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Titre : Les Chantiers de l'Exposition universelle de 1889 : revue bi-mensuelle du commerce et des industries se rattachant à l'Exposition

Auteur : Exposition internationale (1889 ; Paris). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1888-05-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32740120k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32740120k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : Nombre total de vues : 440

Description : 15 mai 1888

Description : 1888/05/15 (A2,N26)-1888/05/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55549673

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-3099

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2011

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2* ANNEE. — N° 26. UN NUMÉRO : 50 CENTIMES Du 15 au 31 MAI 1888

SOMMAIRE

Adjudications. — M. Tisza. — Los Étrangers à l'Exposition. — Les travaux de Paris. — Les Tchèques et la France. — Courrier des Expositions. — Le Centenaire de 1789. — L'Exposition militaire de -1889. — Echos. —Terrains à vendre. — Les Exposants de 1889. — L'Acier et l'Aluminium. — Hevue Financière. — Annonces.

AVIS IMPORTANT

L'Administration du journal les Chantiers informe ses abonnés qu'elle fera recueillir par la poste, sans avis préalable, le montant du nouvel abonnement, à l'expiration de l'ancien. Nous ferons en conséquence parvenir à nos lecteurs dont l'abonnement annuel est expiré fin avril dernier, une nouvelle quittance d'unis année.

EXPOSITION UNIVERSELLE

ADJU DICATIONS

Adjudication en un loi des travaux de maçonneries en élévation A exèsutcr pour le% galeries de* expositions diverses dans le Champ-de-Mars.

Le lundi 4 juin 1888 à I heure de l'aprèsmidi, il sera procédé publiquement, dans une des sallos du Conseil de Préfecture (Palais du Tribunal de Commerce) par le Préfet de la Seine ou son délégué, à l'adjudication, au rabais, sur les prix du devis et par soumissions cachetées, de l'entreprise, en un lot, dos travaux de maçonneries en élévation à exécuter ponr les galeries des expositions diverses dans Je Champ-de-Mars, lesquels travaux sont évalués à 505,350 francs, somme à Taloir pour imprévus comprise.

Le cautionnement est fixé à 20,000 francs.

Adjudication en un loi des travaux de vitrerie en verres striés pour la couverture des combles des Palais des Bcaux-Arls et des Arts Libéraux ainsi que des Galeries ltapp et Vcsaix au Champ-de Mars.

Le lundi 11 juin 1088, àl heure de l'après

midi, il sera procédé publiquement, dans une de» salles du Conseil de Préfecture (Palais du Tribunal de Commerce) par la Préfet de la Seine ou son délégué, à l'adjudication, en un lot, au rabais, sur los prix portés au détail estimatif, et par soumissions cachetées, des travaux de vitrerie en verres striés pour la couverture des combles des Palais que des Beaux-Arts et des Arts Libéraux ainsi des galeries Rapp et Desaix au Champ-deMars, lesquels sont évalués à 25,310 fr. 12 c, somme à raloir pour imprévus comprise. Le cautionnement est fixé à 2,000 fr.

Adjudication en un lot de l'entreprise de la construction et de l'exploitation du Chemin de for-Tramway des visiteurs de l'Expolion.

Le vendredi 8 juin 1888, à neuf heures du matin, il sera procédé, au Ministère du Commerce et de l'Industrie, rue de (îrenelleSaint-Germain, N" 101, en séance du comité administratif de l'Exposition, à l'adjudication, aux enchères, sur soumission cachetées, de l'entreprise de la construction et de l'exploitation du Chemin de fer-Tramway des visiteurs de l'Exploitation.

Le cautionnement est fixé à 100,000 fr.

Adjudication en un lot. à forfait des travaux ile construction, en location d'un groupe de bâtiments en charpente à exécuter au Champde-Mars pour l'installation des services de la douane et de la police.

Le lundi 11 juin à 1 heure de l'après-midi, il sera procédé publiquement dans une des salles du Conseil de Préfecture (Palais du tribunal de Commerce) par le Préfet de la .Seine ou son délégué, à l'adjudication au rabais, sur le prix de 28,000 fr.: et par soumissions cachetées, de l'installation en un lot, à forfait, des travaux de construction, en location d'un groupe de bâtiments en charpente à exécuter au Champ-de-Mars pour l'installation des services de la douane et de la police.

Le cautionnement est fixé à 3,000 fr.

t

Monsieur^ TISZA

On s'entretient beaucoup en France, même partout, de la sortie que M. Tisza vient de se permettre contre notre prochain centenaire. On y croit voir une preuve d'antipathie du peuple hongrois contre les Français. Il n'en est rien. Les Français sont accueillis avec autant de cordialité en Hongrie que les : Hongrois le sont dans notre pays, et les protestalions passionnées que cet incident a soulevées dans la colonie hongroise sont pour la France une démonstration aussi agréable qu'éclatante. On ne doit voir dans l'attaque de M. Tisza contre nous qu'une agression directe contre son maître. Cette agression de M. Tisza contre son empereur nous dévoile le profond antagonisme politique qui existe entre les races diverses qui composent la confédération autrichienne. M. Tisza est un diplomate trop instruit pour ignorer combien est délicate la situation où se trouve l'empereur, obligé, d'accorder tant de prétentions contradictoires. Il sait mieux que personne que l'Empire d'Allemagne convoite les provinces allemandes de l'Autriche, et la Russie ses provinces slaves, en sorte qu'aujourd'hui l'empereur François-Joseph n'a dans toute l'Europe qu'un seul allié sûr et désintéressé, le peuple français. En cherchant à le brouiller avec cet unique et sincère allié, M. Tisza a commis sciemment et volontairement un attentat contre son souverain. Ceci nous


210 LES" CHANTIERS DE |L'EXPÔSiTI01S UNIVERSELLE

explique l'état d'esprit où il se trouvait lorsqu'il s'en est rendu coupable. Il avait besoin de se donner ûa courage pour être infidèle. La fidélité à la personne même de l'Empereur et de sa famille est le 'seul lien qui unit les diverses nationalités qui Composent là - confédération monarchique autrichienne. Or, François-Joseph est aujourd'hui , obligé de se prononcer entre Tés deux « partis qui divisent l'Europe : le parti i anglo-allemand et le parti franco-russe, et ses sujets ÏÏG sont "pas 'd'accord sur s celui que leur souverain doit choisir. Les , Allemands de l'Autriche penchent natu- \ rellement pour le grand 1 empire Mtemand ; :' les slaves pour l'empire 'Russe. Restent ?■ les Hongrois que leur antipathie sécu- ' laire contre les slaves et que la brillante \ fortiine de-ft'L .de.Bismarck' ont séduits et ' qui sont bien ébranlés dans leur fidélité à leur -Empereur. La Sortie parfaitement préméditée de M. Tisza en est la preuve. Eh nous atlaqiïarit :il a voulu 'frapper un homme qu'il sait l'ennemi du nouvel empire 'd'Allemagne, parce que cet empire a été 'fondé à son détriment. C'est presque une déclaration de guerre dé la Hongrie contré ses confédérés. On voit jusqu'à quel point, il est naturel que l'empereur d'Autriche penche secrètement (c'est le secret de polichinelle) en ïaveur de la France. Si par suite d'une nouvelle défaite, la France venait à être à peu près annulée, M. de Bismarck n'aurait plus qu'un signe à faire du doigt, et lés sujets Allemands de l'Autriche fanatisés jusqu'au délire se précipiteraient dans le Grand Empire. La confédération -Al-utri*- chienne se trouverait virtuellement dissoute et François-Joseph serait détrôné.

L'existence de l'Autriche est donc intimement attachée à celle de la France. Du reste il en est de même pOur l'Italie et ; tojis les peuples qui avoi sinent l'Allemagne. Ils disparaîtraient indubitablement avec nous. Aussi n'est-ilpas bien comique de • voir tous ces rois dont la République ; Française préserve les trônes se refuser \ à assister à notre centenaire.

Cependant Tisza ne nous inspire abso- : lument aucune inquiétude pour l'éclatant ; succès de notre exposition. La guerre générale qu'on redoute sur tout le globe serait si épouvantable que personne n'osera en prendre la responsablité. Cette crainte salutaire assure les succès et l'universalité delà fête.

Le centenaire doit être célébré, il le sera.

Les Étrangers à îlxposBion

DE 1 889 ■ |

La Hollande

M. Pierre ^Légfànd, ministre du eomMïerce'étîdë l'industrie, HiémndïMrèeevoir s la listé des membres du Comité agricole, ' 'chai*gé de la représentation des intérêts néerlandais de l'Exposition Universelle.

!Gè:Goïhïté composé desjplttslïauté'sfhb- ? tabilités du pays au point de vue notam- r ment de 4;agricUlture, -a ipour président | M. F. ifiërëtmah. pour second "président - M. AV. J. Holman, ïpeur secrétaire M. F. L. Waldeck.

Déjà >le Comité néerlandais-a 'voulu. 4ié- j inoignèr des sympathies de la Hollande \ envers la-France et il a,donné àce témoi- ; g nage 4a .publicité dé i-sa ipresse. A cette occasion il constate que les Français comptent 'parmi les plus grands acheteurs de produits agricoles néerlandais. Il déclare ensuite qu'une large ^participation des agriculteurs à l'Exposition de 1889 Sera non seulement ^accomplissement d'un devoir de courtoisie, mais encore une satisfaction donnée aux intérêts de la Hollande.

La Gïrine

Eh vue de faciliter'la participation de îa Chine à l'Exposition de 1889, lé gouvernement impérial exempte de droit tout objet destiné à cette exposition, à condition que les envois ne soient pas excessifs.

Les États-Unis

Le Président des Etats-Unis vient d'ap"- prouver te bill voté par les deux chambres disant que les Etats-Unis acceptent l'invitation qui lui a été adressée par le gouvernement français de se faire représenter ù l'exposition universelle de 1889.

L'Uruguay

La Commission chargée de représenter la République orientale à l'Exposition est ainsi composée :

Président : M. le colonelDiaz, ministre; Secrétaire-général : M. AlejandroIIérosa; Membres : MM. Domingo Grané, Americocarassale, Guillermo Rodrigue/, Larrelà, Carlos, F. Becu, Arsenio Lhermitte, Jules Nehner, Beneddct Gallet de Kullure.

Le Brésil

Le comité franco-brésilien pour l'Exposition de 1889, Constitué à Paris, vient de

recevoir de son délégué spécial à Rio-deJaneiro, S. Exe. jM. le sénateur Diogo"Vtôïho Cavalcanti'd'Albuquerque, un télégramme le 'chargeant de retenir définitivement au Champ-de-Mars l'emplacement où devra s'élever le palais de la section brésilienne. La 'participation du Brésil est donc assurée.

l La Bohême

■ La Correspondance politique annonce que la Chambre de commerce de Pilsen (Bohême) insiste, dans l'intérêt de l'éx'

l'éx' Bohême, sur la participation

,, à l'Exposition universelle de Paris.

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LES TRAVAUX DE PÀM

Adjudication

t ■ ' . ' ■ ~

Construction d'un êgout

Le samedi 9.juin 1888, à une heure et demie après midi, il *sera procédé publiquement, par le préfet ou par son délégué, dans une des salles du Tribunal de commerce de Paris, à l'adjudication, au rabais en un lot, des travaux de cons-^- truction d'un égout type 12 bis et de branchements particuliers d'égout, rue des Fourneaux et boulevard de Yaugirard,

; lesdits travaux évalués à 87,959 fr. 98 c. pour l'égoUt et à 20,220 francs polir les branchements d'égoUt.

Les travaux de branchements seront exécutés au compte des propriétaires

! riverains suivant les prescriptions des

| arrêtés réglementaires des 1 4 lévrier A 87Ï!,.

! 2 juillet 1879, 14 janvier 1880 et 28 ooto;

ooto; 1881.

Le cautionnement est fixé à la somme

; de 3,000 francs.

! Les frais de l'adjudication so'iït évalués approximativement à la somme de 1700 fr..

Travaux de branchements particuliersd'égoût.

Le samedi 9 juin 1888, à une heure et, demie après midi, il sera procédé publiquement, par le préfet ou par son-délégué, dans une des salles du Conseil dé préfecture (palais du Tribunal de commerce)), à l'adjudication, au rabais, en huit lots, des travaux de branchements particuliers, d'égout à exécuter au compte des propriétaires riverains, suivant les prescriptions des arrêtés réglementaires des 14 février 1872, 2 juillet 1879, 14 janvier 1880, 28 octobre 1881 .

ILe canal de Pérekop On a recueilli à Saint-Pétersbourg les


LES GMNTIERS DEL'EXPOSITIOÎN UiNIVJIRSELLE 211

détails suivants sur le futur canal de Pérekop en Crimée :

Le canal traversera le Goutchar et le Sivasch, de Pérékop à Guéniichesk. H aura une longueur de 111 verstes. Sa largeur (au fond) sera de 65 pieds et sa profondeur de 12 pieds. Les travaux seront dirigés par MM. le général major Jillinsky et les ingénieurs français Essaut et Carouzofc. Aux deux bouts du canal seront établis des ports pour les caboteurs; Les fonds nécessaires à cette entreprise (85 millions de roubles) sont déjà réunis..

Le.,, canal de Pérékop, formera la ligne de communication la plus courte entre G.uénitr chesk et les ports du littoral Nord ds la mer Noire. 11 faut faire actuellement 434 milles d'Odessa à Marioupol, tandis que par le canal le trajet ne sera plus que de 295 milles. —^__ _—«. _ _

LES TCHÈQUES ET LA FRANCE

(de notre Correspondant spè'cialj

Prague, 1" juin.

La commission executive du comité national, pour la participation à l'Exposition de 1389, publie la protestation suivante :

« Eii vertu du mandat qui nous a été confié par de nombreux industriels, agriculteurs et représentants des sciences et des arts de Bohême, Moravie et Silésie, de prendre toutes les mesures nécessaires pour c|.ue le travail de notre peuple soit dignement représenté; à l'Exposition un> vers.elle;

» Considérant qu'un comité soi-disant austro-hongrois, dépourvu d'un mandat valable, s'est formé a Paris, se représentant comme investi d'un caractère officiel, s'arrogeant le droit exclusif de s'interposer entre le gouvernement français et nos exposants;

» Considérant que le gouvernement français, au lieu d'attendre l'acceptation officielle de t'Autriche-Hongrie, pour accueillir favorablement les industriels et artistes tchèques, qui. par notre intermédiaire, avaient essayé de se mettre directement en rapport avec lui, nous impose l'intermédiaire dudit comité de Paris, si peu solidaire de nos intérêts; qu'il s'oppose, sous différents prétextes, à la création d'une section tchèque dans l'emplacement réservé à l'AutricheHongrie,

» La commission regrette que le gouvernement de la République ail ainsi moralement exclu de l'Exposition de 1889, une grande population slave amie, qui. en toute occasion, a témoigné de ses profondes sympathies pour la nation française, en faveur de laquelle le peuple tchèque, par la voix de ses représentants légaux, a seul, en Europe, énergiquement protesté en 1870, »

C01MIEK « EXPOSAI»

La Section des Beaux-Arts

L'administration rappelle aux artistes français que ceux d'entre eux qui sont dans l'intention de prendre part à l'Exposition universelle de 1889, section des beaux-arts, doivent déposer ou faire déposer au commissariat.des expositions, palais des Champs-Elysées, porte \ du;1:5,maiau 1er juin,, la liste; signée.; par eux des ou vrages qu'ils désirent exposer. Chacun des cinq: genres désignés' au règlement devra faire l'objet d'une liste séparée.

Lejury d'admission examinera du 1r juin au 1cr juillet les listes envoyées.. 11 dressera d'après ces listes un état des ouvrages admis d'office. Les artistes seront avisés; avan t le 15. j uil Let.

Les ouvrages qui n'auraient pas, été. ad-r mis d'office sur le vu des listes., ou ceux que les artistes .présenteraient en surplus,, devront être déposés, du 5; au 20, janvier 1889, au palais des Champs-Elysées, porte I, pour y être examinés par le jury.

Les ouvrages admis d'office seront déposés au palais du Champ-de-Mars, du 15 au 20 mars 1889.

Les artistes élrangers, dont le pays ne sera pas représenté par un commissariat général ou un comité national, devront adresser leurs demandes à M, le Directeur des Beaux^Arls, au commissariat des expositions, palais dé? Ghamps-rElysées, porte I, avant le 15, mai 1888. Un jury spécial prononcera sur l'admission de leurs oeuvres. Les ouvrages que le jury désirera examiner de visu devront être remis franco au palais des Champs-Elysées, du 5 au 20 décembre 1888, accompagnés d'une notice remplie et signée par l'artiste.

Le pavillon de l'Urugay a l'Exposition

La commission de l'Urugay à l'Exposition de 1889 a décidé de faire construire au Champ-de-Mars un pavillon en fer, démontable, qui sera transporté à Montevideo après l'Exposition. Un concours auquel tous les architectes pourront prendre part, va être ouvert.

Exposition d'Épinâl Une exposition des produits de l'industrie, aura lieu à Epinal (Vosges) du 9 juin au 14 juillet prochain.

Les personnes qui désireraient prendre part à celte exposition pourront se procurer des exemplaires du règlement et des formules d'admission au ministère du commerce et de l'industrie (Direction du Commerce intérieur, Bureau de l'Indus-: trie), 80, rue de Yarennes.

Exposition Universelle de Glascow (Angleterre)

Une exposition, ouverte depuis le 8 mai, se tient en ce moment à Glascow. Elle comprend les produits de l'industrie anglaise et du monde entier. Elle sera c-ose le 31 octobre prochain.

L'Exposition de Barcelone

L'inauguration de l'Exposition de Bar>- celone a eu lieu à la daté fixée. Le roi Alphonse XlII, sa mère la reine régente, le duc et la duchesse d;Édimbourg, le duc de Gênes, le prince de Bavière ont pris place sur Festrade. Derrière eux, les ministres et les dignitaires de la cour.

Dans les tribunes, le corps diplomatique et les officiers des escadres étrangères, ainsi que lés autorités. Bans la salle 5,000 personnes environ.

Lé coup d'oeil était magnifique. Deux discours ont été prononcés parle maire et par le commissaire du gouvernement.

M. Sagasta a déclaré au nom de la régente l'Exposition ouverte.

La régente a été très acclamée. Les musiques ont joué des hymnes nationaux des différents pays représentés à l'Exposition et notammemt la marseillaise.

Le commissaire français, a présenté le pavillon français à la régente.

Le soir un grand banquet de 6.0 couverts a eu lieu au palais, en l'honneur des princes, des diplomates et des marins; étrangers.

L'Exposition de Copenhague

L'Exposition de Copenhague est ouverte depuis quelques jours.

A celle occasion M. Friis de Friisenir borg, président de l'Exposition actuelle, qui comprend à la fois l'industrie, l'agri^ culture et les arts, esl la première qui ait été organisée en commun par les trois royaumes Scandinaves.

Le roi a prononcé une courte allocution en réponse à ce discours.

.«.

LE CENTENAIRE DE 1789

La Bastille et la rue Saint-Antoine au Champ-de-Mars.

La reconstitution de la Bastille et de la rue SainUAnloine, près du Champ-de?? Mars, dont nous avons donné un exposé sommaire, obtient tout le succès que la presse a prédit longtemps avant l'éclatante inauguration du 9 mai dernier.

Pour compléter notre premier compte rendu, il ne nous reste plus qu'à dire quel» ques mots sur les principales attractions qu'offre au public cette intéressante expo* si lion rétrospective.


212 LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

Un panorama est installé dans l'église Sainte-Marie.

L'intérieur de la Bastille a été transformée en salle des fêtes ; là, sont représentés des ballets et des comédies du temps. Ces pièces, d'ailleurs -très bien interprétées, sont fort goûtées des spectateurs.

Le caveau, où l'on voit deux prisonniers enchaînées, attire aussi beaucoup de monde. L'un représente Tavernier qui resta enfermé pendant 28 ans dans l'horrible prison et qui, délivré le 14 Juillet, devint fou et mourut à Charenton.

Au nombre des boutiques qui bordent la rue Saint-Antoine, nous devons signaler l'auberge du Lion d'or, la brasserie de Mayenne, la laiterie du Petit-Trianon, l'Auberge : Aux Enfants de Bacchus, l'échoppe du savetier carleux d'souliers, enfin la petite boutique : A la Pomponnette, où de jeunes et jolies marchandes vendent des gâteaux excellents.-

L'établissement de la Levrette et celui de l'anliquitaire Privé ne sont pas non plus les moins remarqués.

A l'entrée de la Bastille, un lacédémonien, Martin Brunan, a installé une boutique de jouets grecs, fabriqués... à Paris.

Plus loin, après avoir passé par la porte de l'Arsenal, le grand café Louis XVI avec ses magnifiques pelouses et jardinets.

La porte Sainte-Antoine fait l'objet de l'admiration générale.

Nous recommandons aux personnes désireuses de prendre un peu d'exercice et de humer le grand air, de gravir les 116 marches qui conduisent au faite de la Bastille : le regard s'étend à perte vue et plonge sur le Champ-de-Mars où se font, en ce moment, les travaux gigantesques de la tour Eiffel et des galeries de l'Exposition.

Ajoutez à cela les divertissements en plein air : Evasion d'un prisonnier, chanson du temps, par M. et Mme Sans-Chagrin.

Parade du célèbre Nicolcl et de son pitre Jeannot, musique, jongleurs, équilibristes, etc., etc., el vous aurez une idée des divertissements qu'on trouve à la Bastille de l'avenue de Suffren.

Pour nous résumer, l'Exposition rétrospective de la Bastille el de la rue SaintAntoine mérite d'être visitée. Le seul reproche qu'on pourrait faire, c'est qu'elle est un peu trop éloignée du centre de Paris; mais les moyens de locomotion étant suffisamment nombreux, il n'y a pas déraison pour que la population parisienne se prive d'une promenade aussi intéressante qu'attrayante.

L'EXPOSITION MILITAIRE DE 1889

Une lettre au ministre de la guerre

M. Germain Bapst, secrétaire de la commission de l'Exposition rétrospective militaire de 1889, vient d'adresser la lettre suivante au ministre de la guerre :

Monsieur le Ministre,

J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que par plusieurs décrets impériaux GO drapeaux, pris sur l'ennemi, furent donnés à la Chambre des députés durant le premier empire.

Ces drapeaux avaient été placés en trophée au-dessus de la tribune, et ils étaient encore à leur place le matin du 31 mars 1814.

Les alliés, connaissant l'existence de ces trophées à la Chambre des députés, y pénétrèrent aussitôt leur entrée à Paris, pour les enlerer et les détruire.

Un garçon de bureau, dont je ne sais malheureusement pas le nom, prévenu à temps, put enlever 29 de ces drapeaux et les cacher. Les alliés ne purent donc en prendre que 3J, qu'ils détruisirent.

Les 29 drapeaux sauvés furent rendus ensuite à la Chambre des députés, où ils étaient encore conservés en 1867; mais, à celte date, ces drapeaux roulés étaient placés au-dessus d'une bouche de chaleur qui les avait quelque peu détériorés.

Sont-ils encore à la Chambre des députés, et dans quel état de conservation y sont-ils?

N'y aurait-il pas lieu de les rechercher et de les envoyer à l'hôtel des Invalides, ce temple des gloires de la France, où ils retrouveraient les 00 drapeaux donnés à la même époque au Sénat impérial, el qui décorent aujourd'hui, sous la coupole de Mansart, le tombeau de porphyre où repose le coeur du vainqueur d'Iéna?

Le gouvernement a le devoir de conserver les trophées des victoires du pays qu'il administre, comme un témoignage des gloires du passé el comme une espérance dans l'avenir.

J'ai l'honneur d'être, etc.

Germain IUPST.

-«- ...

ECHOS

La Commission dite des 43, pour l'Exposition de 1809, vient d'adopter les décisions suivantes :

1° Elle a adopté le projet de construction, sur l'esplanade des Invalides, d'un bâtiment spécialement destiné à l'exposition d'hygiène, d'assistance publique et services d'hygiène du ministère du commerce. Celte exposition se composera de tout ce qui constitue les services publics et les progrès nouveaux.

2° En ce qui concerne le service des entrées, la commission a décidé qu'il y aurait des caries d'abonnement et elle a fixé à 100 fr.

le prix de ces cartes, valables pour toute la durée de l'Exposition.

3° Pour ce qui concerne les cartes d'entrées gratuites pour le service de la presse, le nombre en a été fixé à 1,500 pour les journaux français et étrangers.

La commission des congres et conférences de l'agriculture pour l'Exposition universelle s'est réunie au Palais-Bourbon, soua la présidence de M. Méline.

Sur la proposition de M. Foucher de Gareil, elle a décidé organisation d'un congrès international sur la crise agricole.

Ce congrès s'occupera de « l'état présent de l'agriculture dans les différents pays », du degré d'intensité de la crise », de « ses causes » et des « remèdes » qu'il convient de lui apporter.

La commission a désigné, comme membres organisateurs de cet important congrès, MM. Foucher de Careil, Tisserand, de la Grosse, de Dampierre, Teissonnière, Rissler, Buchartre, Passy, Lecouteux, Beaudrillard, Jules Benard, Samié.

La porte charretière située en face le n° 88 de la rue de la Fédération a été ouverte par les soins de M. Manoury pour sortir des terres. ^

Le sieur Nourisson, entrepreneur de peinture, demeurant rueDnreau, a commenceraménagement, dans un magagin spécial des approvisionnements nécessaires pour peindre la tour de 300 mètres.

Le lord maire de Londres a visité dans celle quinzaine les travaux du Champ-dcMars.

La maçonnerie en élévation du groupe de l'agriculture ainsi que la vitrerie, entreprises par M. Kabel, entre le pont de l'Aima et le boulevard de la Tour Maubourg sont terminés.

M. Menu-Gallel qui a l'entreprise du vitrage du palais des Machines a fait conduire sur les chantiers sa première livraison de verres striés.

Une des fermes de lin mètres s'est inclinée dans ces derniers jours, de 20 centimètres dans le sens de la longueur du palais. Les ouvriers sont descendus immédiatement et. ont pu conslater qu'heureusement cette ferme n'a pas entraîné dans son mouvement, les autres fermes auxquelles elle était reliée.

Une délégation de la Presse départementale a visité ces jours derniers, sous la direction de M. Alphand, Directeur général, les travaux du Champ-de-Mars.

Après avoir parcouru les divers chantiers, cette délégation s'est dirigée vers la Tour de 300 mètres où un déjeuner, présidé par M.-


LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE 213

Berger leur a été offert sur la plate-forme du colosse.

M. Eiffel leur a ensuite offert le Champagne et s'est mis gracieusement à la disposition de ces Messieurs pour leur donner les explications concernant les travaux de la Tour.

La commission chargée de l'organisation de la Fêle nationale du 14 juillet Vient d'être nommée. La liste, en tête de laquelle se trouvent les noms de MM. Alphand etBouvard, a été soumise à l'approbation du ministre de l'intérieur.

Un feu d'artifice monstre sera tiré du haut de la Tour Eiffel, qui devra avoir atteint à cette époque la hauteur de 115 mètres.

Accidents Le nommé Loison, charpentier en fer, demeurant rue Desaix 17, en manoeuvrant un madrier dans les chantiers de la société de Franche-Comté s'est blessé fortement à la main droite par suite de la chute de ce madrier. Après avoir reçu des soins au poste médical il a rejoint son domicile.

Tombé accidentellement d'une hauteur d'environ 30 mètres des échafaudages de la maison Cail (galerie des machines), le charpentier Plattener Georges, demeurant boulevard de Grenelle 88, s'est tué sur le coup.

En travaillant dans les chantiers du Palais des Arts Libéraux, le nommé Leroi Fortuno demeurant rue Depresles 1(5, est tombé d'une hauteur de cinq mètres. Dans sa chute il s'est foulé le poignet gauche. Pansé immédiatement au poste médical, il a pu rejoindre son domicile.

Le charpentier Cazeneuve E. demeurant boulevard de Versailles 47 à Suresnes, en voulant empêcher la chute d'une pile de verres striés s'est blessé assez grièvement aux deux mains, à la jambe et au bras droit et s'est foulé le poignet gauche. Conduit aussitôt au poste médical ou il a reçu les premiers soins, il a du rejoindre son domicile. ^

EXPOSITION UNIVERSELLE

TERRAINSjT VENDRE

L'Administration du journal les CHANTIERS informe les personnes qui auraient l'intention d'exploiter un établissement, quelconque à proximité de l'Exposition, qu'elle vient de créer un service spécial pour les Terrains à vendre ou à louer autour du Champ-de-Mars. Les plus beaux terrains et les mieux situés peuvent être offerts à des conditions avantageuses.

Le Syndicat Industriel et Commercial se charge en outre de construire à ses frais et selon les indications des locataires tout établissement désiré, chalets, brasseries, restaurants, etc., etc.

Nous mettons en outre, à la disposition de MM. les Exposants qui voudront bien nous en faire la demandé, notre GRAHD ALBUM ILLUSTRÉ, que l'on pourra toujours consulter dans nos bureaux, et dans lequel on pourra choisir le genre de vitrines que l'on voudrait faire exécuter. .»

LES EXPOSANTS EN 1889

La maison Arbey et fils, il, cours de Yincennes, à Paris, vient de faire faire un nouveau progrès aux machines destinées à scier les bois. On sait que dans toutes les scieries verticales anciennes, l'action de la lame était loin d'être continue; ellj n'avait lieu, en effet, que pendant la moitié du mouvement de va-et-vient, celui qui s'opère à la descente de la scie, l'autre se faisait à vide.

Par une heureuse modification, on est parvenu à améliorer celte état de chose et à utiliser pour le sciage les deux courses simples de la scie, ce qui, combiné avec un avancement gradué et continue des bois mis on oeuvre, accroît singulièrement la rapidité du travail.

Cette machine qui porte le nom de Scierie à lame latérale est munie d'une denture spéciale travaillai aussi bien dans la course ascendante que dam celle descendante. Un chariot diviseur presse fortement le bois contre la lame qui se trouve toujours en contact avec lui. Elle ne fait donc qu'un seul trait de scie, mais il est net et précis. C'est aussi grâce à l'emploi de ce chariot que l'on . peut après chaque opération, modifier à son gré, avec la plus grande facilité l'épaisseur des plateaux, planches ou parquets. .

La lame qui est très mince prend peu de bois pour le trait; sa denture est partagée en séries de longueurs égales, munies de quatre dents chacune, mais dont l'inclinaison est inverse par rapport à celles qui les précèdent et qui les suivent.

MM. Arbey estiment que cette importante modification permet de doubler le travail d'une scie ordinaire, à vitesse égale. Ce point a été mis hors de discussion par de nombreuses expériencos qui ont eu lieu dans les ateliers des inventeurs. Toutes choses égales, avec l'ancien système on n'arrivait qu'à obtenir un avancement de 0"!)0 à la minute, tandis qu'avec la scierie verticale alternative à action continue et à double denture, on est arrivé à atteindre facilement de 1*20 à l"oÛ selon la nature du bois et sa circonférence.

Cela va de soi du reste, puisque au lieu de n'être que h moitié du temps en contact avec l'objet à débiter, la lame y est constamment. D'un autre coté, toutes les dents de la scie sont appelées à concourir à l'oeuvre commune, ce qui ne pouvait pas avoir.lieu précédemment à cause de l'obliquité que l'on est forcé de donner aux lames alternatives à simple effet, pour éviter le frottement des dents pendant leur course ascendante et' descendante.

On peut voir par l'examen do notre.dessin que le mouveme nt du chariot diviseur est réalisé automatiquement au moyen d'un ensemble de poulies en cône avec doublé embrayage à friction et à retour rapide.

Cette machine peut être montée avec deux lames, mais pour des épaisseurs uniformes et bien déterminées, car alors il faut avoir recours à l'emploi d'un système de chaperons doubles qui ne permet plus do varier à volonté les deux traits de scie.

Mais avec la scierie à lame unique, on a toute facilité pour changer à chaque instant les épaisseur» et l'on peut y équarrir des bois en grume aussi facilement que d'y débiter une lame de parquet. Et encore il n'est ici nullement besoin d'avoir un homme du métier : un simple ouvrier, le premier homme venu, peut obtenir les meilleurs résultats. Il suffit, en effet, d'agir sur un volant à main, qui communique le mouvement do rotation aux vis transversales des écrous établis sous les supports du chariot, pour obtenir toutes les dimensions demandées.

Un autre avantage de ce système, c'est de pouvoir être établi à peu dé frais.

Il ne s'agit ici ni de la nécessité d'avoir des fosses : profondes, ni d'épaissei murailles en maçonnerie. Cette scierie ne nécessite qu'une fosse de l"7S.eton. peut l'établir sur une charpente simple et solide/ d'où il résulte une économie très notable.

Le .châssis de la lame est très léger, mais \>ont équilibrer exactement les masses en mouvement, on pratique en fondant les bras du volant, des cavités dans lesquelles on coule du plomb à volonté jusqu'à ce que l'on ait obtenu que le châssis reste immobile sur ses glissières dans n'importe quelle position. On peut alors atteindre, sans aucun inconvénient, une grande vitesse de marche qui varie de 180 à 200 courses par minute. On peut même arriver à 250 lorsque l'on a a travailler des bois légers.

Quoique la lame de cette machine nouvelle soit latérale à l'axe du mécanisme, on peut y scier des plateaux ayant jusqu'à 24 centimètres d'épaiiseur et la manoeuvre des billots s'opère sans difficulté. Les blocs sont maintenus, pour le premier trait, entre les griffes du plateau, puis on les retourne, successivement pour arriver à l'équarrisage complet. Si l'on veut débiter des planches, feuillets ou lames de parquet d'épaisseurs variables, on place, une fois pour toutes, la première, face dressée à plat sur le chariot.

La force motrice nécessaire pour faire marcher ces | scieries selon les modèles de la maison est de H. à 6 • chevaux et les prix varient de 4,00!) à 4,800 francs.

L'affûtage des lames se fait très facilement et très simp'ement, il prend à peine un quart d'heure , par jour, car ces lames sont trempées' d'une manière toute spéciale pour tenir l'affût très' longtemps, ce qui est complètement impossible avec les scies dites sans fin qui ont un développement considérale qui va quelquefois jusqu'à 15 ou 16 mètres. On est alors obligé d'affûter constamment, ce qui prend un temps considérable.

En résumé, la nouvelle scierie verticale alterna-, tive à action continue, de MM. Arbey, réalise un progrès sérieux et elle a sur la scie sans fin, qui seule peut lui être comparée, des avantages indiscutables.

1" Parce qu'elle produit autant dans le même temps et fait un travail plus parfait. •

2' Parce qu'elle ne nécessite pour la conduire, qu'un seul homme sans connaissance spéciale, tandis qu'avec le ruban, il faut deux hommes habiles, l'un pour la scierie et l'autre pour l'affu-. : tage.

3* Et enfin, avec la scierie dont nous parlons il y


214 LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

a peu ou pas de réparation. On sait qu'avec le ruban, il faut a chaque trait serrer et desserrer la lame et.qii'il'y a sans cesse des réparations, pour bris de lames et autres inconvénients, d'où arrêts nombreux et perte de temps,

Hôus: ne pouvons qu'engager nos lecteurs à se rendre compte par eux-mêmes du travail' de là machine dont nous venons de l'es entretenir; ils recevront à la maison Arbey Te meilleur accueil, ils assisteront aux expériences qui-seront faites devant eux et pour eux. Ils seront donc à même déjuger en toute connaissance de: cause, du progrès qui' vient d'être réalisé.

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L'ACIER A L'ALUMINIUM

Le journal: l'iron publiait, dernièrement, un intéressant, article sur l'acier à l'aluminium. Voici ce que dît cet article en substance :

« L'aluminium, combiné au fer; est considéré, d'après les expériences! èe M. Ch. Wittenstrcem, de S toekh okn, coniin e abais. .saut notablement le point, de tus ion du fer malléable et de l'acier, et comme augmentant la liquidité; du inétal fondu-, de telle sorte que les gaz, qui pourraient être retenus dans la masse, peuvent s'échapper facilement au dehors.

Le procédé consistant à Mire: le mer lange d'aluminium au 1er est connu Sous le nom de procédé Mitis, dont, la première description a été donnée à rassemblée de Pittsbourg,' de l'institut américain des ingénieurs des mines, par M. Peter Ostberg, de la fonderie Mitis d:e Stockholm (1886, février).

Les proportions les plus faibles exercent, paraît-il, une action 1 très variable sur les qualités du fer d'aluminium ; l'auteur n'indique point de chiffres, de sorte que sous ce point de vue les idées no sont point fixées.

Le président de l'institut, Dr Perey, pense qu'à lia suite de récentes modifications apportées, dans des établissements de New-York, à la fabrication de l'aluminium,— sans passer, comme autrefois, par le sodium métallique et le chlorure d'aluminium —mais en traitant directementJàTaide de puissants courants dynamoélectriques l'oxyde de l'aluminium ou l'aluminium en présence du charbon et d'un réductif métallique, le prix de l'aluminium — surtout dans de faibles proportions — ne serait point un obstacle à son emploi pour la fabrication de l'acier, et engage fortement les industriels à entrer dans la voie des études que les travaux signalés ouvrent. Il indique qu'il est assez rare que les analyses des fers rendent compte de la présence des faibles proportions de métaux étrangers, et qu'il serait probablement utile de rechercher la présence de certains d'entre eux, et de comparer les qualités de fer qui résultent de certaines proportions. Ainsi, d'après lui, le cobalt, le nickel et l'arsenic existent indubitablement dans certaines classes de fer, et, sous le rapport de l'action de ces métaux alliés, toute une série d'études à faire semblerait convenable el opportune, afin de fixer la fabrication de certaines qualités. »

Ml MllIÈRE

Les cours ont été très fermes cette semaine pour nos rentes et les principales valeurs du marché. A Londres et à; Berlin,, c'est également la hausse qui domine; il n'y a guère qu'à Vienne que l'on continue à se tiioubler, des armements de la Kussie.

Les.dispositions de notre Bourse sont excellentes et, il: faut le reconnaître, on -voit, apparaître: partout de nombreux symptômes d'un relèvement général des affaires.

Ainsi, par exemple, les receltes, des compagnies ai Chemins de fer, après un. mouvement de recul qui, a duré plus de. trois ans^ sont, maintenant en progression constante, le: mouvement de nos ports, maritimes ss développe; le rendement des, impôts est en hausse marquée, puisque les quatre premiers m.ofe de,-1880. ont donné une plus-value qui dépasse 16 millions.

La longue crise économique ope nous venons de traverser! semble donc aujourd'hui à son déclin, et il reste à souhaiter- que la politique ne vienne pas empêcher les progrès que l'on entrevoit.

La Rente 3 O/O est à 83.10; l'Amortissable est à 86, et le 4 1/2 0/0 à 105.75.

L'Italien a progressé de 97.50 à 98. C'est évidemment. Rapproche du Coupon semestriel qui est pour beaucoup dans cette hausse.

Les Fonds Austro-Hongrois sont loin d'être fermes, alors que tous les autres fonds d'Etat montent. Le 4 O/O Autrichien se. soutient péniblement à 87.75/ et le 4 Q/O Hongrois, à 79.

L'Unifiée Egyptienne est à 40.4.06.

L'extérieure d'Espagne; se lient, dans les environs de 69!t7'2.

Les Fonds. Russes sont on progrès- Le rouble; est en reprise à Berlin. Les Allemands semblent las de poursuivre inutilement une campagne qui leur coûte cher. Les cours se. relèvent rapidement. Le 4 O/O 18.80:monte de 78.40 à 7.9. Le 5 O/O 1884 hausse de 91.40 à 92, les autres Fonds russes suivent le même mouvement.

Le Turc est à 14.25.

La Banque de France a eu cette semaine,, comme on fe pense aisément, de nombreuses fluctuations; les actions ont oscillé entre 3,600 et 3,380.

Le Crédit Foncier se négocie sur les cours de 1,438. C'est une hausse d'environ 80 francs depuis qu'il a été fait allusion à une augmentation prochaine du capital.

Gette hausse est, selon nous, exagérée. La spéculation se méprend bien certainement sur la portée de la mesure qui va être prise.

Il ne sera fait qu'un usage partiel, pour l'augmentation projetée, de l'autorisation relative à cette opération. Nous avons déjà prémuni nos lecteurs eontre les entraînements d'une spéculation qui fait reposer ses calculs sur des bases erronées.

Le bilan au 30 avril indique que la situation est à peu près la même que celle de l'année dernière, à pareille date.

Les obligations ont une bonne tenue. On a la certitude, en se plaçant sur les obligations à lots des emprunts 1879, 1880 et 1885, de profiter d'une plusvalue dont le chiffre minimum est indiqué par l'écart qui existe encore entre les cours actuels et le pair..

Nous laissons le Crédit Foncier et agricole d'Algérie à 486.25. L'assemblée dés actionnaires est convoquée pour le 31 mai.

La Compagnie Foncière de France est à 413.73.

On demande à 1-13 fr. les actions de la Société des Immeubles de France. Les obligations de cette Société font 432 fr. «appelons qu'elles sont toutes remboursables à 1,000 fr., soit, en quelque sorte, avec un lot de 500 fr., si on les considère comme des obligations 3 0/0 de 300 fr. Ce type d'obligations est appelé à devenir très populaire.

On tient à 738 les actions de la Banque de Paris et des Pays-Bas.

Le Comploir d'Escompte est à 1,040.

Il résulte du bilan au 20 avril que les profits et perles réalisés depuis le commencement de l'exercice s'élèvent à la somme de 1,712,187 fr. 80 c; les frais généraux atteignent le chiffre de 1,200,916 fr.

Le Crédit Industriel et commercial finit à 393.

La Société dé Dépôts et Comptes courants est demandée à 600.

Il ressort du bilan au 30 avril qui vient d'être publié que les prolits et pertes s'élevaient à cette date, à 784,252 fr. et les frais généraux à 681,677 fr.

La Société Générale ne s'écarte guère du cours de 455II

455II du bilan au 30 avril que les résultats

bénéficiaires du quatrième mois-de l'année ont.été de 298,872 francs; le montant total du compte prolits et pertes, depuis le commencement de l'exer-: cice> atteint le chiffre de,l,198,150 francs,,déduction faite des frais généraux.

Peu de changements sur le Crédit Mobilier à 318.

La Banque maritiin.e fait 352 fr.

Le Crédit Lyonnais avance de 378.85 à 3S3 et se maintient sans réaction à ce prix.

La Banque Franco-Egyptienne cote 340.

La Banque Parisienne est en, hausse à; 355.

La semaine a été très bonne pour les titres de. nos grandes compagnies de chemins de fèr. Tous les titres sont en hausse.

L'Est est; à 77,6.25, le Lyon à '1,251, le Midi à 1.173, le Nord à 1,662.50, l'Orléans à 1,385 l'Ouest à 896.28.

Lo Suez est assez calme à 2,180, malgré ses brjl-. iantes. recettes en augmentation de près, de 4 millions depuis le commencement de l'exercice.

Le Panama a. varié entre 370 et 373. 11 reste à 380.

Le Corintlie est à 247.50.

La Compagnie Transatlantique est demandée à 540.

Une assemblée générale ordinaire et extraordinaire doit avoir lieu le 3.1 de ce. mois. A titre extraordinaire,, rassemblée sera appelée à donner son approbation à une proposition dé prolongation de la durée- actuelle, de lit Société.

LeG az.monle de 1,323 à 1,337,50 et se li,eut,ferme;. à ce cours.

-. ^ —♦- -— - -:.. -

Chemins, de ferdePorto-Rim

La Compagnie des Chemins de 1er de Porlo-llico a été définitivement constituée la semaine dernière à Madrid.

Le capital a été fixé à 16millions, divisé en 32,000 actions.

Le siège social est à Madrid, Alcala, 49.. Un comité composé d'administrateurs français aura son siège à Paris, 15, place Vendôme.

Le premier conseil d'admiuistralioli a été composé comme suit : MM. Fernando Cos Gayon, ancien ministre des finance, président;

Yvo Bosh. administrateur de la Société du Crédit Mobilier, président •!• la Banque Générale de Madrid; ; José de Carvajal, ancien ministre des

affaires étrangères;

Edmond Duchâteau, administrateur de la Société du Crédit Mobilier;

Pablo Bosch, administrateur do la Banque Générale de Madrid ;

llaymundo Villavcrde, marquis de. Poso llubio, ancien ministre de l'intérieur ;

Antoine Vlasto, administrateur de la Banque de Conslantinople. . 1

CRÉDIT ALGÉRIEN

Société anonyme an, capital de 8 millions de francs 15, Place Vendôme, à Paris

MM. les actionnaires sont informés que l'assemblée générale ordinaire qui devait avoir lieu le saluent 26 mai, EST AJOURNER AU !) JUIN, à trois heures et demie du soir, 13, place Vendôme, à Paris. Ordre du jour t

Lecture du rapport du conseil d'administration et de celui des commissaires;

Approbation dos compte» de l'exercice 1887;

Fixation du dividende;

Nomination d'administrateurs el du commissaire annuel.

Pour faire partie de l'assemblée, il faut être propriétaire de dix actions au moins, et en avoir fait le dépôt le 3 juin au plus tard, 15, place Vendôme, Paris, ou 6, rue Clauzcl, à Alger.

Les récépissés de dépôt dans les Sociétés de crédit sont admis comme représentant les titres.


JLES CHANTIERS IMË L'EXPOSITION UÎOTERSËLLE 215

CANAL DE SUEZ

Assemblée du '15 mai 1888 EXTRAIT DU RAPPORT ?

DE M. FERDINAND DE LESSEPS

Le rapport entier est envoyé à toute personne , qui le 'demande à la Compagnie, rue'Char- y ras','9,'à Paris.

Nous venons de subir, sans dommages, une des Crises commerciales, et maritimes les plus intenses et les plus prdlangées'qui aient'tttéenregistréeside- ; puis longtemps^ ;

La diminution de nos taxes a keureUsement;per- , mis à des marchandises qui ne se transportaient '_ encore que par la voie dû Cap des Tempêtes, de ; prendre la voie du canal maritime, ce qui a eu pour ' nous le double .avantage ■d'éviter à nos recettes .'la dépression dont souffrent depuis trois ans toutes les entreprises de transport, et de détourner dès maintenant, à no'treippôlit, une partie du trafic gé^ y •néral entre -l'Europe;et l'Asie destiné, à nous venir , 'tteiplus:.eniplu8.

'Les"premiers mois de l'année actuelle semblent- ? marquer la fin de la crise, en nous promettant un large accroissement-dé trafic, et ilest probable que, suivant la loi Ordinaire, la reprise du mouvement s'accentuera d'autant plus que la crise passée aura été plus profonde et plus prolongée.

HNdus sommes en mesure de soumettre a votre approbation un dividende do 78 fr. 229, supérieur ■ de 2 fr. 894 à celui de l'année dernière, avec des recettes actuelles qui sont déjà plus (pie des promesses pour -le dividende de ^exercice -1888. Ces - promesses pourraient favoriserdés vues de spécu- ; lation toujours nuisible — qu'elles soient en hausse - ou en baisse— à la marche régulière 1 et progressive ; dos entreprises industrielles. Votre conseil ne peut que vous prémunir contre les jeux de la spéculation.

La recette du transit a été de 5S, 125,375 fr. 43 c. •

395 navires ont transité de nuit, à l'aide de la lumière électrique. Cette navigation spéciale s'elfec- . tue avec la même facilité que du'navigation de jour.

Les recettes du domaine commun se sont élevées à 548,574 fr. 26; celles du domaine particulière comprennent 292,711» fr. 33 de locations et ; 6.933 fr. 92 de ventes de bâtiments.

L'augmentation de'.personnel'nécessitée par les travaux d'amélioration du canal nous a conduit à établir un hôpital conlié aux soeurs -de' la Charité et j placé sous l'invocation de saint Viucent de Paul.

Nous terminons à Porl-Thewfik la construction i d'une église et d'écoles qui donneront satisfaction à un ordre élevé de besoins chez les familles de nos employés.

La ligne entière du canal et ses gares, la rade et le chenal ont été entretenus en bon état de navigabilité. Les diverses tempêtes qui ont sévi du 21 au 23 janvier et du 14 au 16 décembre, n'ont causé aucun dommage aux ouvrages du port.

La rectification de la courbe du lac Tinisali est terminée.

L'élargissement do S mètres du kilomètre -152 à Port-.Thowfik est fini.

L'approfondissement du canal à S m. 50 c, est exécuté sur 90 kilomètres.

La vitalité do notre entreprise prouvée deux fois ayant deux fois victorieusement traversé une crise économique, se chiffre par un tolal dcbémétîces distribués, sous diverses formes, en France seulement, gui dépasse deux milliards cl demi de francs.

C'est pourtant de cotte entreprise qu'on disait : « Le canal, s'il est jamais praticable, ne saurait en en tout cas être susceptible de produit 1 ! »

Ou bien ; « Les ingénieurs employés sur les lieux avouent qu'avec les ressources dont on dispose,-il faudra au moins'cinquante ans pour mener les i travaux à bonne lin ! »

Ou encore : « Nous sommes persuadés que l'entreprise du canal do Suez ruinera les actionnaires !... »

Itfaut croire que les'pronostics sinistres, que les attaques de la spéculation, que les outrages et '

les'calomnies sont nécessaires à l'accomplissement des oeuvres pacifiques, et que la lutte pour le progrès Veut des combats douloureux.

Les engoisses dont on vous a abreuvés n'ont pas ébranlé votre persévérance, et vous recueillez aujourd'hui les fruits légitimes de votre patriotique énergie.

Parmi vous, uu grand nombre, répondant avec moiàt'appeldu Congrès international<de 1879, se sontassociés pour exécuterUe canal maritime de Panama. 'Un journàlanglais,'The Manchester Guardian, disait dernièrement : « >La France est sans « nul doute fière d'avoir mené à bonne fin l'exécu« lion du Canal de Suez, en dépit de l'opposition « et du onanquede foi du reste du monde ; l'es« iprit public a été enflammé par l'idée que Ténor« ,gie et le capital-français résoudraient le pro« blême longtemps débattu d'unir l'Atlantique et « le Pacifique et de compléter ainsi Une routc'mari« Unie directe autour dii globe. »

C'estiparCe que le canal de Panama est, en effet, le complément nécessaire dû canal de Suez, que votre président vous demande aujourd'hui, par exception, de rappeler nos luttes et de montrer votre succès à ceux qui, en dépit de tout et de tous, sont restés fidèles à leur mission,, en ouvrant au monde Je canal maritime de Suez, universel, libre et neutre.

•L'assemblée a approuvé toutes les résolutions présentée pas le conseil.

M. Denormandie, qui s'est montré, à la Chambre haute, l'un des orateurs les plus ferrés sur les questions financières (notamment à propos de la nouvelle loi sur le i Sociétés), a été nommé président de la commission sénatoriale do Panama; — M. Isaac secrétaire.

Le rapport de la Commission ne peut être que ■fiivorable.

Le Sénat ratifiera, telle qu'elle, la décision prise par la Chambre au sujet de cette grave question sans y introduire de modifications.

Nous croyons savoir que l'émission des obligations à lots se fera en doux fois. La première émissiou, qui'.pot'tera naturellement sur 360 millions de francs, serait annoncée dès que la loi d'autorisation d'émettre les valeurs à lots aura paru au Bulletin des lois.

Kiitre autres attraits, la Coiup«gnie se serait arrêtée à deux lots annuels de 500,000 francs chacun.

■«. ;

LES OBLIGATIONS DU CRÉDIT FONCIER

La hausse des obligations à lots 1879, 18S0 et 1885 subit un petit temps d'arrêt. On prétend que quelques porteurs ont cédé à la tentation do réaliser, dans la pensée que l'émission de la loterie du canal de Panama el l'inscription à la cote des lots du Congo, allaient momentanément ralentir le courant dos demandes dont bénéficiaient les obligations Foncières el Communales; car le même temps d'arrêt s'est produit sur les obligations de la Ville de Paris.

Nous croyons que ceux qui pensent ainsi s'exagèrent l'inlluence dos concurrences qui vont se produire.

Co n'est pas seulement le lot qui communique aux obligations de la Ville de Paris-ut"dû Crédit Foncier les méri.cqui les font justement rechercha-. Le lot'n'est qu'un avantage accessoire qui, s'il ne s'ajoute pas à un .revenu- entièrement garanti, -in; saurait détourner deleuripelitoïiaUirelle les capitaux do la clientèle do la Ville oo Paris et du Crédit Foncier; celle-ci a principalement en vue un placement soustrait à tout risque.

Les obligations Foncières 1883, sans lots, se sont élevées à 388. L'obligation de la lîanque Hypothécaire est à 493.75. L'effet des réalisations .-effectuées par l'arbitrage qui envisage l'avenir des obligations similaires do la Société des Immeubles est, jusqu'à ce jour, peu sensible.

Los Hons à lots se traitent sur les cours de 129 a 130 francs avec un bon courant d'affaires.

On demande le Bon de la Presse à 21.75.

CMM, MffilTM M (MME

Assemblée -générale du 27 juin ilS68

MM. les actionnaires:propfiétaires à&vingt actions et plus sont rcovoqués en ;assembïée ^générale ordinaire pour le mercredi 27 juin.188$, d 4 heuves<.dè relevée, .au -Comptoir d'Escompte 'de JBaris, 14, 'rue {Bergère. 'Les 'actions au "porteur devront être déposées avant tle '7 juin dans lesiîaisses <du Comptoird'Escôinp'te ou dansrcèl!es deilaSSociété. Les aètionnàiresnominatifs-recevront"ilir.ee*. tement leur carte d'admission.

MM. les actionnaires sont informés que le côùpontf là,échéant le -1". juillet prodhàm seraspasyabla à partir du 1" juillet, «aux caisses du Gomptoit d'Escompté et de ses agencés;

■ " - . . - .. -—"♦ •; -——«—^—-=-—

^QKAGMÉ: GËNIERliLE

DES âBMt rflaAMR

Société anonyme 'GAiPïïatL -: :(auaïR^NanE MILLIONS

rue d'Anjou-^Saint^Honoré, 53,. Paris

MM. les actionnaires sont convoqués en assemblée .générale ordinaire pour entendre le rapport annuel, approuver les comptes et îixerle dividende de l'exercice 1887 et autoriser une nouvelle émission d'obligations.

L'assemblée générale aura lieu le lundi 11 juin. 1888, à trois heures, au siège social, à Paris, rue d'Anjou^-Saint-Honoré, 52.

MM. les actionnairespropriétàiresdevingtactions au moins, nominatives ou au porteur, peuvent seuls faire partie de l'assemblée.

MM. les actionnaires propriétaires de titres'au porteur devront, pour y être admis, déposer leurs titres au siège social, rue d'Ànjou-Saint=tlIonoré, 52, ou à Lyon, chez MM. Cambefort, F. et C. SaintOlive, banquiers, avant de 28 niai, cîest-à->dire quinze jours au moins avant l'assemblée.

Une carto nominative et personnelle leur «sera délivrée.

\Le directeur,

A. TiïLANDlER.

Nota. — Le Conseil -d'administration dans saséance du 9 mai 1888, a décidé qu'il proposerait à l'assemblée générale dé fixer à treize francs cinquante centimevpar-nciïonle dividende de H8B7.

:—*

Compagnie universelle du

CANAL INTEROCEANIQUE DE PANAMA

Sodété anonyme AU CAPITAL -DE 300 MUIONS

'ifM,"'les'-'aèti'oiin!iirtts!«oilt'convoquéS' en assemblée générale ordinaire pour le mercredi 27 juin 1888, à 2 heures, salle de la Société nationale et centrale d'horticulture de France, 8-4, rue de Grènelle-Saint-Gerniain.

Pour assister ou se faire représenter à l'assemblée, actionnaires, propriétaires, de vingt actions, doivent justifier, rue Caumartin, 4i>, à Paris, du dépôt de leurs titres dans la Caisse centrale ou chez un des correspondants de la Compagnie.

Cotte justification doit être faite au moins .cinq jours avant la réunion.

4

LA FRANCOJIONGROISE

L'Assemblée générale de la Franco-Hongroise a fixé le dividende pour l'exercice -1887 à 15 francs par action, payables à Paris, à partir du 1" juin prochain, à la succursale do la Société, 7, rue Louisle-Grand, contre remise du coupon n° 7.


216 LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION lUNIVERSELLE