discuter sur cette vaine critique. Mais, dans la circonstance présente, on ne peut que louer la Banque de Paris el des Pays-Bas de son heureuse initiative. En favorisant l'entrée dans la République argentine de l'industrie française représentée par la 'puissante «ociété Fives-Lille, elle prépare à nos produits un débouché d'autant plus précieux, que tout ce qui sera gagné par la France' sera perdu pour l'Angleterre.

_ : .«.

L'Emprunt Portugais

Voici quelques détails sur le nouvel emprunt portugais contracté avec des maisons de banque portugaises, françaises et allemandes. Les contractants sont: :En Portugal : La maison Henri de .Moser, à Lisbonne.

En France: JIM. M. Ephrussi etCie, A.-J. Stem e I Cie, Heine et Cie, le Crédit Lyonnais et la Banque d'Escompte.

En Allemagne: MM. Mendelsohn et Cie, Robert Warschamet à Berlin, la Banque de Dresde, la Banque de Darmsladl, la Banque de l'Union, la Banque des Fonds publics et la maison Jacob-II. Stern, à Francfort.

L'opération porte sur une somme de l(i!) millions de francs ; elle est destinée, pour 1215 million'* de francs environ, à la conversion de 257,1100 obligations 5 0/0 de l'emprunt ' 1.8111 et, pour -50 millions à l'emprunt de la régie des tabacs,/

Le type des*, obligation nouvelles est de 500 fr. en A l|2,0/0 amortissables en 75 an.«. : t'^jnission ^(sjlfera simultanément en Portugal, à Paris, 'à Bruxelles, à Amsterdam., à Beriin et à Fi;nncîort-sur-Mein.

Ëfcs .c.oillractants fiançais paraissent être résolus à confier l'émission au Çijédit industriëf, quniqife cet établissement de crédit ne figure que comme «ous traitant flans l'opération.

Quant à la répartition des titrcselle aurait lieu :

65,000 obligations pour le groupe portugais.

130,000 obligations pour le groupe français.

130,000 obligations pour le groupe allemand.

Le prix convenu est de 458 fr. 25, jouissance du 1" or.iobrc prochain. • • -

Compagnie des Lits Militaires

L'assemblée générale annuelle des actionnaires de la Compagnie des Lits Militaires a eu lieu le 2 août.

Les comptes de l'exercice ii)i)7 ont été approuvés, et le dividende de cet exercice a été fixé à 27 fr. 30 .par action, payable 11 francs depuis février dernier et 16 fr. 30 à partir du 20 courant.

"M. Tropper a été nommé administrateur en remplacement de "M. Lemercier de Neuville, décédé,

Les pouvoirs des commissaires, MM. le comte de Itesbecq et Ruchot ont été renouvelés.

CHU DE PANAMA

'Obligations à Lots

TIRAGE DU 16 AOUT 1 lot de BOO.QOD Francs

1 — 100.000 —

2 lots de .10.000 .2.Q.O.00 — 2 — 5.000 10.000 — f> -- 2.000: 10.000 —

p-.O — -t.onn i=o.. ono —

LE CANAL DE CORINTHE

L'oeuvre du général Ttiûresl arrivée à un point où l'achèvement de son oeuvre n'est plus qu'une question facile à résoudre. Au 31 décembre dernier, il avait été enlevé 6,147,000 métrés cubes. Depuis le 20 janvier 1888, l'entreprise nouvelle qui s'est chargée des travaux, enlève 150.000 mètres cubes par mois. Dans un an, Je percement de la tranchée à un niveau un peu supérieur à celui de la mer sera terminé.

Les ressources financières dont la Société dispose suffisamment pour l'accomplissement do sa tâche. On sait que l'assoniblée du 18 juin 1887 a autorisé la création de 60,000 obligations de 500 fr. 6 0/0 dont 20,'000 ont été émises à la cote officielle le 2b mai dernier. Les 40,000 obligations restées à la souche suffiront à tous les besoins dp la construction.

Jusqu'à la mise en exploitation du Canal, les actions ont droit à un intérêt statuaire de 35 francs. Ensuite, elles auront à se partager les produits nets du trafic, estimé, d'après les évaluations les plus modérées des consuls des divers ports de la Méditerranée, de l'Adriatique et de la Mer Noire à 5,500,000 tonnes qui, en admettant ie tarif de 1 fr. par tonne, laisserait un produit de 5 millions, sur lequel des obligations, qui exige à peine 2 millions de francs, est pleinement assuré. L'obligation Corinlhe est donc de tout

repos, et la proximité de l'ouverture du Canal ne laisse aucun doute sur la solidité absolue du placement.

Ajoutons enfin que le puissant, patronage du Comptoir d'Escompte dissiperait toutes les craintes d'avenir, s'il pouvait en subsister.

—*-

ÉCHOS DE PARTOUT

On a beau dire, le milliard apporté au Crédit Foncier, réclamant. 15 petits millions, nous laisse rêveur! Un milliard, c'est dix fois cent millions! Juste lis cinquième de ce que, sur les indications du financier llleischroeder, Bisnïarck ne nous demanda qu'en hésitant après notre défaite. Et dire que chaque fois qu'il frappera sur les goussets le Crédit Foncier en fera sortir autant!

Quoique la chose nous louche assez peu, parlons pour mémoire d"un emprunt qui se ferait à Londres de 3 millions de liv. st. que le Chili émettrait pour le rachat des provinces péruviennes d'Ar'ica et de Tacana, occupées depuis la guerre. Normalement, la population de ces deux provinces devait, au bout de dix ans, déclarer, par un plébiscite, si elle désirait demeurer chilienne ou faire retour au Pérou. Dix millions de dollars d'argent, devaient être payés par l'autre à celui des deux pays auquel se donneraient ces territoires. On dit aujourd'hui que le Trésor péruvien aux abois offre de céder, dès maintenant, Arica el. Tacna au Chili, moyennant une indemnité payable au comptant. I)"où le nouveau projet d'emprunt chilien.

Nous douions fort que le Chili ail le même succès que la République Argeuline!

CHIÏMIN DE FEU D'ORLÉANS

Le Mont-Doré, la Bourboule, Néïis-Ies-BiiinsA

Néïis-Ies-BiiinsA de la saison thermale de 18!!!!, la Compagnie du Chemin du Fer d'Orléans a organisé un double service direct, de jour el de nuit, qui fonctionnera du lii juin au 1) septembre, entre Paris et la gare de Laqueuille, par Vierzon, Montluçon et Eygurande, pour desservir les stations thermales du Mont-Dore el, de la Bourboule.

Ces trains comprennent, des voitures de tontes classes et, habituellement, des wagons à lits-toilette, au départ de Paris el. de Laqueuille. lin outre, un wagon-restaurant est ajouté aux trains de jour.

'Départ de PARIS .... 8 h. ;i!> m. malin — 8 h. » m. soir.

Départ de LAQUEUILLE- . midi 40 m.

— 8 li. 10 m. soir,

La durée totale du trajet, y compris le parcours de terre entre la gare de Laqueuille elles stations thermales du MontDore el de la Bourboule. est de 11 h. 30m. à l'aller et de M h. au retour.

Prix des places, y conipris-lc Ira jet dans le


LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

2SSservice

2SSservice correspondance de Laqueuille au Mont-Dore et à la Bourboule,et vice versa:

4 «Classe, 58 fr. 15 — 2° Classe-43 fr. "75 — 3° Classe, 31 fr. 6©.

Aux trains express parlant de Paris à 8 h. 55 du matin et (le Chamblet-Néris. à 3 h. 35 soir, il est affecté une voiture de 1™ classe pour les voyageurs de ou pour Néris-losBains, qui a-ffecluènt ainsi le trajet entre Pavis et la gare de Chamblet-Néris sans transbordement, en 6 h. 41 m. à l'aller et 0 11. 9 in. au retour.

On trouve des omnibus de correspondance à tous les trainsi.à la gare de Chamblet-Néris pour Néris, et vice versa-,

——: . : —4».

CHEMINS DE. FER D'OJXLÉANS

SAISON THERMALE DE 1888

Pendant la saison thermale, du 15 juin au 30 septembre, la Compagnie d'Orléans délivreras, à toutes les gares de son . réseau : 1° pour la station de Laqueville desservant les stations thermales du Mont-Dore et de la Bourboule; 2? pour la station du Royal., des billets, aller cl relour, réduits de 25 0/0 sur les prix calculés au tarif général par l'itinéraire effectivement suivi.

Tout billei. délivré à une gare située à 300 kilomètres au moins desdil.es stations, donne droit-, au porteur, à un arrêt en cours de roule à l'aller et au retour.

La durée dj validité de ces billets est «le lO jours, non compris les jours de départ et d'arrivée. Cette durée peut être prolongée de 5 jours moyennant, paiement d'un supplément de 10 pour 100 du prix du billet. La demande de prolongation peut être l'aile soit à la gare du départ, soit à la gare d'arrêt, lorsqu'il y a lieu, soit, à la gare destinataire, mais avant l'expiration île la durée de validité primitive du billei.

Les voyageurs munis de ces billets peuvent faire usage .des places de luxe à la. condition' de payer intégralement le supplémentaflerent aux diles places.

-♦. _.

CHEMINS DE FER DE L'OUEST

BAINS DE MER

SAISON 188S

BILLETS DE FAMILLE

Délivrés avec 40 0/0 de réduction

VALAHLE8 PEKDAIVT 33 JOUltS

Des billets d'Aller el. Retour de 1" el de 2ra<! classe, comportant une réduction de /i0 0/0 et que Ton trouvera dans toutes les gares des Chemin de fer de l'Ouest, sontv délivrés aux familles comprenant quatre personnes au moins (deux enfants comptant pour une unité) pour les stations balnéaires distantes de plus de 250 kilomètres du point de départ (minima de perception : Gi fr. 60 par place de l,c classe cl i6 fr. 20 par place de 2mc classe).

Ces billets sont valables pour une durée de 33 jours, non compris le jour de la délivrance, el peuvent èlre prolongés encore

moyennant un supplément; ils doivent êlre demandés aux gares de province A jours au moins avant le jour du départ.

- ^

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE

BILLETS D'ALLER" ET RETOUR DE BAINS DE MER individuelles cl collectifs valables pendant 33 jours

La Compagnie a demandé à l'Administration supérieure l'autorisation de délivrer dans tout es les gares de son réseau, à partir du 15 août jusqu'au 15 septembre et, chaque année, du 1er juin au 15 '■ septembre* des billets d'aller et retour individuels de lr% 2' et 3Ci classe pour les- stations balnéaires suivantes :

Aiguës-Mortes, Àntibes, Beaulieu, Cannes', Hyères-, la Ciotât, Menton, Monte-Garclb. Montpellier (Palavasti, Nicey St-Raphael,. Toulon et Villefranche-sur-mer.

Prix : Tarif général réduit de 20 à 37 pour 100,. selon l'importance du parcours.

Elle a,, en même temps, demandé l'autorisation de délivrer pour les mêmes stations balnéaires el pendant les mêmes périodes, des billels: d'aller et retour collectifs aux familles d'au moins A personnes payant place entière et voyagea ni ensemble. Le prix de ces billets s'bb'tiiMl en ajoutant,, au prix de 3 billets d'aller et retour individuels, la moitié du prix d'un de ces billets pour chaque membredela famille en plus de 3, sans toutefois que ce prix puisse descendre au-dessous de 50 pour 100 du tarif ordinaire des places, appliqué à l'ensemble des membres de la fainilie.

Le parcours, aller et relour, devrait êlre d'au moins 300 kilomètres.

Les enfants de 3 à 7 ans paieraient la moitié du prix payé par les grandes personnes. La durée de validité (33 jours)' des billets individuels ou collectifs pourront être prolongée une ou plusieurs fois d'une période de 15 jours moyennant le paiement pour chaque période, d'un 'supplément de 10 pour 100 du prix total du billet.

Franchise- de bagages : 30 lulos par billet entier et 20 kilos par billet à demi, place.

Arrêts facultatifs dans toutes les gares situées sur l'itinéraire'.

Les demandes de billets devraient être faites A jours au moins à l'avance à la gare d'où doit partir le voyageur.

A Paris, les demandes pourraient '"aussi être adressées aux bureaux succursales : rue Si-Lazare 88; rue de Rennes, 45; rue Sle-Anne A, et rue Molière, 7; à l'agence Lubin, boulevard llaussmann, 30; à l'agence Cook et fils, rue Scribe, 9, et Grand Hôtel, boulevard des Capucines; à l'agence IL Gaze el fils, rue Scribe, 7.

Des prospectus très détaillés sont délivrés gratuitement dans toutes les gares, bureaux (le ville et agences de la Ci 0 P.-L.-ML.

CHEMIN DE FER D'ORLEANS

Excursions en Auvergne el dans le Limousin

PERMETTANT DE VISITER

LE MONT-DORÉ, LA BOURBOULE, R0YAT.-CLERIflOHIT-FERRAND, NÉRIS ET EVAUX

Avec arrêt facultatif à toutes les Gares de parcours

La Compagnie d'Orléans délivre du 15 Juin au 30 Septembre des Billets D'EXCURSION EN AUVERGNE et dans le LIMOUSIN valables pendant 30 jours, au départ de Paris, Orléans, Blois, Tours, Le Mans, Angers et Nantes, ainsi qu'aux gares et stations intermédiaires, aux prix réduits ci-après:

PARIS 108 L » 81 f. »

NANTES............ 125 '« 96 »

ANGERS... 116 » 87 »

LE MANS UA » 85 »

TOURS..... 100 » 75 ■»

BLOIS. 85 » 71 »

ORLÉANS... 95 » 71 »

ITINERAIRE

1° Le parcours entre: le point de départ et ViiïnzoN,. et vice-versâ :, .

2°.YIERZON,.'BOURGES,.MONTLCÇOK, CHAMBLETNÉRIS, (Bains- du Mont-Dore et de La Bourboule), ROYAT (Bains de Royal), CLERMONTFHRRA-NB, LARGXAC, USSEL, LIMOGES (par TULLE, BiuvE et SAIKT-VRIEIX, OU par EY.MOUTIERS), VIERZOJÎ.

Il est délivré à toute station du réseau d'Orléans, pour une autre station du réseau située sur l'itinéraire des Billets de voyage circulaires ou d'excursion empruntant le réseau, ou inversement, des Billets d'aller et retour de 1™ et.de 1 2° classe, avec réduction de 25 0/0 sur le prix ordinaire des places..

Ces Billets sont délivrés, soit au coimnen<- cement du voyage pour aller rejoindre l'itrneraire du Billet d'excursion donl ils forment le complément, et dont la demande doit êlre l'aile en même temps, soit au cours du voyage pour atteindre-des points duréseau situés en dehors de l'itinéraire-du Billet d'excursion.

On délivre des Billets à toutes les gares du réseau d'Orléans, pourvu que la demande en soit faite au moins trois jours à l'avance.

■ - AVIS KSSK.XTIlîI. Les prix, ci-dessus.ne. ,cpmpren_npn±. pas le parcours de terre dans les services de correspondance de CHAMBLET-NÉRIS à NÉ-RIS, — de la gare à la localité d*EVAUX et. de LAQUEUILLE. au. MXMSKTDORE et à LA BOURBOULE.