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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1893-04-18

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 18 avril 1893

Description : 1893/04/18 (Numéro 3336e3).

Description : Note : 3ème édition.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k555326g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/04/2008

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EN BELGIQUE

LA SITUATION DEVIENT DE PLUS EN PLUS GRAVE

Sanglantes bagarres à Mons et à Anvers Cinq morts et nom-

breux blessés La grève

se généralise=Vive

effervescence.

BRUXELLES, 17 avril. -Par service special. La grève s'est accrue à Bruxelles, hindi matin, dans de notables proportions. Beaucoup d'ateliers ont cessé le travail. Dans la matinée, de nombreuses réunions tenues par les grévistes ont eu lieu. Dans ces réunions, les diverses industries de la capitale étaient représentées. On peut dire qu'à l'heure actuelle 900/Odes ouvriers.syndiqués sont en grève.

Dans toutes ces réunions, les orateurs et les assistants ont appla'udi à l'extension de ta gréve.

L'organisation du cortège pour demain a été vivement discutée, ce cortège devant avoir un aspect des plus importants.

La Maison du peuple a été bondée d'ouvriers toute la journée.

Dans la matinée, le parquet a pratiqué une descente.

On a trouvé de nombreux papiers chez deux individus arrêtés hier au sujet de l'attentat contre Il. Buls.

Au Palais de Justice, une vingtaine d'avocats démocrates ont constitué un comité de défense qui se'mettra à la disposition des grévistes poursuivis pour les dernières bagarres.

La réunion de la Droite de la Chambre et du Sénat a eu lieu ce matin.

M. Beernàert a prononcé un long discours dans lequel il s'est rallié au vote plural. Au conseil communal.

L'après-midi, la séance du conseil communal de Bruxelles a présenté un vif intérêt. La lecture d'une lettre du bourgmestre, dans laquelle il regrette de ne pouvoir venir lui-même flétrir devant le conseil les attaques dirigées contre la force armée, pour laquelle il demande un vote de chaeureuses félicitations, et la demande d'un conseiller de voter des félicitations, donnent lieu une discussion des plus vives.

Des interpellations se croisent. Certains orateurs critiquent avec violence la conduite de M. Buis, tandis que d'autres l'approuvent entièrement.

Finalement, l'assemblée vote les félicitations-

Les industriels de la ville se sont réunis' au cercle commercial et on a décidé que les ouvriers qui n'auraient pas repris le travail mardi matin seraient de/înitive^nent congédiés.

L'Association libérale de Bruxelles a fait afficher sur les murs de Bruxelles une proclamation dans laquelle elle proteste contre les mesures arbitraires et illégales, dit-elle, prises par une autorité hostile aux revendications.- démocratiques suppression du droit de réunion, interdictions de circuler, service exagéré imposé à la garde civique, violations de domicile, etc.

Les mesures d'ordre.

En ville, les mesures de police restent les mêmes. Dans les faubourgs, la garde civique est convoquée et la police est sur Les carabiniers, qui étaient partis il y a deux jours pour Gand, ont été rappelés. Deux classes de la milice ont été rappelées, également.

A l'heure qu'il est, la grande manifestation projetée pour demain pourrait bien ne pas avoir lieu. Plusieurs bourgmestres de l'agglomération auraient déjà pris des arrêtés interdisant tout cortège ou rassemblement sur leur territoire.

Un curieux travail vient d'être ordonné à la police de la douzième division; c'est le classement des divers projectiles et armes recueillis dans les faubourgs et qui ont servi à assaillir la police.

Parmi ces armes et ces projectiles, il y ade nombreux lingots de fonte, des morceaux d'outils, de manivelles, etc. Ces épaves'sont soigneusement étiquetées et serviront de pièces à conviction lors des poursuites judiciaires.

Dans la soirée, le calme règne en ville. Jusqu'à présent, on ne signale aucun désordre.

Plusieurs meetings ont eu lieu, dans lesquels les orateurs ont attaqué avec violence le Parlement, menaçant de le balayer s'il ne répondait pas aux désirs du peuple.

Dans la soirée.

A onze heures du soir, tout est absolnment calme en ville, notamment à la Maison du peuple et aux alentours. Les rues adjacentes sont remplies d'une foule paisible qui circule sans aucun trouble. On n'apercoit ni police, ni gendarmerie.

A la Grande-Place, calme complet. La foule circule librement. Aucun incident. La garde civique est licenciée à minuit passé.

Suivant la Gazette, un député progressiste de Bruxelles, M. Haurez, a demandé audience au roi pour le prier d'intervenir dans les circonstances actuelles, afin de pacifier le pays.

M. Wœste a écrit à M. Buis pour le féliciter de ce que l'attentat dont il a été victime n'a pas eu de suites plus graves et lui témoigner son approbation des mesures prises par lui, ainsi que de l'attitude énergique de la police dans la répression des troubles,

A Mons.

Des conflits sanglants se sont produits aujourd'hui en province. Des faits d'une extrême gravité se sont passés notamment à Mons.

Dans l'après-midi, les grévistes, au nombre de huit mille, se sont placés avenue de Cuesmes et de Jemappes.

Vers deux heures et demie, il y a eu, avenue de Cuesmes, une première charge de la garde civique contre les grévistes, dont plusieurs ont été blessés.

A quatre heures, avenue de Jemmapes, les émeutiers ont assailli les gardes civiques à coups de briques avec une fureur indescriptible. Plusieurs de ces derniers ont été blessés.

4 Tués et blessés.

Le major commandant la garde civique a ilors ordonné le feu. Cinq grévistes ont été tués et un grand nombre ont été blesses.

Après la décharge, les grévistes ont enlevé leurs morts et leurs blessés.

Le nombre des gardes civiques blessés est de 14.

A Petit-Wasmes, près do Mons, un attentat à la dynamite, qui n'a pas eu de graves conséquences, a ôté.perpétré contre l'église. Quelques vitraux ont été détruits.

A Anvers, un groupe de socialistes s'est fendu au bassin d'Amérique où se trouve le Tooh (réservoir de pétrole) et les bateaux chargés de pétrole.

Ils ont tenté vers neuf heures d'ouvrir les ventilateur-, des steamers-took.

police est accourue et a arrête les deux Srincipaux meneurs

Une-collision suivi -cette double arrestation.

Des coups de revolver ont été échangés entre les représentants de la force publique et les manifestants, mais personne n'a été blessé.

Dans le courant de l'après-midi, de nouvelles bagarres ont eu lieu au bassin du Nord.

La police a chargé les grévistes. Il s'en est suivi une grande panique.

Il y a eu plusieurs blesses.

Une- heure auprès, des grévistes cachés derrière une pile de bois ont fait feu sur la police, qui a riposté.

Deux socialistes ont été blessés.

Les grévistes n'ont pu enlever leurs blessés.

Autres bagarres.

À Courtrai, une grande bagarre a eu lieu devant la fabrique Catteaux.

La police a du charger sabre au clair et revolver au poing.

Une femme a reçu un coup de sabre qui lui a fait une blessure mortelle à la tête. A Renaix, cette après-midi, une voiture cellulaire conduisant à la gare des prisonniers que l'on dirigeait sur la prison d'Audènarde a été assaillie par des grévistes. Les gendarmes ont chargé la foule baïonnette au canon. Une terrible bagarre s'est produite au cours de laquelle plusieurs des meneurs ont été arrêtés4

Le commandant de la brigade a été fort maltraité. Un gendarme s'est vu arracher sa baïonnette.

Ces collisions produisent à Bruxelles une profonde impression «t sont vivement commentées.

Les mineurs de Dour et d'Elouges ayant commencé à suivre le mouvement ce matin, la grève est générale dans le Borinage. Le nombre des grévistes est de 25,000. Le bourgmestre de Frameries a été légèrement blessé dans les bagarres qui se sont produites hier à l'issue du meeting. Sur les autres parties du bassin, l'agitation est toujours très grande.

Dans le bassin de Charleroi il y a 20,000 grévistes charbonniers sur 30,000 mineurs. LE ROI ALEXANDRE

Les événements en Serbie Une con* versation avec M. Garachanine. BEl,GRADE, 17 avril. D'un correspon- dant. M. Garachanine, chef du parti progressiste, interviewé par un journaliste français, a dit

Depuis cinq ans, je n'avais plus causé avec le roi. Hier, il me lit appeler. L'audience fut longue. Je trouvai le roi mûri, réfléchi, parlant avec sagesse, plus en homme qu'en enfant. Le roi déclara à M. Garachanine qu'il était seul l'auteur de l'acte accompli et qu'il tenait à ce que la chose fût connue. Malgré la surveillance excessive des anciens régents, le roi fut toujours renseigné sur les événements intérieurs de la Serbie par des émissaires secrets.

Il a préparé, lui seul, les événements qui se sont accomplis.

Il est absolument faux que M. Dokitch ait fait un voyage pour voir le roi Milan. Ce voyage a été motivé par des raisons de sauté.

Le roi Alexandre prévint son père de ses intentions, mais il n'en reçut pas d'instructions.

Mardi dernier, le roi fit appeler M. Dokitch dans le jardin du palais et lui soumit son plan. Il reçut du nouveau Président du conseil l'assurance de sa fidélité.

Le roi n'a agi que sous l'inspiration de rétablir la tranquillité en Serbie. Il a compris que, s'il n'avait pas pris une décision, le peuple aurait fait une révolution, et il a voulu la prévenir.

Sympathies françaises.

Après avoir rapporté au journaliste français les paroles du roi, M. Garachanine a ajouté

Dites tout cela, pour que la France soit exactement renseignée sur ce qui se passe chez nous. Le peuple serbe a. de profondes sympathies pour la France, le berceau des idées libél'ales, Pour moi, j'aime la France, où je lis mes études. Peur la Serbie, commence évidemment une ère de calme, pendant laquelle il va nous être possible de nous réhabiliter aux yeux de l'Europe.

Jusqu'à présent, nous étions à. côté de la Cons.stitution. Nous travaillerons maintenant à agir selon son esprit.

Le parti libéral est certainement anéanti. Il n'a jamais été très puissant, il jetait de la poudre aux yeux. Parmi les membres de ce parti, un seul homme est intelligent, c'est -M. Ristitch mais il est trop vieux pour rien faire maintenant. Il est probable que les prochaines élections porteront un dernier coup au parti libéral. Il serait bon qu'il n'y eût plus en Serbie que deux partis.

La conséquence de l'heureux acte accompli par le roi est un rapprochement entre les radicaux et les progressistes, rapprochement que n'auraient certes pas produit des négociations entre les deux partis.

L'acte du roi a été mal quaüfié du nom de coup d'Etat, parce qu'il est un acte de justice. Personne n'avait le pressentiment de cet acte, qui a causé dans le premier moment une stupéfaction générale, mais qui à établi ensuite la paix dans les camps des radicaux et des progressistes.

Le roi Milan et la reine Nathalie, a dit en terminant M. Garachanine, reviendront certainement a Belgrade pour voir leur fils, mais pas encore en oe moment.

Le roi a encore déclaré à M. Garachanine. qu'il a jugé le moment favorable, car s'il avait attendu sa majorité, il eût peut-être été trop tard.

PARLEMENT ANGLAIS

Aux Communes La question du Maroc.

LONDRES, 17 avril. Par fil spécial. Sir E. Grey dit qu'il n'a aucun renseignement spécial à donner au sujet de la mission Ridgeway au Maroc.

Les relations de l'Angleterre avec le gouvernement du Maroc sont assez satisfaisantes, mais aueune négociations n'est ouverte actuellement entre les deux pays. Sir E. Groy déclare que le sultan a accordé une amnistie générale aux Arméniens qui, dans les différentes provinces de l'AsieMineure, étaient soupçonnés d'avoir affiché des placards séditieux.

L'amnistie a été étendue à 500 personnes, dont quelques-unes avaient été emprisonnées antérieurement aux dernières arrestations.

50 personnes environ seront poursuivies devant les tribunaux arméniens. Ce sont, semble-t-il, celles qui ont été incarcérées dans les provinces de Sivas et d'Angora. On ne sait nullement s'il y a des détenus à Saint-Jean-d'Acre, Tripoli ou Koniah. LE COMMANDANT MONTEIL

JLtok, 17 awïl. D'un correspondant. a La chambre de commerce de Lyon a remis au. commandant Mo^ceil, en souvenir do son passage à Lyon, une médaille frap-

UN RÉCALCITRANT

M. Méline a délaissé pour un jour les pipeaux sur lesquels. il s'était complu jusqu'alors à chanter les délices de la paralysie générale des affaires. II a embouché, à Remiremont, la trompette guerrière et sonné à la fois une fanfare contre la presse parisienne et un hymne triomphal en l'honneur de son auguste ami, M. le président de la République. Arcades ambo.

Car, M. Méline n'estpas content. C'est la faute de la presse parisienne, dit-il, s'il n'a pu constituer un gouvernement cher- au cœur de M. Carnot. Si ces affreux journaux n'avaient signalé l'aggravation que l'avènement de M. Méline allait apportera une situation extérieure déjà critique, s'ils ne s'étaient faits l'écho de l'indignation légitime 'du commerce français contre l'architecte de la muraille chinoise, le suave député des Vosges eut abouti à cette domination délétère et doucereuse qui eût été l'asphyxie de la patrie et qui répondait si bien il l'idéal de ses amis.

Ses amis M. Méline accuse leur tiédeur. Il les invective parce qu'ils lui- ont refusé « le concours franc et loyal qui paraissait indispensable pour dominer la situation »

Dominer la situation, c'était tout simplement l'ambition de M. Méline. Rien que cela I M. Méline prétendait dominer la situation. Alors que les plus expérimentés tremblaient, que les plus forts et les plus résolus eussent hésité, si on eût fait appel à leur dévouement, alors que la succession de ministères incertains et débiles apparaissait effrayante à ceux dont les épaules étaient assez larges pour essayer de la soulever, .M. Méline se croyait l'homme désigné pour dominer la situation I

Mais si jamais la presse s'est acquittée d'un grand service public, si jamais elle a usé pour le bien de l'Etat de ce pouvoir qu'on exagère, c'est le jour où elle a éclairé la situation qui serait faite à la France, à l'intérieur et à l'extérieur, par un ministère Méline.

Si la presse n'avait consulté que son instinct, elle eût souhaité l'arrivée aux affaires d'un homme si tentant à combattre. C'est dans l'opposition que la presse trouve l'usage de ses meilleures armes; c'est là qu'elle se meut à l'aise. La tactique offensive est celle qui lui convient le mieux.

Mais, au-dessus de son intérêt, cette presse parisienne, décriée par M. Méline, a placé l'intérêt supérieur;,elle a usé de son droit, elle a accompli son devoir quand elle a crié à M. le président de la République « Halte-là1 »

Si le temps eût permis les expériences périlleuses, il eût été agréable de voir Mo Méline aux prises avec les difficultés de son programme. Mais une trop longue année de défaillance gouvernementale ne nous a pas permis cet amusement. Nous n'avions plus de ressources vitales a prodiguer. Nous étions à ce point d'anémie où tout excès devenait mortel.

C'est pourquoi nous avons accueilli, non avec joie,mais avec un soulagement relatif, la combinaison anodine qui, à défaut d'un relèvement possible, marquait une station dans la dégringolade, un arrêt au cran, non de sûreté, mais de déchéance.

Quant au persiflage de M. Méline sur le goût de la presse actuelle pour les polémiques personnelles, à ses cris indignés contre les discussions auxquelles ont pu prêter les actes de M. le président de la République découvert, nous sommes heureux de nous en expliquer franchement.

Ce n'est pas la faute de la presse si les combats se livrent autour des personnes et non autour des idées. Depuis que la direction supérieure de la République est livrée aux sympathies ou aux antipathies personnelles, depuis que tous les rouages de la Constitution parlementaire sont faussés par des questions de préférences ou d'ostracismes qui s'interposent dans toutes les crises entre les solutions indiquées par les circonstances et celles résolues d'avance par un caprice, la presse la plus sérieuse, la plus sage, la plus gouvernementale a dû montrer que les principes ne sont rien, sans les hommes capables de les faire valoir. Elle a dû protester énergiquement contre les entraînements du pouvoir irresponsable. Elle a dû crier un peu haut pour faire entendre une vérité respectueuse aux oreilles que des conseils pervers prétendaient boucher. M. Méline a beau nous accuser.da crime de lèse-majesté; quand nous accomplissons notre devoir de loyaux et libres citoyens, nous remplissons notre mission d'interprètes de l'opinion. Nul, parmi les écrivains qui discutent les affaires publiques, ne souhaite un bouleversement analogue à celui qui abrégea la seconde présidence de M. Grévy. Tous veulent que la Constitution fonctionne avec régularité. C'est au nom même de la Constitution qu'ils demandent une consultation plus impersonnelle des vœux du Parlement et du pays. Au nom de la Constitution, ils exigeant que des remèdes topiques soient appli- qués aux maux déce;ds par les dises. Au nom de la Constitution, ils souhaitent l'abnégation et le seul souci de l'intérêt général dans les conseils de celui qui assume la responsabilité devant l'histoire.

Si nous devenions muets, si la liberté

de parler et d'écrire, plus nécessaire aujourd'hui que jamais, nous était contestée, si, dans le silence du Parlement, dans la retraite obligatoire où sont confinés les hommes d'Etat les plus éminents, la presse devait se résigner à l'admiration béate, la République dépasserait en contrainte les pires despotismes. M. Méline ne se doute pas qu'en sa véhémente sortie contre la presse parisienne il a fait la plus étrange apologie du pouvoir personnel.

Quand il a terminé sa diatrib'e par une considération, inattendue en sa bouche, sur le contre-coup extérieur de nos divisions intestines, il ne s'est pas douté qu'en, contribuant à l'écarter du pouvoir, en prévenant l'effet d'une inclination personnelle, la presse avait bien mérité de la patrie et empêché une faute irréparable.

Tout n'est pas perdu parce que M. Méline n'a pas été premier ministre. Les rancunes auxquelles il s'abandonne contre la presse nous honorent et font ressortir nos mérites.

Quant au chef de l'Etat; potrr-corrtknuer à mériter le respect dû à la haute situation qu'il occupe, il n'avait nul besoin des dithyrambes de M. Méline. La couverturture que le député des Vosges lui inflige est, en vérité, trop chétive et trop maigre.

Henri des Houx.

En présence de la gravité que prennent les événements en Belgique, nous avons fat't partir deux de nos collaborateurs l'un pour Bruxelles, l'autre pour le Bor'inage.

AU VATICAN

Interview avec le cardinal Rampolla Un journaliste français à Rome.

Rome, 17 avril. Par service spécial. M. Alphonse Gatcuil, rédacteur en chef d'un journal français, vient d'être reçu par le cardinal secrétaire d'Etat, avec qui il a eu un long entretien dont voici les parties essentielles.

Le cardinal Rampolla lui a dit que le pape avait vu avec satisfaction des catholiques éminents comme MM. de Mun et Piou se soumettre, sans réticences, à ses instructions pour le ralliement à la République. On estime, au Vatican, que la visite de l'empereur d'Allemagne n'a rien d'alarmant pour la France.

Le Quirinal a voulu faire une diversion aux témoignages unanimes que le monde civilisé avait prodigués au saint-père en l'honneur de son jubilé épiscopal.

Léon XIII se loue de l'attitude correcte du gouvernement français, qui a délégué M. Billot, son ambassadeur, pour le représenter aux noces d'argent du roi Ilumbert.

A TUNIS

Remaniements de personnel Nettoyage préalable Bonnes

nouvelles.

Une dépêche singulière que nous recevons de Tunis nous annonce comme autant d'irréparables catastrophes des nouvelles que tous les amis éclairés de notre brillante colonie sont disposés à accueillir avec joie.

Nous transcrivons fidèlement:

M. Bourde, auquel on voudrait retirer une partie de ses attributions, songerait à se retirer. Des difficultés existeraient même entre le ministre et notre distingué chargé d'affaires, M. Biondel. Aux travaux publics, M. Michaud préparerait son départ. Eh bien 1 voilà d'excellentes promesses voilà qui est de nature à relever les énergies et à favoriser l'essor de nos colons. Cette liquidation urgente, nécessaire, de la succession politique de M. Massicault feraitle plus grand honneur à l'esprit ferme, modéré, juste, précis et vigoureux dont M. le résident général a donné les preuves dans les postes difficiles qu'il a occupés et dans les premiers actes qu'il a accomplis. LE CANAL DE CORINTHE

Travaux achevés L'inauguration Heureux résultat.

Athènes, 17 avril. L'un correspondant. M. Vlasto, vice-président de la nouvelle Société du canal de Corinthe, va quit* ter Paris cette semaine et est attendu à Athènes pour arrêter, de concert avec le gouvernement hellénique, la date de l'inauguration du canal, qui aura lieu le mois prochain, et afin de régler avec ses collègues du conseil d'administration les détails de l'ouverture de la navigation de cette nouvelle voie maritime.

Les travaux ayant été conduits à bonne fin après avoir été abandonnés par la première Société du Corinthe, on voit que l'œuvre reprise sans découragement- par M.Vlasto aboutit à un résultat heureux pour tout le monde.

POUR LE DAHOMEY

Marseille, 17 avril. D'un correspondant. Le paquebot Stamboul, qui doit partir le 25 courant pour le Dahomey, prendra, à Oran, cent quarante soldats de là légion étrangère, et quatre-vingts mulets. Il emportera également 1,800 tonnes de matériel de guerre.

Le Mandangue part demain pour le Sé.négal et les Rivières du Sud avec seize militaires et cent cinquante chevaux.

'Son chargement se compose principalement de liquides, de ciment et de riz. UN NAVIRE EN FEU

Gaknes, 17 avril. D'un corresponliant. Le transport l'Isère, qui avait pris feu, a été entièrement submergé aujourd'hui midi et le feu a été éteint.

Les pompes des havires de l'escadre qui se trouve au golfe Juan ont été remplacées

vers minuit par une pompe à vapeur fournissant 60,000 litres d'eau.

Quand lisère a été submergée et que le feu a été éteint, on a commencé à opérer le soulagement du navire.

L'opération d'épuisement sera longue. L'Isère sera soumise ensuite à une visité sérieuse avant son départ.

GUILLAUME II A ROME

Pour payer les frais de réception Balayage et cordonnerie.

ROME, 17 avril. Par service spécial. Tous les ans, la municipalité fait des distributions de chaussures aux enfants indigents fréquentant les écoles élémentaires.

Le syndic de Rome vient d'envoyer aux instituteurs une circulaire leur prescrivant d'aviser les parents des élèves indigents que, cette année, pour cause de manque de fonds, la distribution de chaussures habituelle n'aura pas lieu. On relève, non sans raison, que la municipalité a trouvé les sommes nécessaires pour la réception de Guillaume II. Le fait est vivement commonté.

Les préparatifs continuent activement pour l'arrivée du kaiser.

La ville subit un nettoyage complet; elle commence à prendre l'aspect des grands jours de fête. Les devantures -des boutiques sont garnies de portraits de Guillaume ou de sa famille représentés sous toutes les formes.

On confectionne quantité de drapeaux allemands et italiens devant servir a orner les rues. Là Constella suit fiévreusement les désordres belges. 11 règne une assez grande inquiétude.

La Voce prétend que, au dire des intimes du ministre des affaires étrangères, '1\1, Brin craindraitque les préoccupations allemandes pour les événements de Belgique ne modifient les dispositions établies pour la visite du couple impérial aux souverains d'Italie. Les mêmes intimes considéreraient cette crainte comme exagérée.

Un délégué de la municipalité parcourt le quartier du Borgo pour récolter des oboles plus ou moins volontaires des boutiquiers. Les gardes municipaux surveillent les pré- paratifs d'illumination. Les employés de l'Etat subissent sur leurs appointements une retenue proportionnelle pour contribuer à l'éclat des fêtes.

Enta, les lycéens sont obligés, sous peine d'exclusion, de participer aux exercices milituires préparatoires aux manœuvres qu'ils devront exécuter dans les rues le jour de l'arrivée de Guillaume Il.

LES PARTIS ^ALLEMAGNE

Les Polonais et le Centre Une coterie aristocratique.

Berlin, 17 avril. Par service spécial. Je vous ai narlé, il y a quelque temps déjà, d'une scission qui se manifeste dans les rangs de la fraction polonaise de la Chambre prussienne et du Reichstag allemand. Ce fait présente une certaine analogie avec ce qui se passe au sein du parti du Centre catholique. Depuis la mort de Windthorst, le Centre tend à perdre sa belle organisation unie, pour se dissoudre en deux fractions, l'une aristocratique et l'autre démocratique, la première penchant vers des compromis avec le gouvernement, l'autre persévérant dans une attitude d'intransigeance relative. On s'en apercevra lors du vote sur la loi militaire.

De même chez les Polonais. Là aussi il existe une coterie aristocratique, un parti de la cour. D'ailleurs, à la cour impériale, l'aristocratie polonaise est puissamment représentée par les Radziwill etd'autres grands seigneurs polonais. Le clergé polonais s'élève avec violence contre ce parti de la cour » et ses organes engagent les électeurs à remplacer les députés appartenant à ce parti par des personnages sachant concilier les devoirs envers l'Etat prussien avec ceux de la nationalité polonaise.

Tout particulièrement, ces attaques visent M. de Koszielski, très en faveur auprès de l'empereur les cléricaux l'accusent ouvertement d'avoir compromis les Polonais aussi bien à la- Chambre qu'au Reichstag, qu'il s'y est comporté comme a Prussien parlant polonais ». Aucun Polonais, telle est la conclusion, ne saurait voter pour un homme ayant renié, d'une manière démonstrative le caractère national des Polonais.

IMPORTANTS DÉTOURNEMENTS Arrestation d'un caissier russe Un déficit de 395,000 roubles.

Saint-Pétebsbourg, 17 avril. Par serv2ce spécial. On vient de découvrir d'énormes dilapidations commises dans le courant de nombreuses années par le caissier de la Société commerciale russe de produits pharmaceutiques de Saint-Pétersbourg, M. Jean Ebel, qui était à son service dans ces fonctions depuis dix-huit ans.

Le total de ses détournements, effectués au moyen d'une tenue de livres frauduleuse, s'élève à 370,000 roubles, sans compter 25,000 roubles constituant le capital de la caisse d'épargne des employés de cette Société.

Jean Ebel, qui a, dit-on, dissipé cet argent en grosses dépenses personnelles et en spéculations boursières, est arrêté. LES EXPLORATEURS DU KATANGA Bruxelles, 17 avril. D'un correspondant. Les explorateurs du Congo, M. Delcommune et ses compagnons, ont été reçus à la gare du Midi.

La place qui se trouve devant la gare était noire de monde.

Les explorateurs ont été reçus avec un grand enthousiasme.

M. Urbain les a félicités et leur a exprimé le regret qu'une réception plus brillante ne puisse leur être faite, en raison de la situation politique.

Le roi recevra demain, au château de Laeken, MM. Delcommune et Franqui. TREMBLEMENT DE TERRE

AmÈNES, 17 avril. D'un correspondant. Une nouvelle catastrophe vient d'arriver à l'île de Zante. Ce matin, un violent tremblement de terre a renversé toutes les maisons de la ville.

Il y a eu vingt tués et de nombreux blessés.

Le ministre de l'intérieur est parti immédiatement pour l'île. ̃

I L'AFFAIRE TURPIN-LADVOCAT L'Agence Hazas nous communique la note suivante

Le ministre de la guerre a invité le général Ladvocat à suspendre son action personnelle pendant la durée des travaux de la commission présidée par M, le général Davout, duc

NOUVEL _ÉJNWGH.7~

UN COMMENTAIRE INÉDIT DE LA PASSION

Document trouvé par la mission ar. chéologique française Divergences avec les autres Evan-

giles Œuvre altérée

par la tradition.

Le monde théologique retentissait ces' temps derniers d'une nouvello capitale. Il ne s'agissait de rien moins que de la découverte d'un cinquième Evangile? l'Evangile de Pierre, appelé ainsi, non parce que, selon un docte confrère toujours le « mieux informé » il remontait à l'âge de pierre, mais parce qu'on en attribuait la paternité à l'apôtre Pierre.

Nous aurions voulu avoir sur cette trouvaille l'opinion des sulpiciens qui professent a Saint-Sulpice. Mais ces sulpiciens de pre. miere souche ne ressemblent en rien aux saints de Pascal ils se taisent, se taisent obstinément, tout en laissant entendre ce que la charité nous oblige de croire que ce n'est pas par ignorance.

Nous avons été plus heureux à la Faculto de théologie protestante, dont le très érudit professeur de dogmatique luthérienne, M. Monegoz, nous a communiqué les renseignements suivantes L'apôtre Pierre.

(:'est la mission archéologique française chargée de faire des fouilles en Egypte, sous la direction de M. Bourian, qui a trouvé le document, avec d'autres manuscrits, dans le tombeau d'un moine. Ce n'est ï>as un Evangile tout entier, mais seulement cinq feuillets copiés d'un vieux manuscrit grec et contenant le récit de la passion, de la mort et de la résurrection do Jésus-Christ il peu près la valeur de deux* chapitres de notre Evangile. A la dernière, page, se trouve le nom de l'apôtre Pierre, comme auteur de l'écrit « Mais moi, Simon-Pierre, et mon frère André, ayant pris nos filets, nous allâmes à la mer. »

Cependant tous les savants s'accordent il ne pas attribuer la rédaction de cet Evangile à saint Pierre lui-même. On s'accorde également à en placer la composition avant l'an 200. Un évêque nommé Sérapion, qui vivait à cette époque, en a d'abord autorisé puis déconseillé la lecture aux fidèles. On" en trouve même déjà des vestiges dis les écrits de l'apologiste Justin, martyr, qui a vécu au milieu du second siècle. Ou peut' donc, sans témérité, en placer la rédactionau commencement du second siècle, sinon à la fin du premier.

L'auteur a-t-il connu l'un ou l'autre due nos Evangiles, ou peut-être tous les quatre ? Les opinions des théologiens sont très divergentes sur ce point. En ce qui me cos t> cerne, je suis porte à crcire qu'il n'ei il connu aucun, car il s'écarte trop de tous Ii s quutre,

Comment Jésus fut crucifié.

La sïtuation historique, telle que ia décrit l'auteur, diffère notablement de celle q- '& nous font connaître les Evangiles. f.Vnprw l'Evangile de Pierre, ce n'est pas Pilai p, mais le roi Hérode qui condamna ,lô.->us jt le livre aux Juifs. Joseph d'Arimatliio est à la fois l'ami de Jésus et do Pilate. Il demande à Pilate, immédiatement après la condamnation de Jésus, d'obtenir pour lui l'autorisation de prendre le corps du Seigneur pour t'ensevelir, et Pilate en fait la demande à Hérode qui l'agrée. Quand ou crucifie Jésus, on ne lui cloue que les mains sur la croix; il se tait « comme s'il ne ressentait aucune douleur ». L'un des malfaiteurs crucitlés avec Jésus fait des reproches aux Juifs ceux-ci s'irritent contre lui et décident de ne pas lui biaiser les jambes, afin de ne pas hâter sa mort et de prolonger ainsi son supplice. Lorsqu'on, descend Jésus de la croix, toute la terre tremble. On scelle le tombeau de sept sceaux et les soldats romains y montent la garde avec les Anciens.

La résurrection de Jésus est racontée avec des détails fantastique qu'ignorent nos Evangiles. Les soldats et les Anciens sont témoins de la résurrection. Alors les Anciens, reconnaissant leur crime et craignant d'être lapidés par les Juifs, se rendent auprès de Pilate pour le prier de défendre aux soldats de divulguer la résurrection de Jésus. Celui-ci n'apparaît pas aux disciples à Jérusalem. Pierre s'en retourne en Galiléeavec son frère André et le fils d'Alphée.

Ici s'arrête le fragment. Les pages suivantes racontaient probablement l'apparition de Jésus à ses disciples de Galilée. D'où vient le document?

Je le répète ce récit présente de telles divergences avec ceux de nos Evangiles qu'il n'est guère admissible que l'auteur les ait eus sous les yeux. C'est cependant avec l'Evangile de Marc qu'il a le plus d'affinités. Et comme on sait que Marc a mis par écrit? les récits de la prédication de Pierre, je ne* serais pas éloigné d'admettre que notre fragment provient de la même source et que, pour cettte raison, on a pu l'attribuer à Pierre. Seulement, il n'a pas été mis im- médiatement par écrit, comme l'Evangile, de Marc, mais seulement plus tard, lorsque la tradition orale eut déjà singulièrement altéré les récits de l'apôtre. Y Nous aurions donc la la prédication do. Pierre altérée par la tradition.

Ce qui laisse encore à ce document una valeur historique très réelle, mais à la condition d'être lu avec le discernement critique que réclame toute tradition oraie tar. divement fixée par l'écriture et peut-être corrigée ou amplifiée par des copistes. LES ÉLECTIONS DE DIMANCHE

Dans la Haute-Loire et l'Ardèche Deux républicains élus.

Voici les chiffres complets des deux élections législatives qui ont eu lieu dimanche et dont les résultats n'ont pu nous parvenir la nuit précédente.

Dans l'arrondissement deBrioude (HauteLqire), M. le docteur Chantelauze, républicain, a été élu par 10,407 voix contre 7,931 données à M. le docteur Devins, également républicain, en remplacement de M. Jules Maigne, radical, décédé.

Dans la 2e circonscription de Privas (Ardèche), M. Dindeau, républicain, a été élu par 7,077 voix contre 5,617 données à M. Julien Fligault, également républicain, et 409 il. M. Olivet en remplacement de M. <11au* -zel, républicain, décédé.

LE BUDGET DE

Le gouvernement se préoccupe de la pro< cédure parlementaire à employer pouf* taira revivre devant le Sénat, dans la nouvelle discussion du budget de les deux questions de la réforme du régime des boissons^ et de J.'jmpOt projeté sur les opérations


Bourse, que la Chambre a "rétablies après la. disjonction prononcée au Luxembourg. M. Peytra) a conféré à ce sujet, hier malin, avec M. Boulanger,' rapporteur de la- commission du Sénat, et, dans l'après-midi, avec tî, Casimir-Pcrier, président de la Chambre. M. Charles Dupuy, président du conseil, •>'est rendu au Palais-Bourbon avec le mi- uislre des finances.

Un incendie dans l'Orne Fabrique détruite.

AuExeov, 17 avril. D'un corresponincendie a détruit .la nuit dernière, à Argentan, la scierie mécanique, la maison d'habitation et les écuries appartenant à MM. Bourbonne et Frappard.

Les pertes, qui sont évaluées à 200,000 fr" 50nt couvertes par des assurances.

A Fontainebleau.

FONTAINEBLEAU, 17 avril. D'un corres'Pondant. La première école à feu de l'Ecole d'application a été marquée aujourd'hui par un incendie.

Le feu a pris au Mont-Enflammé, aux abords du polygone, sur la limite de la zone dangereuse, et a détruit cinq hectares de pins de quarante-cinq ans.

Il a commencé à deux heures; il a été éteint à trois heures un quart par le service forestier 'et un détachement de hussards.

En Hongrie.

BUDAPEST, 17 avrjl, D'un correspondant. Un incendie qu'active un vent soufflant en tempête menace de détruire Kalocsa soixante maisons sont déjà la proie des flammes..

Le village de Jaszladany est également en feu, cent vingt maisons sont réduites en cen\Ires.

EN CORSE

^u conseil général Une dépêche de 4f. Emmanuel Arène.

Ajaocio, 17 avril. -D'un correspondant. Le conseil général, qui n'était pas en nombre lundi dernier, s'est réuni aujourd'hui sous la présidence de M. Gabrielli, vice-président.

Au début de la séance, celui-ci lit une dépêche de M. Emmanuel Arène, président, qui, retenu à Paris par une attaque d'inHUenza, s'excuse de ne pouvoir assister à la session et prie ses collègues de voter une adresse de félicitations à M. Dupuy,- président du conseil, qui a laissé en Corse des souvenirs qui sont dans l'esprit de tous et qui réuniront certainement l'unanimité du conseil général.

M. de Casablanca, sénateur, interrompt et fait quelques réserves en disant que, d'ailleurs, la chose est déjà faite. La Droite du conseil fait entendre également quelques protestations.

Une discussion s'engage à laquelle prennent part M. Ceccaldi, député, qui appuie vigoureusement le vote de l'adresse, et.MM. Pori et Luce de Casablanca.

L'incident est clos et le conseil général vote l'adresse au président du conseil. LA GRÈVE DE HULL

Propositions conciliantes Armistice accepté de part et d'autre.

LONDRES, 17 avril. Par fil spécial. Après le débat à la Chambre des communes au sujet de la proposition de M. Burns concernant le rôle des autorités de Hull pendant la grève, MM. Mundella, John Burns,Wilson et plusieurs autres membres du Parlement ont eu une conférence au cours de laquelle ont été tracées les grandes lignes d'un arrangement de la grève de Huit. Les syndiqués seraient disposés à travailler avec les non-syndiqués pourvu que le bureau des travailleurs libres, au lieu de rester sous le contrôle des armateurs, passe sous la diaection du Board of Trade. Cet arrangement a été soumis à la conférence des ouvriers des docks qui a décidé d'en référer aux armateurs de Hull et au comité des grèves.

Un armistice a été accepté des deux cûLES PAPIERS DE M. AHLWARDT

Berlin, il avril. D'un correspondant. Après de longs pourparlers entre le président du Reichstag, M. Ahlwardt et les socialistes, M. de Lavetzow a accepté la proposition tendant à nommer une commission composée de vingt et un membres.

Cette commission sera chargée d'examiner si les documents déposés par M. Ahlwardt contiennent la preuve des accusations lancées par le député antisémite dans tes séances du 22 et du 23 mars dernier, contre des membres du Bundesrath et de la Chambre des députés.

i Par suite de cette détermination, M. Ahlwardt va se trouver dans l'obligation de déposer ses dossiers sur le bureau du Reichstag.

AU PAMIR

Bombât, 17 avril.- D'un correspondant. m Les dernières nouvelles de Gllgit indiquent que jusqu'à présent la mission du docteur Robertson à Chitran n'a pas encore abouti.

Le bruit court que les tribus de la vallée de l'Indus ont formé une confédération afin de repousser simultanément tous les envahisseurs du nord et du sud.

Les Russes montrent une grande activité dans la région des Pamirs ou ils réunissent» des approvisionnements en vivres et en munitions dans le but, croit-on, de se porter sur Roshan et sur Saignan.

CHIEN ENRAGÉ

Vjexke, 17 avril. Par service spécial. On mande de Presbourg que samedi dernier un chien enragé a provoqué une véritable panique dans le village de Nadas. Dix-sept personnes ont été mordues par l'animal et viennent d'être dirigées sur l'Institut Pasteur de Budapest.

LANCEMENT D'UN CROISEUR

Cherbourg, 17 avril. D'un correspondant. Le croiseur Chasseloup-Laubat vient d'être lancé avec plein succès.

La musique de la marine jouait la Marseillaise; une foule nombreuse assistait à l'opération.

LES THËATRES

Clûny « Corignan contre Corignan », vaudeville en trois actes, de

MM. George Rolle et Jean

Gascogne.

On a beaucoup ri, hier soir, au théâtre C?uny; on y rira longtemps, je pense, car cette nouvelle bouffonnerie est réellement très amusante. Il y a là les éléments d'un gros succès. C'est insensé, c'est absurde, mais c'est gai, et il est impossible de rester froid devant tant d'aventures saugrenues présentées avec une bonne humeur sans prétention et une abondance inépuisable. Tout n'est pas neuf, tout n'est pas délicat, mais on n'a pas même le temps de raisonner son plaisir dans ce tourbillon de folie à outrance qui vous emporté.

De pareilles cocasseries sont, pour ainsi dire, impossibles à raconter. Je ne puis guère qu en donner le canevas. Deux jeunes avocats, Mes des Olivettes et Escalquens, sont sur le point d'épouser les deux filles d'un juge nommé La Ferté-Martin.

Escalquens a lamalencontreuse idée d'emprunter l'appartement de des Olivettes pour y avoir une dernière entrevue avec sa maîtresse, Huberte, femme d'un gazier, Corignan, lequel est, c'e son côté, famant d'une somnambule, Castorine.

Le gazier surprend Kuberle.irui surprend Corignan, et le aari de la eomnambu,

des Olivettes, qu'il croit l'auteur de son déshonneur.

Au milieu de ce chasse-croisé déambule la famille La Ferté, choquée au suprême degré des mœurs qu'elle surprend chez ses futurs gendres, et les mariages-sont bien près d'être rompus.

Or, il se trouve que Mme Corignan plaide en divorce contre son mari et que sa cause vient Il la chambre présidée par M. La FertéMartin. Des Olivettes et Escalquens sont présents en leur qi%ité d'avocats, et les auteurs nous ont servi une séance de tribunal qui n'est peut-être pas très inédite, mais qui a le mérite d'être d'un comique irrésistible, avec ses interrogatoires, ses témoignages, ses incidents d'audience.

Rien n'est plus drôle.

'Et le troisième acte, une véritable farce, se passe dans une roulotte de foire séance de somnambulisme, déguisement du personnage en kangouroo, en ours, poursuite des grands parents, qui se fourrent dans des lits et sous des commodes, tout ce qui constitue en,fin les pantomimes les plus extrava- gantes.

A certains moments, cela atteint les limites extrêmes de la charge, mais cela excite quand même une hilarité sans borne. Donc, succès complet, auquel on doit associer les excellents artistes qui s'appellent Dorgat, Allart, Véret, Lureau, Mmes A-ciana et Garina. F. O.

TABLETTES THEATRALES

Relevé aux publications de mariages M. Henry Mayer, artiste dramatique, et Mlle Michaud.

L'Ambigu-Comique fait relâche depuis hier pour répéter liocambole, qu'on reprendra à la fin de la semaine.

Dimanche prochain, au Châtelet, il deux heures, dernier Concert Colonne de la saison et audition de ta Damnation de Faust. La réouverture du Cirque-d'Eté est définitivement fixée il jeudi.

Le bureau de location est ouvert dès aujourd'hui.

Notre confrère Octave Pradels nous prie d'annoncer que la Soirée gauloise qui devait avoir lieu jeudi prochain est remise au jeudi 27 avril.

La reprise de l'Oncle Cèles Un, aux MenusPlaisirs, est remise à demain.

C'est Mlle Gilberte qui jouera le -rôle créé par Mlle Stella.

Les obsèques de M. Cantin n'ont pu être célébrées hier il l'église Saint-Eugène; elles sont remises il vendredi, midi précis. On se réunira il la maison mortuaire, 11 bis, cité Trévise. L'inhumation aura lieu au Parc-Saint-Maur. Le Châtelet annonce les dernières représentations de Michel Strogoff. Samedi prochain reprise du Tour du Monde en qualre-olngls jours.

Le nouveau tarif des places, diminué sensiblement, sera maintenu pour cette reprise. Nous avons le plaisir d'annoncer le réengagement, il l'Opéra-Comique, de M. Delaquerrière, l'excellent ténor si souvent applaudi chez M. Carvalho, et tout récemment encore dans Madame Chrysanthème, au Théâtre-Lyrique.

Compliments au directeur et à l'artiste. Les directeurs du Nouveau-Théâtre viennent de former leur troupe pour la saison prochaine. Ils ont conclu plusieurs engagements parmi lesquels il convient do signaler celui de M. Matrat, l'excellent artiste du Grand-Thëàiro. Ajoutons à propos du Nouveau-Théâtre que c'est le seul établissement qui donne maintenant la « danse serpentine » multiple etavecun succès toujours croissant.

La Société des derniers grands quatuors Je Beethoven donnera sa quatrième et dernière séance vendredi prochain, 21 avril, dans les salons de la maison Peyol, Woll1' et C° Programme grand quatuor à cordes en ré mineur, de Schubert; quatuor avec piano, ap. 2G, de Brahms et quatuor il cordes, ap. 95, de Beethoven. M.M. Ë. M. Delaborde, Maurin, Cros-Saint-Ango, Mas et Calliat.

Voici la distribution définitive de Phryné, l'ouvrage en deux actes de M. Auge do Lassus, musique de Saint-Satins, qui va passer prochainement il l'Opéra-Comique

J3icéphylevvieux magistrat MM. Fugèro Nicias/son neveu Clément Agoragine, officier de police Périer Cynalopex Barnolt Un héraut Lonati Phryné Mlles S.-Saiulerson Lampito, son esclave (travesti) Buhl Le concert donne hier soir par M. et Mme Ezio Ciampi a tenu toutes les promesses du programme.

Assistance des plus élégantes et succès enthousiaste pour les deux éminents artistes auxquels étaient venus se joindre une pléiade de virtuoses di primo carlello.

La soirée a été une longue ovation pour 1r. et Mme Ciampi, qui avaient tenu à se faire entendre dans les morceaux les plus ballants do leur répertoire.

La matinée do jeudi prochain, au Vaudeville, commencera a deux heures précises et se composera do Malgré tout, drame en un acte, de M. Bonsergent, joué par MM. Delaunav, Chautard Mmes Sanlaville et de Géraudon Deux Tourteraux, un acte de MM. Ginisty et J. Guérin, avec Mme France; MM, LugnéPoë et Dorval Ce qu'on doit taire, un acte, de M. Artus, avec MM. André Michel, Maugin, Achard, Béjuy; Mmes Samary et Avril, et 1 Anicroche, un acte, de M. Soulié, joué par Mmes Daynes-Grassot, Yahne, Luce Colas etM. Lagrange.

M. Van Dyefc faisait, hier soir, l'Opéra, sa rentrée dans le rôle de Lohengrin, une de ses plus belles créations.

L'éminent ténor a retrouvé auprès du public parisien l'accueil enthousiaste des premiers jours il a été rappelé plusieurs fois il la fin de la représentation.

Nous avons revu en M. Van Dyck le chanteur éminent, le comédien respectueux de la tradition wagnérienne.

D'autres ténors, aimables et aimés, ont abordé ce rôle si lourd nul ne s'y est montré plus convaincu, plus sincère et plu-s grand que M, Van Dyck,

En offrant à l'excellent ohef d'orchestre des Bouffes-Parisiens, M. Thibault, sa partition de Madame Suzette, M. Audran a écrit en tête de son ouvrage la dédicace suivante qu'il né croyait pas destinée à la publicité, mais qu'il ne nous en voudra pas de reproduire

« Mon vieux Thibault!

« Encore une fois, merci Quand je m'entends exécuter par l'excellent orchestre que tu diriges si bien, parole d'honneur! je me crois quelqu'un; j'ai positivement l'air d avoir fait de la bonne musique et ma vanité double l'amitié que j'ai pour toi.

» Merci donc et à de nombreuses autres fois, n'estcepas? » E. AUDRAN. » Paris, 93. »

La matinée donnée jeudi à la Galté par la Société de secours mutuels des artistes et du personnel du théâtre sera des plus brillantes.

Nous relevons nu programme le Maître de Chapelle, joué par les deux frères Fugère et Mlle Leclerc, de l'Opéra-Comique le Baiser, de Théodore de Banville, par M. Berr et Mlle Ludwig, delà Comédie-Française; les Clowns, une danse mimée inédite, par Mlles Litini et J. Lamothe un à-propos de notre confrère G. Bertal, dit par Mme Tessandier; enfin un brillant intermède où l'on cite au hasard les noms de Mmëaf Renée Richard, de l'Opéra; Tessandier, Amel, Ludwig, Kesly, Aussourd, Marcolini, Doriel et MM. Sellier, Caron, GeorgesBerr, Lucien Fugère et Paul Fugère, Saint-Germain, Galipaux, Tarride, Guyon, Vauthier, Depas, Vaunel, Maurel, Hirch, etc., etc.

Rappelons que pour cette représentation de bienfaisance le prix des places n'a pas été augmenté.

Le bureau de location est ouvert,

Petit courrier. Demain, à l'Eldorado, débuts de Miss Emily, une jeune et jolie charmeuse de crocodiles et de serpents, qui vient d'obtenir un immense succès en Belgique et en Angleterre. A signaler, dans la partie de concert, les excellents débuts de M. Lory, un fort ténor de bonne école %t des agréables duettistes Berthomié-Zsnta. Le succès populaire de l'année sera sûrement Ah! ta fille.' l'abra&aà'rante scie que vient dQ rancer, à la Scala, Ouvrard, l'inimitable coïnique grivois, et çuç tout farts fredonne d^jfc*

TEOÏSI-ME ÉDITION Paraissant à sept heures du matin

FRANÇAIS ET RUSSES

Une visite empressée Entrevue cordiale.

Nkw-York, 18 avril. Par câble au « Matin ». -Le commandant du croiseur russe Général-Amiral, aussitôt le Jean-Bart signalé au large, s'est mis en devoir de se rendre à bord du cuirassé français; il y est arrivé bon premier, distançant les officiers américains.

L'entrevue des officiers du Jean-Bart et du commandant eu. Général-Amiral a été très cordiale. .Cet incident sera très commenté. LES TROUBLES DE BELGIQUE Appréciations du « Times » La popularité du roi Léopold.

LONDRES, 18 avril. Par fil spécial. Du Times de ce matin

« Jamais,depuislaCommune de Paris, crise aussi sérieuse n'avait surgi en Europe que celle qui agite en ce moment la Belgique.

» Le seul point encourageant de cette sombre perspective, c'est que ces troubles laissent intacte la popularité du roi. »

DÉSORDRES EN ROUMANIE

Contribuables mécontents Manifestations à Bucharest.

Bucharest, 17 avril. Par service spéci(il. De nombreux industriels des petits corps de métiers, se croyant lésés par le nouveau projet des taxes communales, dont la discussion a commencëaujourd'hui, se sont rendus à la Chambre. Ils ont remis une pétition au président, qui a promis de s'employer iL recommander les modifications raisonnables.

Malgré la minorité, qui a voulu empêcher la discussion, celle-ci a commencé et une proposition d'ajournement a été repoussée a une grande majorité.

Le calme semblait régner aux abords de la Chambre, lorsque le ministre des domaines, sortant du palais, fut hué par la foule qui jeta des pierres contre sa voiture.

Les gendarmes, aidés par la police, ont déblayé les abords de la Chambre.

La foule s'est alors massée plus loin elle a envahi les marches de la halle et de nombreux manifestants sont montés sur les toits des maisons voisines de là, ils ont lancé des morceaux de tuiles sur les gendarmes et les agents de police.

Plusieurs d'entre eux ont été gravement blessés! Un secrétaire du commissaire de police a aussi reçu des blessures graves.

La police, en cette circonstance, a fait preuve de beaucoup de modération. Peu de manifestants ont été blessés.

Au milieu de la bagarre, et alors que la séance de la Chambre était levée, le président du conseil et les ministres sont sortis Des menaces leur ont été adressées, mais bientôt couvertes par les témoignages de sympathie du public.

Le calme est rétabli. Plusieurs arrestations ont été opérées. On n'attache pas d'importance à cette manifestation, qui auraitété provoquée par quelques membres de l'opposition.

DEUX DUELS

En Hongrie Rencontre au pistolet Envoi de témoins.

Budapest, 15 avril. Par service spéci(-il. Un duel au pistolet a eu lieu hier à Szekely Udvaphely entre le député Gabriel Ugron, chef du parti de l'indépendance, et M.Alexis Daniel, à la suite d'une polémique de presse.

M. Ugron a eu la partie supérieure du bras droit traversée par la balle de son adversaire. Son état nint>pire toutefois aucune inquiétude.

Une autre affaire d'henneur fait également beaucoup de bruit dans le monde parlementaire hongrois.

M. Bokros, vice-président de la Chambre, ayant été accusé par le comte Loebelsberg d'avoir détourné, en sa qualité d'avocat, une somme de 4,000 florins au préjudice de la famille de Montbach, la justice se saisit de l'affaire.

L'enquête, ayant démontré le peu de fondement de l'accusation, M. Bokros a envoyé ses témoins à là fois au comte Loebelsberg et au chef de la famille de Montbach. M. MARIUS FONTANE

Marseille, 17 avril. Par service spécial. Un rédacteur de la Petile République du Midi s'est rendu hier chez M. Marius Fontane, que l'on disait gravement malade. Il a été reçu par la mère de ce dernier, qui lui a annoncé le départ de son fils pour Paris. Malgré son état de fatigue réel, M. Marius Fontane est parti samedi et serait même parti plus tôt, mais il a dû retarder son départ par suite du décès de sa belle-mère, Mme Friche.

LE PRINCE DE BATTENBERG

Yienxe, 17 avril. Par service spécial. La Ta,qepost de Gratz, se déclare auto- risée à démentir la nouvelle, répandue de Sofia, que le comte Ilartenau (ci-devant prince de Battenberg), aurait envoyé ces jours-ci des médailles commémoratives à ses nombreux amis de Bulgarie.

Le prince Alexandre aurait distribué ces médailles il y a sept ans déjà, immédiatement après son abdication.

EUGÈNE TURPIN

BORDEAUX, 17 avril. Par service spéA la séance d'aujourd'hui du conseil général, un vœu a été déposé tendant à la réintégration de M. Turpin dans l'ordre de la Légion d'honneur.

Le vœu a été repoussé sur la demande du préfet, qui a opposé la question préalable.

UNE EXPULSION

Berlix, 17 avril. Par service spécial. Le gouvernement saxon a fait expulser un médecin autrichien, le docteur Salus, qui était établi depuio huit ans à Krippen, aux environs de Dresde. Le docteur Salus jouissait de l'estime générale.

Les motifs qui ont dicté cette mesure gouvernementale sont inconnus.

DEPART POUR VIAREGGIO

Vienne, il avril. Par service spécial. Les ministres bulgares Stambouloff et Grekoff et le président de la Sobranié, M. Pelkoff, ont quitté Vienne aujourd'hui pour se rendre à Viareggio. ̃ • M. Stayboulaff, bien qu'encore souffrant, n'a pu ajourner plus longtemps son départ.

LES JOURNAUX DE CE MATIN CONVERSATION AVEC FRANCIS

Extrait d'une interview d'un rédacteur du Figaro avec L'anarchiste Francis Maintenant, j'aiunegrave question h vous POSer. Mais vous n'êtes pas forcé de me ré'jjondre. Réfléchissez bien auparavant, Vous gui

êtes anarchiste depuis cinq ans, vous qui, depuis le 25 mai 1892, avez été amené par les circonstances à penser constamment à l'attentat du restaurant Véry, vous qui êtes en relations avec de nombreux groupes anarchistes, quelles suppositions avez-vous formées dans votre esprit? Je ne vous demande pas, bien entendu, de me désigner des coupables mais, à votre avis, comment la. chose s'est-elle passée Francis baissa un instant la tête.

Eh bion 1 reprit-il brusquement, je suppose qu'un paquet plat et rectangulaire de pâte explosive, serré avec des fils de fer et porté sous une blouse, a été jeté non devant le comptoir, mais dans le coin à gauche du comptoir. Alors, on n'aurait pas emplové la dyaninite dérobée à Soisy-sons-Etiolles ?

Non, selon moi. Car les cartouches aurainent été enveloppées dans une étoffe quelconque, dont on aurait treuvé des débris. -Au sujet des coupables, je n'ai rien à vous ilemandor.

J'ai pourtant le droit de vous faire part d'une supposmox, me répondit Francis en me regardant dans les yeux, d'une supposition que j^ai faite pendant mes longues nuits de détention. Le principal coupable, du moins à mon avis, est mort. Que voulez-vous? On ne calcule pas toujours assez exactement la longueur d'une mèche.

-Alors, vous supposez que l'auteur de l'attentat.

Pourrait être Hamonod.

Seul?

Peut-être! Oui 1

CLAUSE SECRETE

Le Siècle s'occupe des événements de Belgique et, revenant sur la clause secrète du traité de 1831, s'exprime ainsi Ce texte ne dit rien de précis. C'est qu'on effet on a pris à tâche de le rendre obscur. S'il n'avait tenu qu'aux plénipotentiaires des quatre puissances désignées, on se fût borné à déclarer maintenues tes stipulations du protocole militaire d'Aix-la-Chapelle du 15 novembre 1818, portant qu'au cas de guerre l'Angleterre occuperait une partie des forteresses des PaysBas, la Prusse une autre partie; celle-ci comprenait les places de la Meuse, Huy, Dinant, Namur.

Mais le plénipotentiaire belge obtint qu'à ce texte trop clair on substituât la rédaction vague que nous venons de faire connaître, Au fond, la signification reste la même.

Quel était le but poursuivi 1 11 suffit d'y regarder d'un peu près pour le voir apparaître. D'abord, cette clause secrète a été formulée en l'absence du plénipotentiaire français..

..Léopold I", il qui pesait cetteobligationécentuelle de mettre à la disposition de la Prusse^ les fortifications de la Meuse, prit le moyen le plus stlr pour y échappez il démantela les forteresses visées par le protocole. Eh bien, ces mêmes forteresses, ou tout au moins la plus importante d'entre elles, on les a fait reconstruire.

Il faut d'ailleurs noter que, .pour garnir suffisamment les forteresses nouvelles avec le camp retranché d'Anvers, il faudrait au moins hommes. Aussi ne sont-elles point garnies et attendent-elles les troupes prussiennes pour lesquelles on les a élevées, sur les plans peutêtre du maréchal de Moltke et conformément au protocole militaire d'Aix-la-ChapellCTdu 15 novembre 1818.

AU « JOURNAL OFFICIEL Il

Sommaire du 18 avril

Partie officielle.

Décret portant nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur (ministère du commerce, de l'industrie et des colonies). Arrêtés portant ouverture de concours pour des emploies de suppléants de chaires à la Faculte mixte de médecine et de pharmacie de Limoges et aux écoles préparatoires de médecine et de pharmacie de .Rouen et de Tours.

déclarant vacante la chaire d'anatomie descriptive de la faculté de médecine de Partie non officielle

Renseignements sur la situation des colonies. Rapport du lieutenant-colonel IIumbert.

LES ÉLECTIONS MUNICIPALES

De la Justice

Les quatorze « conservateurs » ou libéraux qu'ont envoyés au Conseil précédent les 0e, 7°, 9° et le' arrondissements représentent en moyenne 60,000 électeurs, ou une moyenne environ de 4,500 électeurs par élu. Tandis.que les républicains, progressistes, radicaux et les socialistes, qui sont envoyés par les arrondissements du dixième au vingtième (en exceptant le seizième qui est partagé), représentent chacun près du double 8,000 électeurs.

Il serait grand temps de modifier un système électoral aucsi injuste et aussi absurde. M. Quentin-Bauchart va siéger il l'Hôtel de Ville au nom de mille neuf cent vingt-six électeurs des Champs-Elysées, comme M. Rouanet au nom des vingt mille électeurs de Clignancourt.

A SAINTE-PÉLAGIE

Du Siècle

Le conseil des ministres examinera aujourd'hui le cas de MM. Gérault-Richard et Zo d'Axa, détenus à Sainte-Pélagie.

Des nouvelles officielles affirment qu'il n'y a pas d'épidémie de typhus dans cette prison, mais une épidémie qui semble être l'influenza. Quoi qu'il en soit, Zeyaco, malade depuis quelque temps, garde le lit, en proie il une fièvre intense. Sa femme a été autorisée à rester auprès de lui. D'autres gardent la chambre MM. Habert, Durey, Moreau, Pemjean et Zo 'd'Axa,

D'autre part, deux gardiens sont atteints, MM. Bardet et Morfh.

Quand démolira-t'on cette prison, véritable nid à épidémies

NOUVELLES MILITAIRES

De l'Echo de Paris

Une des expériences les plus intéressantes qui s'effectueront aux manœuvres de cette année sera l'emploi des ponts d'avant-garde construits au polygones du génie ù Versazlles. L'usage de ces ponts mobiles, réclamé par le général Saussier à la suite des grandes manœuvres de Champagne, va devenu- réglementaire. Ils permettront aux troupes en marche de franchir rapidement avec leur. artillerie les cours d'eau et les obstacles de 30 à 45 mètres, sans attendre l'emploi des gros équipages de pont de corps d'armée.

Pendant les prochaines manœuvres, l'utilisation des ponts d'avant-garde se fera sur plusieurs points et dans des conditions se rapprochant de celles de la guerre réelle.

L'AFFAIRE DE LA MÉLINITE

Du Petit Parisien

Le ministre de la guerre a donné les pou- voirs les plus étendus au général duc d'Auerstaedt, président de la commission militaire d'enquête, qui se réunira aujourd'hui au ministère de la guerre.

Les services compétents ont reçu l'ordre de mettre à la disposition de la commission tous les documents susceptibles de faire la lumière la plus complète sur l'affaire de la mélinite. Les officiers mis en cause à propos de cette affaire devront attendre la clôture des travaux de la commission pour user du droit que leur a accordé le ministre de poursuivre leurs diffamateurs.

FRANCE ET IRLANDE

Dépêche du Figaro

Longhbea (Connaught), 17 avril. -Miss Maud Gonne a fait, devant un auditoire considérable. une conférence sur les relations historiques de la France et de l'Irlande.

Elle a rappelé la victoire de Castelbar, remportée par le général Humbert, à la téte. de quelques centaines de Français et d'Irlandais, sur huit mille Anglais. Des cris enthousiastes de « Vive la France u lui ont réCANDIDATURES EN PERSPECTIVE De l'Autorité

Les comités électoraux qui ont soutenu les candidatures municipales vont servir pour les élections législatives.

On annonce à Paris les candidatures de MM. Andrieux, Duc-Quercy, Clovis Hugues, Gabriel etBarrès ces deux derniers renoncent à se présenter en Meurthe-et-Moselle. M. Clovis Hugues se portera à .Montmartre, dans la circonscription de M. Laisant, qui rentrerait dans la vie privée.

LES TYPOGRAPHES DE BRUXELLES La Libre Parole publie la dépêche suivante

Bruxelles, 17 avril. La grève <las typographes a été décidée par 496 voix. contre a99 et buUetins nuls. Il y a envir.ori 200 abstentions. Le résultat était attendu avec une grande anxiété par le parti ouvrier. Ce qui donne à cette grève une très .grande importance, c'est

que la question se pose si tes journaux de bruxeUes pourront paraître demain.

LE GRAND-THÉATRE DE< ULLE

Du Gaulois:

Le nouveau directeur du G)'a;id-TJ.ltre de ïitle, pour l'année 1893-M, vient d'être nomme c'est M. Jean Guillien, ancien directeur du tMatt'e d'Alger, ancien baryton de grand NOUVELLES A LA MAIN

Du Voltaire

Par ce joyeux et doux printemps, deux amoureux s'égarent dans le bois de Boulogne. Survient le garde, furieux

Qué nonobstant, dites-moi-z-un peu qu'estce que vous faites là ?

Mais. mais. nous jouions.

Que je 16 vois bien Mais, alors, si vous jouez, cachez votre jeu, scrongnieu t

De l'EeMeeM<

Au foyer de la danse

–Ton père! ton père) avec ça qu'il est si comme il faut, ton père 1

Eh bien et le tiens) Tu ne Je connais seulement pas.

C'est possiblo mais ça ne devait toujours pas être un homme en blouse

UNE GREVE A ANGERS

AxGEMs; 17 avril.- La grève est générale à la manufacture du Clon, de la Madeleine et de l'Ecce Homo.

Toute la journée, les grévistes, hommes et femmes, au nombre de 2,000, ont parcouru par bandes les rues, drapeau tricolore en tète, acclamant la grève. A trois heures, ils ,orit pénétré dans la cour de la mairie. Une délégation a été reçue par le maire, qui a autorisé la promenade dans les rues. Demain, aura lieu une réunion générale à trois heures, au cirque.

Après la réunion, une délégation se ren- dra a la préfecture.

« EN 1892 »

La librairie E. Flammarion met en vente j un volume composé de notes précises et humoristiques sur les voyages faits l'an i dernier par M. le président de la Républi- < que dans plusieurs départements. En Fo</f<e.s du Président, tel est le titre de cet ouvrage que M. Paul Gers, directeur de .P/too-OMM, a illustré d'instantanés très réussis et très pittoresques.

LA VIE SPORTIVE Courses à Vincennes.

PARIS, 17 avril. Nous sommes rentré de Vincennnes littéralement écœuré il est urgent que la Société d'encouragement sévisse au plus vite, sans quoi l'institution des courses est chose morte; on courra sur les hippodromes comme dans ta forêt de Bondy, et le public sera détroussé de la belle manière.

Tantôt, à Vincennes, nous avons assiste il trois faits inouïs, contre lesquels les commissaires se sont trouvés impuissants, mais qui n'en demeurent pas moins des signes d'une décadence complète dans les courses. On a refusé la licence au jockey Chesterman, parce que, soi-disant, il aurait tiré Palerme et Stanislas d Deauville. Chesterman appartenait a un propriétaire tout-puissant la Société d'encouragement, nous avons nommé M. Il. Delamarre, qui ne plaisante pas avec les jockeys qui le trompent, et Chesterman n'a pas eu sa licence.

C'est très bien, puisqu'il y avait suspicion, mais pourquoi la Société d encouragement, si juste dans sa sévérité a l'égard d'un jockey appartenant il un de ses membres inlluents, s'est-elle montrée d'une telle clémence ù l'égard de deux autres professionnels, que leurs agissements désignaient nettement comme Indrgnes d'obtenir cette licence, qui ne devrait être la récompense que de bons et loyaux services.

Le public a été victime de cette condescendance aujourd'hui à Vincennes, ou un do ces flibustiers du turf avait arrangé une épreuve de telle façon qu'il a couru pour ainsi dire seul tant certains de ses collègues ont mis de la complaisance à ne pas lui disputer la vietoire.

Si l'hippodrome de Vincennos doit être choisi par ce jockey pour l'exploitation de son industrie, il peut être certain que pa ne durera pas longtemps car si la Société d'encouragement ne peut l'atteindre, gare le panier ù salade 1 Autre fait. Dans le Prix de Chantilly, SaintFerjeux, qui avait ouvert favori v 5/4 et fiHissait délaissé à 9,4; le poulain, qui avait, pendant le parcours, doux longueurs sur le lot, au bas de la montée dérobai, a la grande sturéfaction de son propriétaire, M. Edmond Veilcarrière Saint-Ferjeux n'avait fait montre de caractère.

Pour en avoir le cœur net, M.Veil-Picard, a l'issue de la journée, priait, le comte de Clermont-Tonnerre de se mettre en selle sur SaintFerjeux et de lui faire accomplir un tour de l'hippodrome au train de course.

M. Logoux-Longpré avant accédé à ce désir, Saint-Ferjeux a accompli son tour de piste et, à aucun moment, le poulain n'a l'ait montre de caractère il a pris le tournant du bas de la côte de la façon la plus naturelle la même où il avait dérobé, et il a fini en tirant double. Une enquête s'impose et M. Veil-Pieard fera bien, pour la salubrité des courses, de citer devant les commissaires de la Société d'encouragement le jockey Maiden, qui montait SaintFerjeux. Maiden expliquera, nous n'en doutons pas, comment il a fait dérober un cheval qui ne dérobe jamais, un cheval doux comme un mouton.

Parmi les commissaires de la Société d'encouragement se trouve le comte de Berteux, le patron de Maiden, qui a tout intérêt à ce que la lumière se fasse très éclatante sur cet incident curieux et bizarre.

Autre fait. Le code des courses ne prévoit pas le cas d'un propriétaire faisant demander a un autre propriétaire s'il consentirait à partager un prix en ne faisant pas partir son cheva). C'est une lacune regrettable et qu'il faut combler au plus vite; car, de la sorte, toutes les allocations pourraient être partagées au prorata des partants avant la course. Les journées sportives comprendraient, de la sorte, un certain nombre de walk over.

Tantôt, pondant la réunion de Vincennes, un propriétaire faisait demander au comte de Clermont-Tonnerre s'il consentirait à abandonner la moitié du Prix des Lacs et, dans l'affirmative, on laisserait son cheval, Cabochon, courir seul. M. de Clermont Tonnerre, indigné, a répondu qu'il n'entrait pas dans de pareils compromis et que son cheval courrait du moment qu'il l'avait déplacé dans ce but.

Le propriétaire en question, beaucoup plus maquignon que propriétaire, a décidé au do'Hier moment que son cheval ne partirait pas quand même, et il a laissé Cabochon courir seul sans avoir trouvé sa petite part en argent, ce qui a paru le chagriner, car il donnait comme prétexte a l'abstention de son cheval la dureté de la piste qui, de l'avis de tous les jockeys, était au contraire trop lourde dans de certaines foulées, tant elle avait été arrosée. Si les courses doivent tourner il des spéculations d'argent de cette nature, et si les sociétés n'y mettent pas bon ordre, il y a indispensabilité a ce que M. le ministre de l'agriculture se préoccupe de cette question, qui se trouve être tout l'opposé du but que l'Etat s'est proposé en autorisant l'ouverture des hippodromos. Cette façon de comprendre l'amélioration de la race chevaline est scandaleuse, et nous espérons que les répressions les plus énergie ques vont être prises pour que de tels faits ne puissent se reproduire sans qu'on assimile le propriétaire imbu de telles idées au propriétaire offrant de tirer son cheval pendant la course en échange d'une rétribution en argent. Nous reviendrons sur ces divers faits, qui méritent d'être pris en considération, car Ils sont fort graves et fort préjudiciables & la sécurité des courses.

Tyran, Chapeau-Chinois, Indigente, Grenoble ont gagné les quatre épreuves de la journée et Cabochon a fait walk over.

Demain, à deux heures, courses dans le parc de Saint-Ouen, avec un programme complet ét intéressant.

Voici nos appréciations

P)'t de Falaise. Mahmed-Ben-Gana.. Prix de TcaMtp. Saint-Bernabé.

.f'WiX de -P'ores. Cette.

Pt'tK' de lcc 1!'lèche. Alguazil.

Pt' Myrmidon.

Sport vélocipèdique.

Z6V<-ofeC<!HMM avait organisé dimanche une course de 50 kilomètres sur route qui a été gagnée par Gangoltz en 1 h. 36' 2. Bermond, en 1 h. 42'; 3. Evnaud 4. Heurtard.

Temps superbe mais routes poussiéreuses. Il jeune coM'eM)' de !'D. V. A. qui a fait dimanche 90 kifom. en 1 h. 54'. a l'intention de s'attaquer au record des 100 kilomètres sur route un des premiers dimanches de mai probablement et sur le parcours classique de Montgeron-Metun-Ozouer.

La Pédale deJMoeMï! organise pour le di)Mtnche 30 vru un grande course régie-

tour réserv'e aux membres des sociétés ve!o(,tped)ques du canton de Vincennes et Alfort. Départ A huit heures da matin du siège de la Société. De nombreux prix en espèces médailles et objets divers, seront distribués aux vainqueur.

Sports athlétiques.

Le sixième grand ntcepie-chase national s'est couru dimanche matin sur la piste du RaciasClub. Cette importante épreuve a été briua:mmentgagnée par J. Dore. du Racing-Club, bat- tant de 10 mètres J. Chastagnié du Stade français second. Bourdier, du R. O.,et Meïers, de la Société athlétique française, étaient troisième et quatrième. Malgré le parcours hérissé d'obtactes (riTtère, banquette ,irlandaise, butt-nnch haies, le vainqueur a couvert les 4,000 mè- tres dans le temps magnifique de 14' 2" :i/5. Le Monde Financier BounsE du 17 avril. Le taux des reports eSt plus modéré qu'on ne J'avait pensé, et cette heureuse circonstance contribue raffermir !a marche.

On paie de 13 à 0 centimes sur l'Italien, de 3. a 5 centimes sur l'Extérieure, 4 centimes sur le Turc, de 10 & 5 centimes sur l'emprunt russe d Orient, 5 centimes sur le 4 0/0 consolidé et 6 a 10 centimes sur le 3 0/0 1891. Les reports sont un peu plus cher sur les sociétés de crédit, 75 centimes sur ;a Banque de Paris et 1 frane sur le Crédit lyonnais.

La Rente a été l'objet d'achats suivis et elle a gagné, sans un moment de faiblesse, 37 1/2 centimes à L'Amortissable, de son côte, s'est relevé de centimes à 9C 0 et, par le jeu de bascule habitue!, le 4 1/3 a reculé de 10 centimes à 106 871/2.

Les fonds étrangers se sont ressentis dans une moindre mesure, des bonnes dispositions du marché; cependant J'Itatien a progressé de 7 1/2 centimes il 92 921/2, l'emprunt russe d'Orien s'est relevé a 69 20 ainsi que le consolidé à 9755.

Le Turc a recule de 10 centimes il 22 20 et la 3 0/0 russe 1891 est faib'e ù 77 70. L'Extérieure espagnole a perdu à 66 Il/M.

Les établissements de crédit sont faibles le Crédit foncier est resté à 970, la Banque de ParisaHechide876a665et]e Crédit h'onnais a reculé de 1 35 a 761 35.

Les chemins de ferfra.nc.aissesontunpeu raffermis. Le Nord ù 1,862 50 et le Lyon à Les chemins espagnols ont peu varié t'Andalou est ii le Nord de l'Espagne a 180 et Je Saragosse à 313 75. Au comptant, t'oMiga.tion Linares-AImeria se négocie à 158.

Le report s'étant élevé sur le Suez de 50 centimes à 2 francs, on s'est empressé de poursuivre le découvert et de relever le cours de 22 50 u. il vaudra il peut-être mieux relever les Le 37. Rio-Tinto finit il. 39350, après 135 et

Petit Marché en Banque.

Les obligations de chemins de fer étrangers sont toujours peu animées les Guillaume-Luxembourg se négocient & 460, les Méridionales à 303 M on offre tes Porto-Rico à 122 50, et les Bahia u Minas il: 420.

Les cours de faction de Monaco subissent chaque jour de nouvelles modifications, le marche de cette valeur reste 1res agitÉ entre 2..M3 et 2.480.

La part Pont sur la Manche fléchit au-dessous de 110 franc.

La Société niçoise de Transports maritimes conserve un bon courant d'an'aires à 527 francs.

Dans le groupe des valeurs minières, on remarqua la persistance de la reprise de l'action Hobinson Gold, elle est recherchée a lt6 25; mais, d'un autre côte, on constate la lourdeur de la Vieitic-Montagne h 505, et le tassement de la Kebaoa 4(M francs.

Des réalisations s'effectuent. depuis quelques séances, sur l'action Urikany et la ramènent de 190 à 175 francs; l'obligation Métallurgie de iArioge se négocie diffleiitcment d )&").

LTJsine Ciiit', dont on avait poussé i'actio!) a !0, est abandonnée il 575.

INFORMATIONS FINANCIÈRE3 RECETTES DU TRANSIT DU DE S'

H

2.9M.003 :)'

Duavri). :m.03;)

Du 16 avril. X'.OM

Bul"'aut6avi-i).. 4.))0

A]asuit.ede]arepi'Ii,e par l'Etat du du fer de la Banque, le service das actions fi), .is uttgations de cette Compagnie sera t!ssoi'm'u-if'J'3e.t; noul'Ie compte du Trésor impérial do memesgutchets'ttic'parie p'.tss"et, pu Banque de t'Etat a Saiut-PetcrBbour.

PETITE BOURSE DU SOIR

(Cour de 10 /t.aMi'<?s)

30/0

Lots turcs. iM25.

Banqueottomane C03.13.G0381.

Extérieure. 665/8,23/3 li.'i.;

Portugais. ?1/16 S/M.

Tabacs. 377 50, 376 Si'.

Robinson.

reud'a.t'faires.

MARCHÉ DE LONDRES

1 ondrcs. 17 avril. Par fil spécial. !s.; oute hors banque t3/S C/0; prêts ü courte Ccheance, jj/0/0.

¡¡argent en barre se maintient il 38.

]iestentreataBan(lued'Ang)etorrelO.W)hv.st. en Au 01', stock Exchange, le marclié n'est encore pas tresanim-j: cependant la tendance guncr;)' reste as3ezfermeei)c)()tm'e;ma.ista.sp(;cutaU())) sa Lient Les Consolidés varient peu et ctotttrsn'. a H/!J 'crSe.t a et la Banque ottomaue a M; t'Egypto faiblit et perd 1/Su il 10) 7/S la l'rh'iteMe est encore en baisse et ctûtut'f il 9 !/?. '[ta)!en est stationnaire ù 92 3/8; tandis que )')Sxtneure perd /S a C8 1/2. le Russe t/ il '.M t. i, et )e Hongrois t/.ia')5

LeSuei'c.stdema])de&)Oai/,3.

Brésilien est en reprise de 1/2 il Argentin est ferme par suite de la baissa de l'agio l'or a Buenos-Ayres..

Lemarcheamërteatnestoatme.

Le Rio-Tinto est assez bien tenu il 1S Cnivres du ChiU 4t «t au comptant et 4U7 iï il. Diamants de Beer's lourds et et en perte de i/ à 20 ils.

DERNIERS COURS ÉTRANGERS

NEW-YORK

PAR C.ABLE AU c MA.TIN N

MARCHE: TaKtd'inMr.desavanc.dugouvern. Tauxd'interôtsuriesautresvatears.. Dlt ChangesurLondres. CtMesTransfers. <"A.; Chang'!SKrpM-)a. ChangesurBertin. WesternUnion'retseraphactions. 9' Atchi'.onTooekaetSanta-Factions.. CanadaSouthern. CentratofKcw-J'irsey. CentratPacific. tH<* ChicagoetMihvaHkeoetSt-Pautcomm. !< D<'nver<!t!Uo-Grande. <5:i.t ·3,'t ,?: tUinotsCcntra). M' 'X LakeShoreetMichtKanSouthern. *ï": Kew-'yorkLakeEmeetWeiitem. M'J!;i Hew-YorkLakeSeMortcascBonds. 6t;.< .i ,"J. Kew-YorkOntsn'ioWestcm. t97;ti KorthernPaeinccommunes. 19; iit/X PMiadeiphieetReadtnj; :MS/t UnionPaciae. M. < WabachSt-LouisstPaciaeprtKrées.. M! .)/!i MARCHÉ COMMEPtCtAL

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et aux Bureaux du Journal.

Nous disions hier que la France n'avait DscunintérËtâcequela révolution éclate en Belgique, et nous essayions de le prouverai' quelques citations historiques en faveur de ce principe de la non-intervention dont les Anglais, par exemple, ont si souvfntusc à notre détriment-etque !a.FrELnce, par contre, a eu le tort de ne pas assez souvont utiliser.

Toutefois, libre & chacun de nous do faire des vœux pour rétablissement du suffrage universel en Belgique et de trouver mauvaise la proposition Nyssens, à laquelle les conservateurs'et les libéraux paraissent vouloir se rallier.

passe encore que les pères de famille puissent disposer de deux et trois voix, encore que ce dernier chiffre nous paraisse exagéré; mais ce qui nous semble dangereux pour l'avenir, c'est qu'on prétende ac'corder un double ou triple droit de suffrage aux électeurs riches, à l'instar des choses qui se passent en Prusse.

Une clause semblable introduite dans la nouvelle loi électorale suturait pour amener de nouveaux désordres dans un temps plus ou moins rapproché, en supposant même que dès aujourd'hui elle fût acceptée par la masse du pays, supposition plus qu'invraisemblable étant donneonetatd'esprit actuel.

Nous n'avons, bien entendu, pas de conseil à donner aux députés belges, mais il nous paraît, à distance, qu'un moyen terme entre ta proposition Nyssens et le suffrage là vingt-cinq ans aurait des chances d'être accepté. D'ailleurs, les pouvoirs publics feront bien de se hâter s'ils veulent éviter que le traditionnel « trop tard ? » ne.résonne bientôt feurs oreilles.

<SM

Mme Carnot reprendra ses réceptions Habituelles mardi procham 25 avril.

La grande-duchesse de Saxe-Meiningen, venant de Cannes, est arrivée à Paris nier tlans la soirée.

L'empereur de Russie vient de conférer à M. Edouard Pastour le cordon de commandeur de l'ordre de Saint-Stanislas.

M. Arthur Tricou, ancien ministre plénIpotentiaire de France au Japon, commandeur de la Légion d'honneur, est mort à Pau la nuit dernière. M. Tricou avait été consul successivement à la Canée, au Caire, à Alexandrie, à Constantinople, à Bayrouth. En 1879, il fut nommé consul général en Egypte, puis ministre plénipotentiaire ta Téhéran. Il était en disponibilité depuis 1892.

Hier ont été célébrées, a Sainte-Clotilde, les obsèques du général Durand de Villers. Le deuil était conduit par MM. Edgard, Henri et Paul de Villers, ses fils. Dans l'assistance, on remarquait le général Février, le général Rousseau, les généraux Petit, Haillot, d'Aubigné, de KermartAn, fintendant général Roux, etc. Après la cérémonie, le corps a été transporté à Versailles, où aura lieu l'inhumation.

Au Salon du Champ-de-Mars. Le jury .de peinture s'est réuni aujourd'hui, sous la présidence de M. RoU, pour examiner les envois des artistes associés. Le jury de gravure est convoqué pour le mercredi 19. La délégation examinera le vendredi 21 les œuvres des architectes et des exposants de la section des objets d'art. Enfin, le jury de sculpture terminera le lundi 34 avril la série de ses opérations.

La direction des beaux-arts vient d'être autorisée à accepter pour les musées nationaux les dons faits par M. Destouches. Ils consistent en trois dessins de Géricault: de la Garde, Un Centaure et une Etude de CeM'; un porterait do la mère de ,M. Destouches par Ingres; une esquisse peinte du tableau de Guérin, Enée et DOM; une Allégorie de Forestier; un Ctre de Granet, et enfin une collection de porcelaines.

On a transporté ce matin au ministère de guerre une statue en marbre représentant Lazare Carnot, en uniforme de représentant du peuple. Cette statue, due au ciseau du statuaire Cougny, estdestinée & remplacer, dans la galerie des anciens ministres de la guerre, une autre statue, où l'organisateur de la Victoire est représenté debout, et qui est destinée au musée de Versailles. La nouvelle statue sera placée dans le Salon d'honneur, qui se trouve à droite de l'entrée de l'hôtel du ministre.

La reine Maria-Pia a déjeuné et diné, hier, à l'hôtel Bristol, où elle a reçu, dans l'après-midi, la visite de la princesse Mathiido. A neuf heures, Sa Majesté a quitté Paris pour Rome, viâ Turin et Gênes, emportant avec elle quantité d'élégantes toilettes, faites par nos meilleurs faiseurs et destinées à figurer aux noces d'argent de son frère le roi Humbert. La reine et son fils, le

FEUILLETON DU « MATIN »

-REVANCHE D'AMOUR

DEUXIÈME PARTIE

Parfois, sous l'empire de ta torturante vision qui lui montrait Antoinette dans les bras d'un -danseur, tournant, éblouissante, abandonnée à une voluptueuse étreinte, son énergie défaillait.

it était jaloux, jaloux d'elle 1

Et il se reprochait alors de s'être fait violence sit&t.

,Elle n'avait pas ses ans QueUe hâte ridicule! 1

Le temps l'aurait guéri, peut-être, te temps aurait enseveli son cœur sous le lent entassement des jours, il se fûtraisonné à loisir, il eût accepté peu à peu le sort auquel il était voué.

Ail t insensé, qui se martyrisait par ce s Mrwce yolantaire, au lieu de profiter des douces heures qui lui restaient, après lesquelles tout ne serait piMSpcur lui, dans la. vie, qu'un affreux desesH désirait être aimé d'Antoinette, et il en repous- tt ta possibilité il ne savait plus ce qu'il voûtait, ) «eEdu en ce dédale. J

« J'ai réfléchi, tu n'iras pas A -cette soirée. » Il M- toula cette phrase, que dans une crise de découragement il avait failli laisser échapper, lorsque la <Mrte du salon d'essai de la couturre s'étant u-

due 'Oparto, .seront de MtoQr à Pans dans une quinzaine de jours.

Une tortue de mer, du poids de 360 kilosgrammes, le Sphargis Lutb< a été prise par des pécheurs dans la baied'Audierne.le jeudi 13 avril. Les captures de cette gigan1tesque espèce sur les côtes de France sont d'une excessive rareté. On en signale deux seulement sur celles de la Méditerranée et une sur les cotes de l'Atlantique, a l'embouchure de la Loire; cette dernière a été faite en i739. Le Muséum de Nantes, prévenu a temps, a pus'enrichir de cette pièce exceptionnelle qui figurera prochainement dans la galerie réservée aux collections ré-.gionales.

On peut voir, rue Saint-Martin, dans les bâtiments du Conservatoire des arts-et-métiers, une petite chapelle gothique, véritable joyau de l'architecture du treizième siècle, qui faisait partie du prieuré de SaintMartm-des-Champs et dont beaucoup de Parisiens ignorent certainement l'existence. Depuis longtemps désaffectée, cette chapelle servait de salle d'essai aux moteurs dynamométriques et d'abri aux machines destinées au service du grand amphithéâtre. Les délicates voûtes ogivales menaçant de s'écrouler par suite de la trépidation de ces appareils, l'administration vient de décider que ces locaux seraient affectés à un musée d'économie sociale.

Nécrologie. Hier a succombé, à l'âge de cinquante-six ans, Mme Jules Bapst, file de M. Armand Bertin, et femme de M. Jules Bapst, ancien directeur du Journal des Mme Dujardin-Beaumetz, femme du député deTAude, vient d'être enlevée en quelques jours par une terrible maladie. Sous son nom de jeune fille, Marie Petiot, elle a souvent exposé au Salon. On annonce encore la mort du baron Hugues de Tinseau, colonel on retraite, officier de la Légion d'honneur de M. Ritter, ingénieur des ponts et chaussées en retraite, décédé à Pau, et celle de M. Charles Husson, ancien syndic de la chambre des avoués prés le tribunal civil de la Seine. Hier a eu Heu la première vacation de la vente Spitzer. Il y aura trente-huit séances, dont la dernière est Qxée au 10 juin prochain. Par exception, et oour le premier jour, des places avaient été'réservées aux amateurs qui les avaientretenues. Citons parmi les principales enchères un buste en bronze de femme âgée, Venise quinzième siècle, adjugé 20,000 fr. tryptique en émail de Limoges, Jean I<Penicaud,18,OOOfr.;coifret,PierreCourtys, 10,000 fr. Quelques bronzes ontété fort disputés: un bénitier portatif du douzième siècle a atteint 48,500 fr.; ./M.?, travail florentin de la tin du quinzième siècle, 20,000 fr., et ennnM<M'c-4w<e, travail italien du quinzième siècle, qui a* été acquis par le musée du Louvre, après une longue lutte, pour la somme de 41,000 fr., aux acclamations de l'assistance.

LA VIE

La duchesse de Polignac, née de Bagneux a succombé, hier, aux suites d'une congestion pulmonaire en son hôtel de Critton, place de la Concorde. Elle n'était âgée que de quarantequatre ans.

Les obsèques auront lieu jeudi en l'église de Ia Madeleine.

On annonce aussi la mort du comte Félix de Rougé, entevé à l'âge de quatre-vingt-deux ans par une fluxion de poitrine.

Le corps sera uansporté à Guyancourt, dans la Somme, où les obsèques se feront jeudi, à dix heures et demie.

Il est question, pour les premiers jours de mai, d'un grand bal chez le duc de Massa. Au cotillon on verrra de merveilleuses orchidées provenant des fameuses serres de Franconville. Aujourd'hui, grand dîner suivi de cotillon chez te baron et la baronne de Boutray. Une brillante file d'équipages s'arrêtait hier, rue de la Boëtie, devant le grand Bazar de la Charité, qui inaugurait sa vente annuelle. En la grande salle artistement décorée, les femmes les plus élégantes de la société parisienne se trouvaient réunies, les unes comme vendeuses, les autres comme acheteuses. Les comptoirs ont été assiégés toute la journée, et particulièrement celui de la maréchale de Mac-Mahon, présidente de la Société de secours aux btessés militaires; celui de la marquise de Ganay, présidente de !'OECvre des faubourgs; et ceux de MmeVandris, Œuvre des missions africaines; de la comtesse de Poix, petits hOpitaux provisoires de la marquise de Saint-Chamant et de Mlle d'Epiés, toutes deux présidentes des cercles catholiques d'ouvriers, etc., etc.

On célébrera jeudi prochain, en l'église SaintPierre de Chaillot, le mariage du vicomte Georges de Leusse, lieutenant au cuirassiers, avec Mlle Suzanne Berthier, fille du comte et de la comtesse Berthier.

A TRAVERS PARIS Le nid d'abeilles.

Ce joli tissu exclusif gris bleu, beige, noir et bleu, dans lequel sont fabriques les ravissants costumes complets a 85 francs, vient de réapparaître aux ôtatages do la maison Cout&rd, boulevard Montmartre. Un cheval emballé.

Un cheval attelé à un flacre de la. Compagaie générale, dans lequel se trouvait M. deSuppé, lieutenantaulx" régiment de chasseurs, et Mme F. s'est emballé ltier en traversant la place de la Concorce.

L'attelage vint heurter un omnibus de la ligne Pantheon-Courcelles. Le ehoc fut si violent que le cheval fut renversa et le fiacre réduit en miettes.

M. de Suppé et le cocher n'ont eu aucun mal. Mme F. a été très grièvement blessée au front car des éclats de vitre,

La blessée, après avoir reçu les premiers soins dans une pharmacie voisine, a été re.

verte, il avait aperçu on la. pleine clarté la jeune fille, éblouissante dans sa première robe de bal. Comment trouvez-vous mademoiselle, Monsieur Derval?

Il assura sa voix

Bien, bien, répondit'il, mais trop.

Trop?

Trop femme.

Trop femme!

Oui, je l'aurais voulue plus jeune fille, plus jeune fille, plus fillette. enfin.

Une fluette! Monsieur; ah! les parents sont tous les mêmes, ils ne voient pas leurs enfants grandir.

Elle paraît plus que son âge,

C'est que mademoiselle est très développée, car la robe est fort simple d'aspect, et très légère. Mais elle n'a que seize ans,

Nous n'habillons pas l'âge, monsieur, Il n'insista plus, comnrenant qu'il avait tort. Vous croyez ?Soit'i fit-il. Alors, je n'ai rien dire.

Antoinette semblait éprouver quelque dépit elle s'attendait A de l'admiration ou tout au moins à des remarques obligeantes; cette froideur, en sHet, labiésTout à coup cette robe l'agaça, lui déplut. Elle trouvait ces falbalas futiles, ces couleurs sans éclata ces colifichets mesquins. Alain, de son côté s'énervait des compliments des femmes, de leurs flatteries; leur ouvrage raillait & son malheur; et il se devait dominer pour ne pas déclarer affreuse cette métamorphose, pour ne pas dire qu'il préférait Antoinette dans son simple cos' tume de chaque jour.

La jalousie l'otoutTait.AntoinetteluIpaMiss<idéaliement jolie, séduisante; il e<l! voulu la trouver laide, il eût voulu que nul ne pût découvrir jsus cette sorte de déguisement l'exquise créature, et elle était plus adorable encore 1

Il envisageai!, la sensation qu'elle praduîratt, exagérait son succès, voyait autour d'elle une cour de danseurs, l'accaparante grisant sa naïve imaginaiioa; puis il imaginait des regards d'hommes arrêtés trop curieusement sur ses épaules nues, tous épris, celui-ci mettant avec eSfo&terie ses yeux dans les yeux d'Antoinette, cet autre gtissfmt & l'oreille un audac'eux propos.

conduite & son domicile par les soins de M. de La Londe, commissaire de police du quartier de ta Place-Vendôme.

L'explosion del&ruedesBo&s-Enf&nts Nous avons raconté sous ce titre l'arrestation des doux anarchistes, Dupiat et la aile Lemasle, soupçonnés d'être les auteurs de l'attentat de la rue des Bons-Enfants. Oa s'était, parait.il trop pressé en haut lieu de disculper ces personnages.

M. Atthalin, juge d'instruction, est officiellement charge d'ouvrir contre eux une nouvelle instruction.

Il paraît aujourd'hui certain que Dupiat et sa compagne ont été affiliés à divers groupes anarchistes qui encourageaient les grévistes de Carmaux à soutenir la lutte et à employer la dynamite pour faire triompher leurs revendications. Dupiat a été signalé du reste par la Société des Mines de Carmaux comme étant l'auteur probable de l'explosion.

Quoi qu'il en soit, la ûlle Lemasle sera confrontée demain ou après demain, dans le cabinet du juge, avec M. Le Frapper, qui le jour et un quart d'heure environ avant l'explosion, a rencontré dans les escaliers de la maison portant le numéro 11 de l'avenue de l'Opera une femme soupçonnée d'avoir apporté l'engin explosif.

Courageux sauveteurs. Les époux Jacquin quittaient, 'hier, leur domicile, 79, rue de Lévis, laissant dans leur appartement, situé au cinquième étage, teurs deux enfants, âgés de cinq et huit ans.

En l'absence du père et de la mère, le feu prit, probablement à la suite d'une imprudence de l'un des deux bébés. Les deux enfants allaient périr asphyxiés lorsqu'un jeune garçon de dix'sept ans, Jean Jamesson, qui habite la maison, ne pouvant entrer par la porté qui était fermée a clé, brisa la vitre d'une lucarne donnant dans l'appartement des époux Levis. Irpénétra ainsi dans le logis incendié et put arracher & une mort certaine les deux pauvres petits, qui ont été soignés par les voisins en attendant l'arrivée de leurs parents.

Un violent incendie se déclarait quelques heures après dans le magasin d'épicerie de M. Horteur, passage Charolais. Le feu se communiquant aux essences que renfermait l'épicerie se propagea avec une effrayante rapidité.

La panique fut telle qu'une des locataires, en s'enfuyant, oublia dans son logement, à l'entresol, un bébé de quinze jours, qui reposait dans son berceau.

Le gardien de la paix Le Coq, aidé d'un passant, appliqua une échelle contre la fenêtre de la maison sinistrée et put sauver le petit être avant que les flammes qui avaient déjà envahi les escaliers, aient pu pônétrerjusqu'à l'appartement où le bébé avait été oublié.

Le drame de l'avenue Trudaine. Un drame terrible s'est déroulé hier, il onze heures, au numéro 2 de l'avenue TmA cette adresse habitaient les époux Lucas. Le mari, Ange-Marie, âgé do trentequatre ans, maître répétiteur depuis quinze ans au collège Rollin, avait épousé, le 25 janvier dernier, une .jeune fille de dix-neuf ans, Mlle Angèle Guério, dont la mère tient, 96, boulevard Rochechouart, un bureau de tabac à l'enseigne « Au Caïd )).

Le répétiteur, rentrant chez lui à dix heures et demie du matin, rencontra sur le palier de son appartement sa femme qui s'apprêtait à aller faire ses provisions. Il la nt rentrer dans son appartement.

Une scène violente, dont on ignore encore les motifs, eut lieu entre les deux époux. Quelques instants après, une fenêtre donnant sur un grand balcon s'ouvrit avec fracas. M. Lucas parut, tenant étroitement enlacée sa femme, qui portait au cou une horrible blessure, doù le sang s'échappait à flot.s.

Deux voisins assistèrent alors, sans pouvoir l'empêcher, à une scène igaoble Mme Lucas, engageant une lutte acharnée avec son mari, qui tentait de la précipiter dans le vide. La malheureuse s'était cramponnée, d'une main, au cou de son mari, de l'au.tre elle serrait convulsivement le fer du balcon. Elle poussait des cris qui n'avaient rien d'humam, menaçant et suppliant tour à tour. L'homme, le visage convulsé, ne prononçait pas une parole, cherchant à se dégager de l'étreinte de sa femme.

Il y parvint enfin. Mme Lucas avait perdu connaissance. Il souleva son fardeau, qu'il lança dans le vide.

La victime venait s'abîmer sur le trottoir.

Son acte accompli, le mari se flt justice à son tour. Il enjamba le balcon et se fracassa dans sa chute le cràne sur l'asphalte du trottoir.

Cette scène terrible avait à peine duré dix minutes. M. Benezech, commissaire de police du quartier, prévenu, se rendit sur les lieux, assisté d'un médecin.

Une fouie énorme, que le magistrat secondé par des agents eut toutes les peines du monde à. dissiper, avait formé cercle autour des corps des victimes.

Le médecin constata que Mme Lucas, qui respirait encore faiblement, avait été frappée dans le dos entre les deux épaules d'un coup de couteau. Une autre blessure très profonde, reçue à la partie gauche du cou, mesurait dix centimètres de longueur. Des fragments de l'arme qui avait servi au meurtrier furent retirés de la première plaie. La blessée fut alors placée dans une voiture spéciale qu'on avait fait venir de l'Mpital Lariboisière. Malgré tous les soins qui lui furent prodigués, la malheureuse expira il. deux. heures et demie ,,do l'aprèsmidi.

Le cadavre du .mari, qui tout d'abord avait été porté au poste de la rue Boohardde-Saron, fut ramené dans la journée à son domicile.

Il nous reste à ajouter au récit de cet

Et ces hommes lui apparaissaient jeunes, alors que lui, il touchait: au déclin; la quarantaine venait.

La crainte de se voir vieilli lui avait montré dans les miroirs son visage étiré, il avait cru apercevoir des ravages du temps et des chagrins, des griffes marquées contre ses yeux ternis, dans le cerne qui se bistrait, un teint cendré et flétri.

Un jour qu'Antoinette était absente, il se tordit ies mains avec avec désespoir, se laisaa tomber à terra en sanglotant, gémit-: t

-,le suis vieux! je suis vieüxl je suis vieux! Puis, il eut honte de sa faiblesse:

Et quand cela serait, s'efforça-t-il de se dire, que m'importe t Est-ce que mon existence n'est pas Unie, est-ce que je ne suis pas une loque bonne à jeter au vent.

Et sa désespérance ajoutait

-Si ces mêmes signes pouvaient être des indices certains de mort prochaine, qui m'offrît le repos des limbes éternelles, comme je les bénirais, comme avec joie je suivrais leurs rapides aggravations. Cependant, Jetait pour lui une joie immense lorsque l'on refusait de croire à son âge, lorsqu'on estimait qu'il n'avait pas plus de trente ans. On le pouvait en toute sincérité. AJain était resté mince, élance, très jeune de tournure et d'allures son visage aux traits réguliers, ses grands yeux bleus ombrés de longs cils avait conservé la même phy* sionomie, pleine de charme et de douceur. Sur le palier de la. couturière, il recommanda en.. core aux essayeuses

Vous enverrez la robe demain, & deux iipu.M3 au plus tard, je compte sur vous. S'i! y avait une dernière retouche, il faut que nous ayons le temps. n'oubliez pas dearmr ua. peu 6panlette.

Dans la rue, sur la route, ils ne parlèrent pas, A ntoinette gardait rancune. Jamais elle ne l'avait vu aiaai, brusque et sombre, comme prenant plaisir à dire ce qui lui était désagréable, et à ne pas dire ce qui lui eût été agréable.. Etait-ce le prix de la robe ?. Il regrettait?.. Qh non, certes,quelle idée!

Il ne la trouvait pas réussie, peut-être et le -ce. chait.

Une phrase la mitsur la voie

épouvantable drame, dont tes causes, comme nous l'avons dit plus haut, sont imparfaitement connues, quelques détails sur le mari assassin.

Lucas était, parait-il, le modèle des maîtres répétiteurs. Sa vie était régulière, il était peu expansifeton ignorait ce qui se passait chez lui.

Les parents de la victime nous ont cependant .affirmé qu'il se montrait envers sa femme d'une brutalité inouïe, que ne pouvait excuser sa jalousie injustifiée. La malheureuse avait voulu se séparer de lui, il lui avait alors juré de la tuerai elle persistait dans ses idées.

Ça drame paraît donc dû à une vengeance. Bulletin météorologique.

1 Les observations sont prises t heures du malin. Les gros traits noirs indiquent pour chaque jour :oemi <M gauche. la hauteur barométrique celui de droite, les degrés de température. Les lettres initiales placées en tête de chaque colonne indiquent la direction dominante du vont et les chiffres placés au-dessous sa vitesse. Le 0 correspoM a M)mepltt et le t0& tempête. LES ACADÉMIES

Académie des sciences Séance du 17 avril L'éclipse de soleil.

M. Tisserand communique à l'Académie les premiers renseignements centralisés à l'observatoire de Paris sur l'éclipse de soleil du 16 avril. Les observations ont été favorisées à Paris par un temps superbe, et le phénomène a pu être suivi du premier au dernier contact. Mais on sait malheureusement que l'éclipsé n'a été que partielle chez nous, une fraction seulement du disque solaire ayant été cachée par la lune, et cette circonstance diminue quelque peu l'intérêt des études qui ont pu être faites à Paris et dans la zone environnante.

MM. Prosper et Paul Henry, de l'observatoire de Paris, ont pris des images photographiques de l'éclipsé.

M. Tripier, de l'observatoire d'Alger, a réussi, de son côté, à prendre trente-deux photographies du phénomène.

A en juger par les télégrammes reçus & l'Observatoire, les missions astronomiques envoyées au Sénégal n'ont pas été aussi heureuses qu'on était en droit de l'espérer. C'est ainsi que M. Bigourdan, délégué par l'observatoire de Paris, se plaint, dans le télégramme qu'il a adressé à M. Tisserand, d'avoir vu ses études contrariées par un ciel brumeux. Dans sa dépêche, forcément laconique, M. Bigourdan annonce qu'il a pu observer quatre contacts et reconnaître les planètes intramercurielles.

M. Deslandres, qui s'est établi également au Sénégal mais en un poste différent, à Foundioung, n'a pas encore pu faire part des résultats obtenus par lui, la localite où il se trouve n'étant pas desservie par lo télégraphe.

Il semble jusqu'alors que ce soient les astronomes américains qui aient obtenu les résultats les plus satisfaisants. Dans un télégramme adressé au New York ZTeraM, le professeur William Pickering annonce qu'a la station de Nina-Aris, située à 1,136 mètres d'altitude (Chili), l'éclipse a pu être suivie dans toutes ses phases. Il a constaté une couronne magnifique analogue à celle qui fut observée en 1871 et plus brillante encore que cette dernière.

M. Janssen a, lui aussi, reçu un télégramme de M. Pasteur, chef du service photographique de l'observatoire de Meudon, qui a pris la direction de la mission La Beaume-Pluvinel, organisée par les soins de M. Janssen. Comme les autres missions françaises, la mission La Beaume était installée au Sénégal, à Joal. M. Pasteur annonce dans sa dépêche qu'il a pu faire des observations dans d'excellentes conditions. M. Lippmann obtient son succès de curiosité habituel en présentant à l'Académie des images photographiques colorées obtenues à 1 aide du procédé dont il est l'auteur, par MM. Lumière (un nom prédestiné), deux savants lyonnais.

M. le professeur Bouchard analyse une note de MM. RuGer et Plimmer, relative aux microorganismes du cancer. Ces deux savants ont retrouvé les parasites microscopiques caractéristiques de la redoutable affection dans quarante-sept cas. Ils ont étudié le mode de reproduction de ces inuniments petits et ont reconnu qu'ils se reproduisent à la façon des végétaux les plus rudimentaires, par simple dédoublement, en se fractionnant en deux, quatre et jusqu'en trente-deux morceaux.

LES LIVRES

c L'Angleterre devant ses alliés », par M. Psml Cottin.

Les derniers, événements du Maroc, et surtout de l'Egypte, où le cabinet Gladstone vient, au mépris d'engagements solennels, d'envoyer de nouvelles troupes, n'ont guère pu se produire que du consentement de la triple alliance, dans laquelle

Ce bal m'assomme, je voudrais que tout cela fûtQni.

Elle avait douté encore, elle avait cru se tromper. Non, tout ce qu'eue avait imaginé était vrai non, elle n'avait pas vu trouble à travers son propre ccxur l'émotion éprouvée à l'approche de son père et dont sa pudeur, sa morale, s'alarmaient.lui aussi Sa franchise fut plus forte que sa raison elle obéit à une secrète impulsion en disant très simpliement

Rien ne nous oblige & y assister.

Il riposta avec aigreur

–Ah! 1 bien oui, et ta robé

–Tu regretterais qu'elle ait été faite pour rien? Hé t C'est bien de moi qu'il s'agit) 1 Mais de toi, de toi 1 Mon Dieu Quel crève-coeur, n'est-ce point de ne pas te faire admirer par un tas d'imbéciles 1 Tu en mourrais de chagrin 1

Par esemple si.

Bah 1 Bah t Tu es affreusement coquette. -Je suis coquettat C'est la première fois. Parce que tu n'as pas eu d'autre occasion; d'ailleurs, il ne faut pas t'en vouloir, c'est dans ton Dans mon. oh mais mon petit papa. Ne m'appelle pas ainsi. tu me mets hors de moi, Qt-il durement.

C'est vrai, continua-t-elle, pliant avec douceur, je suis trop grande maintenant.

Et appuyant une main sur le bras d'Alain, avec une certaine fermeté elle dit

Comment dois-je t'appeler, désormais Il lui coupa la parole, éludant la réponse Je ne connais rien d'antipathique comme le bal, je ne connais rien de dégradant comme de tourner au sop de la musique; je n'ai jamais pu.souffrir la danse, les danseuses me font pitié. la danse 1 C'est un reste de la barbarie et une persistance ou plutôt une démonstration en mesure de la sottise hu- daine.

A la contraction du visage d'Alain, au ton saccadé de ses paroles, ei} s'aperçut qu'I sof&tt; ell? l'interrompit

Ecoute, parle-moi franchement, &vectout toaj cœur. Tu m'as trouvée bien dans cette rosé? II hésite, puis fpondtt:

OU!.

COMPAGNIE DU CHEMIN DE ER OTTOMAN DE JONCTION

SALONtQUE- CONSTAMTtMOPLE ÉMISSION

De de 500 Fr. 30/0

tttttttr f, S PAR AN, A RAtSON DK FR, 7,60 PAR SEMESTM, SOCS DÉBUCTtON DES MMtt PRIX D'ÉMISSION FR. 2:82,:0

t.'ORUCtTMN MB&tUh A LA MPAMmOtt SBRA BÉLtVHM A 281 M. 80 Ci

La construction du chemin de fer de <S<t&mM«e-CoMt<Mt<tKop!e, destine à relier la capitale de T< Turquie au grand port de Salonique. fait partie du programme que S. M. le Sultan a arrête pour ta création de nouvetles voies ferrées dans l'Empice Ottoman.

Le Gouvernement impérial Ottoman a affecté Il la garantie de ce chemin de fer les dîmes des provinces traversées, c'est-à-dire les impôts directs sur le rendement agricole des contrées appelées à Mnéucier de l'Établissement du nouveau réseau.

Le Conseil d'administration de la Dette Publique Ottomane s'est chargé, sur la demande du Gouvernement, de la surveillance et de l'encaissement des dîmes déléguées dont le montant lui sera intégralement verse par les dimiers, sorte de fermiers généraux qui, tous les ans, aBërment le produit des dimes.

Le Conseil de la Dette est, on le sait< composé des représentants européens des porteurs de fonds ottomans il fonctionne depuis onze ans dans des conditions d'indépendance et de régularité parfaites avec le concours du Gouvernement Ottoman, et c'est de cette collaboration du Conseil de ta Dette et du Gouvernement que date la consolidation définitive du crédit do la Turquie. Depuis onze ans, le Conseil de la Dette payé en Europe plus d'un demi-milliard de francs et dans cette même période la dette.de la Turquie a été amortie par ses soins jusqu concurrence de plus de 230 millions de francs.

L'heureuse conséquence de ces faits a été le relèvement des cours de toutes les valeurs Ottomanes et particulièrement de la Rente ottomane qui se capitalise aujourd'hui sensMemen! au-dessous de S 0/0.

L'intervention du Conseille la Dette publique Ottomane assure donc le fonctionnement régulier de la garantie affectée aux obligations du chemin de fer de Il n'est pa? inutile de signaler que le Conseil de la Compagnie est présidé par le délégué français, Président du Conseil de la Dette, et compte parmi ses membres le délégué anglais et le délégué ottoman. .on souscrit ïe iss <M'M asas

(& h BANQUE IMPERIALE OTTOMANE; .A. BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS. Et dans leur, Succursales et Agences de Rrance et de

t–t

la Grande-Bretagne semble être dénnitive- ment entrée.

La brochure que M. Paul Cottin, directeur de la Revue yeospecMce, vient, de. faire paraître sous ce titre Z'Meefe devant ses adliés, montre aux trois puis- sances continentales ce que coûte une entente cordiale avec l'Angleterre. Elle est un réquisitoire énergique et plein de curieux! documents, groupant les preuves 'des cri-,mes accomplis par les Anglais à Toulon en 1793, à Anvers en 1794, a Quiberon et à la Guadeloupe en 1795, en Egypte de 1798 à 1800, à Naples on 1799, à Cadix et & Cabrera en 1808. C'est la première fois qu'on présente un tel ensemble de faits. Ils prou vent que l'Angleterre n'est pas moins redoutable pour ses amis que pour ses ennemis: la première condition de vie et de prospérité, pour elle, est la ruine de ses voisins, quels qu'ils soient.

Les avances faites par le cabinet :britan-; nique à celui de Berlin n'enlèvent rien du jugement porté, le 16 juin 1854, par M. de Bismarck: « Pour les intérêts allemandes, l'accroissement de l'autocratie anglaise sur 1 mer est plus dangereux que les Cosaques, u (Lettre & ManteuSeL)

On en peut dire autant des intérêts de tou- tes les nations du continent. TRIBUNAUX

Tribunal correctionnel de la Seine Entre mari et femme Toujours le revolver Condamnation.

Hier comparaissait devant la dixième chambre du tribunal correctionnel de la Saine, présidée par M. Richard, Ernest Eugène, dit Rochesson. inculpé de violences et de voies de fait à l'égard de sa femme.

Il s'agissait d'un mari qui, rendu furieux par la jalousie, avait tiré trois coups de revolver sur sa femme sans l'atteindre.

L'instruction do l'aH'aire, les débats qui ont eu lieu, les déclarations des parties en cause, les plaidoiries de leurs avocats ont revête un ménage comme il'en exista tant dans un certain monde,

Voici le résumé aussi exact que possible des faits d'après l'audience

Rochesson est un enfant naturel qui appartient a une famille dont la plupart des membres figurent dans l'almanach Gotha. Admis il. l'Ecole de Saint-Cyr, il en sortit comme souslieutenant, fit la campagne de 1870, où il se comporta avec bravoure. Puis, en 1876, il donna sa démission.

En 188S, il fit la connaissance de M. Jouve, qui était alors directeur de la Banque des Prêts à l'Industrie; en 1884, il épousait sa fille. une fort jolie femme déjà veuve et n'ayant que dix-huit ans.

Rochesson n'était pas riche sa famille naturelle, qui t'avait puissamment aidé alors qu'il appartenait à l'armée, avait cessé depuis ses subsides. Il était chef d'institution et la jolie Mme Rochesson passait tout son temps hors du domicile conjugal.

La famille Jouve n'était pas riche non plus aussi se produisit-il dans le jeune ménage des scènes fréquentes.

Mme Rochesson aurait alors eu le tort de s'adresser à d'autres pour se procurer le luxe que son mari ne pouvait lui donner.

Le célèbre peintre Boulanger, et l'auteur dramatique Narrez, deux vieillards aujourd'hui décédés, auraient été, à ce que dit lo mari, les amants de sa femme ce seraient eux qui lui auraient donné l'argent nécessaire pour régler les notes de couturières et la plupart de ses autres dépenses. Comme d'habitude, il s'en aperçut alors qu'il était trop tard.

Le premier fit entrer M, Rochesson à la Ville. de Paris avec la place de contrôleur des beauxL'autre, qui lui écrivait des lettres signées « Charlot le fit nommer officier d'Académie, Mme Rochesson prétend qu'ils avaient pour elle une affection toute paternelle et rien de plus, mais les témoins entendus permettent d'en douter.

Toujours est-il que M. Narrez, mort au mois de dôcembra Aprnter, &. i'&ge de soixante-quinze ans, institua par son testament Mme Rochesson pour sa légataire universelle. A cette époque, les doux époux plaidaient en divorce; la femme demanda a son mari l'au-

ME dMS tous les cas de e/'rosa, cefto de l'appétit et des fM'eM

torisation de recueillir ce legs. Mais le mari. connaissant alors t. conduite de sa femme, re. fusa. de la lui accosder.

Mme Rochesson s'adressa alors au tribunal el obtint le 30 décembre 1892 ce que son mari lui M. Roehesson connut e jugement le 31 décembre, C'est alors qu'il commit l'acte qui lui Le SI décembre, il se rendit, arme de son irevotvBrBtd'nn poignard, rue Labruyère, et se posta devant la demeure de sa femme.

Dès qu'il l'aperçut, il ce dirigea vers elle et déchargea successivement dans sa direction trois coups de son arme, qui ne l'atteignirent pas.

Mis en état d'arresta.tiDn, il comparaissait hier devant la mstica, après avoir subi près de quatre mois do détention préventive. I/mcutpe explique.que s'il a agi ainsi c'est pour attirer l'attention sur lui et se faire rendre iustico.

–J'ai toujours cru. dit-il, que des influences soutenaient Mme Rochosson; c'est pourquoi j'ai employé le revolveç j'étais autorisé a le croire par une visite que j'avais faite à un personnage important du monde judiciaire. Mue tard, quand j'ai vu que Mme Rochesson bénéficiait d'un tour de faveur pour toutes ses affaires, j'ai cherche un moyen d'attirer surmoi l'attention.

J'avais 'des raisons, en effet, pour ne pas interjeter appel du jugement qui autorisait ma ifemme a accepter le legs du M. Narrez, j'avais des raisons pour ne pas aller devant la premiers chambre de la cour d'appel (?)

Je vous en conjure, messieurs, au nom do tout mbn passe, acquittez-moi. J'aurais tué maf ifemme s'il avait fallu pour avoirla justice et la ¡cour d'assises m'aurait acquitté.

M' Démange s'est orte partie civile au nom ,de Mme Roohesson et a essayé de réhabiliter .sa cliente en mettant 'tous les torts sur le dos du mari.

De son côté, Me Debocq, qui plaidait pour M. .Eochesson. a soutenu que (a femme était seule coupable par sa conduite indigne.

Bref,le tribunal a condamné Rochesson iL .six mois de prison avec application de la toi Bct'anger.

il'est fort.probable que M. Rochesson interjettera appel de ce jugement.

Il soutiendra, qu'il a voulu tuer sa femme et demandera Bon renvoi en cour d'assises avec la certttude que le jury rendra en sa faveur un verdict d'acquittement.

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Très bien?

–Oui.

Trop bien?

Sa:gorge se serra, cet aveu la b*'Q.

Tais-toi, tais-toi t reprit Antoinette. Oh t n' joute pas un mot, je voûtais savoir si je serais jolit dans une robe de bal; je n'irai pas A cette soirée je n'y tiens pas.

Il y avait un tel élan de sincérité dans ces def niers mots qu'Alain tressaillit.

Tu n'y tiens pas t .s'.ccr.ia-t-it alors pourquoi 'route cette joie que j'ai montres ?

C'est mon secret, articula-t-elle fermement. Elle prit le bras d'Adam, se serra contre lui, mar Dcrval, cette fois encore, s'acharnait à trouve* & ces paroles un sens qu'il ae leur attribuait pa% effrayé de leurs conséquences.

Son secret! Le leur peut-être! Dieu! Mais coat.ment saurait-elle qu'il n'était pas son pèré 1 Pu quel don de divination en était-elle instruite 1 On bien, quelle lymphe d'immorati coûtait dans SM sang, héréditairement

Ne s'était-il pas illusionne? 'Il l'aimait tant! L't' vait-il appréciée telle qu'elle devait être un joli(' quatre années auparavant, le soir de sa promieM commuaien, lorsqu'il avait eu peur des caresses <h l'enfant?

Il n'osait la questionner encore, il n'osait dem&ader une .nette explication de ce secret, terriM A l'idée d'une révélation inum.n.eate qui mettrait ài M une âme-pareille & colle de Mancel'ae, de ceM<' Antoinette aimerait-son père 1

Non 1 lion folie 1 folie

Etii s'accusa, se .repentit de cet ignoble Mupoo Ah! il ne savait plus, il ne savait plus!


..CT. .-=–JT– SUCRES, Précèdent l heure S heures Rrecëdenti heure heures Précéder theura heure 3thoure? 1 heure 3heures .Précédent t heure 3.heures- précèdent 1 heure heures Prêceden* Disponible 17S5M750 M25M75e mSM< t3T5M4.. tï75Mf.. T5&M MTSMt M75M{.. jt57SM6.. <SSM57S<SSuh<5'!5 Disponible <S75& 0..& 49..& 50T5& M7S& 5075tt. S92S)t. S9..& 59 Disponible ]Disponible 1725 t7 3725 !73S n7S tt M7S H.. t!7S t3M20SO 20MZ07S MM208S 20904585 4SM45S5 <545 4S70 Conrant.. 4S75 0.. 5035 5075 5(M5 5075502J N50 59.. 5S7& Gourant T Prochain. 17 25 1735 1725 17351725 17SOt3!)0 M 75 t. t38S H.. 2JOS M25M.. 2tMM, 2HS4S50 <6iM4sm .<6<0 Procham. 4875 49.. 4875 49. 49. SC25 50755025 507550. !)MM5950 97 Mai-jum.. t725 1735 1715 1725 1725 175<)'t4t0 t4 5 H t<25 t4.. tm 2[ 25 2t 2:25 2t 25 4675 46 ? M 50 4670 48.. Mai-jmn. 5025 5075 50'5 5075 50. 6050 5975 M. 5950 5975 5925 5950 Mai-juin 6 4637 25 [2 25 4S 4587 et 4S [5''<ttM,.6!. tdemai.1725 M30H20 1725 !735t730t425.M2S.«25.2)25 31502125 S15a2ttOSt4S47. 47254695..4720. 4d6mai..48S04S754S504S7548504i!7S497550254975502549755aZ56025. 5975 60..59605975 4do!nai 46]24f!25SM'S71Set25 <dornters. t7..t7MI675 t7.. t7. t45Q KM t4SO MS(t tt5S.. ??<?. 32H) 4875 .48-60 48S5tS.60 4S70 3d;octobr.<325 43 75 4325.4390 4375 43 M. Sd'oetobre38 46 504675.,62, 50 et 62, 4demars. Tendance, calme faible calma calme lourde calme faible faible ferme baisse baisse ferme Tendance. ferme soutenue soutenue calme calme lourde calme calme lourde Tendance, calme Cu'culat.750 quintaux .qHintaM .3.250 quintaux sacs de 159 kilos Circula.SOO pipes .10.000 kilos;, S00.001 kilos Circulât. iSOM «<-«<<. sacs StoekauM S7.500 quintaux M.MO quintMt_ .87 750 quintaux 8 t9MOH sacs_Stock. Stockamt"<t)Hntauï Stockdar (.694.308 sacs

BULLETtN COMMERCIAL 1 FARINES DE CONSOMMATION. La vente est pour ainsi dire naile, tes prix Eontsanschangement.

FARINES 12 MARQOES. La tendance est très faible & l'ouverture du ma! cite. les ottres sont nombreuses, tes cours dénotent un recul do 0 25 a 0 40. suivant époques par ta suite, le ton est plus forme, ta demande est meilleure, et, en clôture, les cours regagnent tout ce qu'ils ont perdu au commencement, Après bourse, on cote courant 45 70 vendeurs, mai 46 40, mat-juin 49 65, 6 de mai4720,iuiHet-aout4760&4765.<derniers<S65a4860.

Il avait ?,?0 sacs en liquidation ce soir il n'y avait encore que f.SOO sac La baisse du début a été occasionnée par ta grande faiblesse. <!M marches américains el surtout par la pnblication du bulletin météorologique annonçant un changement de temps, ainsi que par tes dépêches signalant de t6gëres ondées dans nos départements du Nord. La reprise de la clôture est duo aux achats de spéculateurs se basant sur les bas prix et sur les dommages que ta SÉcheressc peut faire au bM, ainsi que des rachats en réalisations de bénéfices des vendeurs <i< cas jours derniers.

D'après l'administration des douanes, les importations nettes du 1" août au 31 mars (farine réduits en blé et exportations déduites) ont été de 4,X78,Mi hectolitres contre 23.S37.&52 pendant ta même période de l'année dernière. Le stock des Mes dans les entrepôts était, au Si mars, de 90i,tii quintaux contre 8i5.tt7 fin février et 4,070,S;i fin mars 18..

BLES.- Le marché ouvre faible; puis se relevé pour les mêmes raisons que la farine et clôture sans changement sur samedi.

LE COMMERCE

Stock des sucres.

16-17 avril 16 avril

MagagiasgêneTanx (entrepôt réel) 1S93 1S92, ta vciUe. i.SIS.m t.935.153 Entreesdnjoo.r. 1.500 » JSorMesdujotir. B.ial <-3 Stoekhcejoar. i.Sii.620 1.230.765 Magasins genÉranx (sacres liMfs)

.)Stocii:dotaveiUe. iSt.?98 168.70.. Hntrëesdu.jour. 100 500 EorMesdttjonr. 2.517 t.990 Stock a ce jour t2.3Si 167.515 6tandtotal. 1 63.i.OM 1.39S.2SO Denxicmeentrepôtdessu.eres. 00.307 39.739 'Total général <-S9t.308 t.<38.0i9 Contre hier. t.699.126 1.444.596 gmentaUom. Diminution <.Si8 0.577 Couï officiels de la Bourse de Paris. Sucres blancs n- 3 disponibles 45 50 & 45 75 8S° entrepôt. <:S3 raSine bonne sorte. H350 50 balle sorte.. 11450 certificats de sortie.. 60. Esprits 90' 49. Muitesdoooiza. 59. Farines 12 marques 4550 4576 Suifs de place. 7350 Suj&deproYince. 7S.

Cote officielle des métaux.

MÉTAUX A L'ACQUITTE 100 k. Cote CUIVRE proc.

J!htU en barres 1'" marques livr. Havre lie 25 lis 75 marques ord. 113 75 H6 25 En lingots et plaques 122 50 122 50 Cestseiected. 12625 12625 Minerai de Gorocoro. MO 120 T'JUN

Banoa.Uvr. Havre ou Paris BUttoit. 24875 2i5.. ifetrotis. S<5.. Aug.CofnouaiJIes.Uvr.Havre ou Rouen S47SO 24750 PLOMB

Marques ordinaires livrable Havre S525 25.. .livrable Paris 2575 25 75 ZINC

J)e SiMsto.MYraNe Havro 47 ? 47 85 Autres bonnes marques. M 75 <a 75 livrable Paris 47 25 47 25

Marché aux bestiaux de la Villette. Sœufs. 2.987 2.2tC 3<5 1 52 il§ ils Prix taureau. 332 289 393 iS2 1 10 0 02 0 88 ù 1 26 Veau): l.COSt.gfS 802M100i7SI3Nu224 Moutons, 16.337 14,130 20 S04190170!l5S&2iO t'orcs. 3.356 S.MO 78 18t4B144!liOM60 l'eaux de montons 1 S5 & 4 95.

(Cours officiels.) c: S g S a.'aS (Cours ofticieis.)_ 3 YALEOBS g DIVERSES g DIVERSES S EN BANQUE t r 455 S Acttonnom.tme 459M Gittfr.t.)).tma 40/0!MO.ent. 9? t6g M Foncier Colonial wu. THUaniSB) ïn ?n "4.. WK. <90. !'7T' t:onaotide<0.'0.cpt. tTSO MM -foncKires 30/f)i8M. tMM ComMR.ParisMnMduGaz&O/a. «" ?:: S a M UtS..Banqued'A)Eerie.cpt.itM.. HM. -deUUeiSM.SO/O. 75 t),' 6t0 6)0" gm" 6M" "Ct'edFoncter.cpt. 977 974.. t75Maux.M.cpt. <7S tH) 457 455.. iM3.30,0. L)t.,Mi))taes. fusion. "Lredtttndustrte]tSfr.p.cpt. MO. °J.M mnfonmet'e.cpt. iM.. Act.dejOtHsa.tme 3M.. 390.. MM M M"scoGr<ivta. ?S mo" MG MOJr.t.p.tme 64975 6S7S CaenâtamerSO/O, 399.. ?: !t7; M567SO.S<if.. M.. BùnetGueimmSO/O. 40.. 4H.. 60/0ri00()tr3osérte M75 M. H; S5..s<Wfr.t.p.tme SM.. 25759 Bre.iitien<t/20/ 337. 3M7S Atot'tt&iarm MS.iM E)-Ca!)ao(f!MOe). KS 'CMd.tMobiar_tme 672.. cheminsdcferdesCOorUM. MO. ?3.. bons&)ofM9 97M 9GM MOMI" "GMGaneraL,Ct.t. 4W 06633 SOOfr.t.p.tma S66;iS Départementaux 30/0.. 42250 4M.; CaMtdeSMzSe/O 6H.6M 'sts. ?H'.X,SO 43350 S7!)MM9.. IM Nord-Espagne.ept. Econom!f[uas30/0. <N. 4M. 4MM4M: Aip.nes(SociéMmiaère) M Uo FONDS D'ÉTATS ÉTRANGERS Mt5 4M: 4M:: <OtSO -RomaH.s90/0. :0 3.0 .A)'gentin'SSt.60/0.cpt. :M GazdeMadt-.d.cpt. 242. M50 MMheria&A!n-Sefra. 4i2. OS.. Beïra-AttaSO/O. ?50 M.. -XértGffse). tMS.60'0.cpt. Mt..Comp.gtttedesWaBOM-t.tts.cpt. tM.40. 43t. Lombm'<is30/0. ?3 3MK Rose) arandc-Cetntm'e. tM. SérieX. 3!t.. aN.. -DepartementduNot'd. tM75 )mM .5oa'frt'îme' S DettcuniCes.cpt.M7.t01N OBLIGATIONS DIVERSES [.y.nSO/0.iiM. J<ordd6rEspaffnB.<rehypoth.3}T;397 .tme 10165 10150 tO/O 4-i! SehypotMqns. Sin 3r –Communates40/OMM t5M M 53S fd.i§M,40..mm..<.MOr.t.p. Sattph)n<=30/0. 456. 459 PMnpe)une(9pêeia!e). 320.. ?1.. 23 ?;= 4U '"?:: 'S:: id:1d: Se p 4.io:: m

TARIF DES ANNONCES

ANNONCES quatrième page.. a.f. 50 la ligne RECLAMES troisième page. Sx » B'AITSDIVERSh'oisiëntepage. le TARIF' SPÉCIAL

POUR LES CATËeOMBS SUIVA!<TEa

Ntvjgatton. Sport, Locations d'imtnettNee, Pensions de AmUie.tnstttuUons, Couya et Leçons. Offres et Demandes ..remplois, M<n'ieges.0ecasioni!. Avit, Demande* d'arKen Gens de maison.

La ligne de trente-huit Jeftr<-s. (.f. 25

Exeeptionnenament. le lundi et le Jeudi. les catécortet suivante: sont inst-os au prit. de centimes la ligne Locations d'tmmeuNes. Pensions de famtlle, tasUtution, Cours et Levées, Offres et Demimdee d'emplois, Sens de Minimum de ehttque insertion: deuxtignee.

Sport.

EQUIPAGES de luxe. Posit.uniq. Prod. 200,000f. Pfix,co)id.a.discuter. Conte, 10, r.deBome. j0ive]ps.

i NCIEN CABINET de Mile Lenormand, 6, rue de Toumoa. Mme Emilie, élève et suce. delà. cële. Mme Morea.u, auteur de la Cartomancie ?tOMMKe; fait l'étude de Ia main. Correspond. tous tes jours, 9 h. matin il. 8 heures du soir. (MTEmm légale. Avocat Oscar Bassano.

(références) UVOPtWE. Agréé à. la. Cour de Cassation.

WBûK demaDde, comme agent, une maison un de ordre f&isant visiter les principaux épiciers de Paris et arrondissement, court introduction du thé en p&quetsdeZtpoK. <ies thés ont la vente la plus considérable pomma thés en paquet.

Lipton est.seul propriétaire de quelques-unes <oes plus fameuses plantations de tM de C&ylon. 'MStMts d'expe<Htion"à Colombo de Calcutta. adresser avec détails complets a. Thomas J. ZtpK. street, City ttoad,

BOURSE DE COMMERCE DU 17 AVRIL 1893

A quatra heures on '*ote courant 20 mai 2t M, mai-juin Si 25, 4 de mai Si <S. jUet-aout M'70 tt St 75. dortHers 23 M.

La circulation est de 2%0 quintaux; elle était nulle samedi; on a accepté 500 quintaux Il l'expertise..

SEIGLES. Sans autres, mêmes pruc. La circulation est nutto.

on a aceopté 25D quintaux b l'expertise..

HUILE DE COLZA.–CttOUM? cat<n avec très peu d'affaires, les prix sont changement, mais il y a plutôt vendeurs aux cours de samedi. En clôture on esr faible et en baisse de 0 25 suc toutes les. ënoques.

Après bourse on cote courant 58 50 a mai 59 à 59 25, mai-juin 59 s5, 4 (le mai 59 5D Il 4 derniers 60 50 à La faiblesse est due au changement probable du temps..

La circulation est de200,000 kilos, comme samedi.

Le stock à ce jour est de 7!,802 quintaux contre 71.65S quintaux fln mars; te stocit en huile de colza des tndes est de 35t quintaux le stock était nul fin mars. Mouvement pendant tes trois premiers mois, d'après les douanes (en quintaux)

graines de colza, navette, rsvison. m.09T 80.23Z 152.4(M Graines da Un. 143.952 SOS.iiZ ?4.5 Totaux ?1.549 888.M4 376.953

<'H.E DE f.tN. Loude et sans araires.

La circulation reste de iO,QM kilos.

Observations. Vente maavaise sur toutes les espèces.

eËPÊCHES COMMERCIALES

6ERTICZS SP&CU-Ct. DE NOS CORMSfONDAKM PARTICULIERS

tMMtWS-Ayres. 15 avril. Or 30i 0/0. Guayaquil, t5 avril. Cacaos. Arriva 3t h Batao SS Atacha!a Recettes de la quinzaine, 2t,000qumtanx. Change, 190 & <? 0/0. Le steamer Tef'Mt embMquc des cacaos pour IEarope.

Marseille, i7 avrtï. Etes. tfarche calme, prix sans changement. Ventes connues du Jour quintaux, dont & livrer. Importations 2S.3M quintaux. On a fait des durRodostoi8.50; axime Sabastopol, poids garanti 183/122 kilos sur ûchantiilon, embarquement avrit-mai. 15.75 les 100 kilos. Graines oMagiaeuses. Afrairos calmes Ventes connues du jour 1.000 quintaux & livrer. Importations quintaux. On a fait des ricins Indes, embarquement juillet.août, a 8l.50 les 100 kilos. Le Havre, 17 avril Cotons & terme (clôture du marche). Ventes du jour, .6,300 battes. On cote très. ordinaire Louisiane Tendance. facile.

Avril. 50S7Ao&t. S213Moembre MM Mai. 50 75 Septcmbr. 5363 Janvier. 53 lE Juin. 5125 Octobre. 5287 Février. 5337 Juillet. 5175 Novembre 5287 Mars. Cafés terme. Ventes du jour, sacs. on cote Santosgoodaverage Tendance faible. Avril. 93.. Ao&t. 9295 Décembre 91 25 Ma4. ')350Septembr.9:t.. Janvier. 90.. Juin. 9285 Octobre. Février. 8950 Juillet. 9225 Novembre Mars. 89 Laines a terme. Ventes dujoar, ..500 balles. On cote Btionos-Ayresenstunt: Tendance ferme. Avril. 14550 Août. 14850 Décembre 152.. Mai.l4G.. Septombr. 14950 Janvier.15:50 Juin.147.. Octobre.15050 Février.155 50 Juillet 148 Novcmbrel5150 Mars. Indigos à terme. Ventes du jour.130 caisses. On cote le demi-kilo Tendance soutenue. Avril. 7 30 Août. 7 40 DÉcembre. 755 Mai. 7 30 Septembre 7 45 Janvier. Juin. 7 35 Octobre. 750 Février. Juillet. 735 Novembre. 750 Mars.

Marchandises disponibles, Saindoux. On cote marque WUoox 67 les 50 kilos.

BerMn, 17 avril. Froment. On cote avril-mai mai-juin jui)tet-aoùtl5725, septembre-octobrelSl Tendance soutenue.

Seigle. On cote avril-mai tS3. mai-juin 13475, joUtet-août 137 S'5, septembre-octobre 140 50. Tendancc soutenue.

Huile de cotza. On cote avril-mai -t9 50, septembreoctobre 51 .Tendance soutenue.

Spiritueux. On cote avri)-mai3< 60. mai-Juin 3160, août-septembre 35 oO. Tendance faible.

C«!ogne,17avrii. Huile de colza. On cote cou·rant 55. mai 53 70, octobre 5l 10.Tendance souteuus. Mambonr. 17 avril. Sucres de betteraves. On cote courant 16 20, mai 15 32 Tendance calme. Spiritucux.On cote avril- mai 23 59, juin-juillet 23 25. Tendance faible.

Vente dijMNtemMes.

Chalet, écuries, rem. Jard.3.500". Eau desource. S'ad.& M.Aiex-RichaEdiere et fils, 4,av.de t'Opéra, AmtmncejsMgsttee

MefnMm'e, à. Grosrouvre, UViMAimtnton. de Montfort-t'Amaury. Château, parc, terre et bois; 159 hectares. Chasse giboyeuse. Miso à prix S70.000 fr. S'ad. il M' Delorme, aot.à Paris, 11, rue Auber.

Vente, enchères publique, 7 tnai.

Demander catuer des charges et plan. Fottds de commerce et imtmstriet Oituation d'avenir, sans aptitud.sp6c. NetC,(MO f. jjp. an av.5.000 f. Z-'<MMM,,r.N.-D.-de-Lor8tte. ommercanten gros demande associé av.apport ou commanditaire.ISc.Y.P.but'.rest.r.deCMry. Offres, et demandes de capit&mx. fTËRËTS servis aux dp.Rôtspar ta.B<tMa'M6:es Fonds fr'e<s. r.Taitbout,3.f,Paris, 5 0/6 l'an p' 3m.,60/Op''6.mQis.Gros revenus onsp6c.& terme. MNnyP''thOM,PAR!8t!PMV<MCE MMdtecime.

de toutes les

mu Mnt M<nM coMiMre comme incnrtMM par les p)m ettebret mMeciM. Ce ht)Mm«taM MfMM MftamtntAt il est Mt ceet MMtMX'tthm

MM 1892 MM

Br&me. 17 avril. Pétrole. On cote disponible 515 vendeurs. Tendance calme.

Maedfbonrg, i7 avril. Sucres de betteraves. On cote allemands 8S" courant 16 17, mai 16 ?, juin 1<! 35, juillet 16 50. Tendance ferme.

Londres. 17 avril. Mark-Lane. Assistance modérée.– Blés anglais moins offerts. Hausse 6 deniers. Etranger? lourds, affaires modérées.

Maïs américains raides.Dannbe soutenus. Farines anglaises lourdes. En baisse. Américaines, demande moins bonne, prix plus faibles. Hongrie 33 a 34.

Orges soutenues

Avoines fermes. Hausse 3 deniers.

Situation des marches de l'intérieur soutenue, prix sans changement.

Arrivages & Londres depuis deux jours.

Blés quarters) Avoines.. lOOOfmârters MaYs. 3.000 Fèves. Farines.. 36.000 Pois Orges. 1.000 t

Bourse du BaMie.–Chargements Ma cote. Blés meilleurs, demande pour te rapproche.

Maïs sans affaires.

Chargements flottants. Blés dépréciés. Baisse Ma'ts calmes mais soutenus.

Orges calmes, demande limitée.

Avoines soutenues, demande limitée.

Graines de tin soutenues. Calcutta disponible 43.3. Graines de colza calmes.

Cargaisons arrivées, 2. A vendre, 4.

Mincing-Lane. –Sacres bruts soutenues, demande bonne.

Sucres do betteraves soutenus, demande modérée. On cote alllemands 88 degrés courant 16.2. 1/4 val.. mai 16.8 1/4 val..septembre 15.4.1/2 val., 3 d'octobre l3.G. val. Ventes, .5,000 sacs.

Sucres raffinés soutenus.

Sucres raffinés, en pains et cristallisés calmes. Sucres. Stocks dans les quatre principaux ports du f Royaume-Uni pour la semaine finissant le 8/4

Cette semerne Semaine dernière

Stocks. 85.29S 86.S19 Importations il.5t0 9.78Z Débouchés. 13.009 11.575

Huile de cola. Tendance calme. On cote:

Disponible. M.& 4demal.St.C.& Courant. 21.6. il 4 derniers. Si.G.a.. Huile de lin. Tendance bonne. On cote:

Disponible. S0.6.!t.. 4 de maL, 20.7.1/B& Courant. 20.9 il.( derniers.. S0.'t0.l/2à M6taux. Cuivre comptant «.M. à 3 mois 4t.n.G.. EtaincomptantSi.15.a3mois.

Zinc comptant i7.t5. Momb comptant 9.i76. Fonics eossaises. On cote disponible 40.10 i/2.m un mois 41.1.

O:ull, 17 avril. Huile de lin. Tendance calmo. On cote:

Disponibles. )!).& 4 de <9.e.& Courant 19.3. il 4 derniers.. 18.C .a.. tiverpoo!, 17 avril. Cotons (clôture du marché). Ventes de 1a journue..7.i)00 balles, dont .,500 pour la spéculation et rcxporLttjon et pour la consomma'tian. Importations du jour..g.OHjbaUes. Marche f.tci!e.

Huile de Un. 'Tendance calme. On cote.

Disponible. <9. 4demai. 19.1s.. Courant. <9. 4derniers.. )S.9.. Sucres fermes. t'ornambucon''9,H.6.

DE jry

Divers:°

ï9 &NNËB tttMtigMmMts MHm <MtM !ttT!r<ttt OnRK<iL JFMAttCMR 'BDOMABAnm

27, BouF Poissonnière, Paris JhttMMtMMMarrattta*

BAPPAUTEMENTS

MtMtieN. ACHAT et .OFFICE

tB. awtïeMH-a de. ït<ui<MM, enM Pharmacie.

ESOOUHJORE n' < MBaJM <!e CUEtHSOMS.

Le stock & ce jour est de 13,173 quintam contre 13,327 fin mars.

HUILES DIVERSES. –L? stock au 15 avril est de 343 <pt.intanx contre 477 an mars.

Exportations

Huiles colza', lin. 17.625 23.658 13.5SS Graines colza, lin. 16-162 10.577 17.915 SPIRITUEUX. On débute ferme- et en hausse de 0 12 sur te rapproché. et sans changement sur le livrable. En clôture, le courant et le proehain sont offerts aux cours du début, tandis que le livrable recule de 0 12.

Après bourse, on cote courant 49 acheteurs, mai 49, 4 de mai 48 50 et 48 75 & 4a 75, 1 demiers 43 75 à 44, 4 d'octobre 4325.

L'article ne présente toujours qu'un médiocre intérêt, tes affaires sont très Le stock est de-t.225 pipes, comme samedi, contre 9,300 ea t592.

La circutation est de 800 pipes.

MouTemont des spiritueux, d'après les douanes

Impottations.hect. 43.9M 39.3M Exportations. 57.965 M.3t9 Stock (eaux-de-vie et, espfits).qtx <35.i53 100.858 Maïs importations 569.0 393.637 exportations 8.525 l.8t3

&f6I&ssa:impOTtations.T. 89.765 17.672 exportations 47 1C3

SUCRES. La tendance est ferme au commencement de la. bourse et les pro-

Vienne, 17 avril. Froment. On cote blé sur printemps 7 79.

Pièces de 20 francs, 9 75.

Bnda-Peath. 17 avril. Froment. on cote hl6 sur printemps 7 52.

Graine de colza. On cote sur août Tendeurs 12 65, sur septembre acheteurs 12 60.

Prague, 17 avril. Sucres de betteravM. On cote courant 20 Tendance calme. Trieste, 17 avril. Sacres piles. On cote belle qualité disponible Si 3/'t. Tendance calme. Amsterdam, 17 avril. Froment. On cote mai novembre 179 Tendance ferme. Seigle. On cote inai 130 octobre 127 Tendance ferme.

Huile de colza. On cote disponibie 26 mai 35 3/4, automne 29 Tendance lourde.

Huile de lin. On cote disponible 23 3/8, nlai S31/4. Cafés. On cote Java bon ordinaire 51. cents le 1/2 kilo acquitté. Tendance ourde.

Sucres fermes.

Anvers, 17 avril. Pétrole. On cote disponible 125/8, courant 123/i, avril-mai mai-juin 193/4 derniers Tendance ferme.

Cafés soutenus. Ventes à terme 1.750 sacs. t Sucres. On cote courant <o mai 4012, 3 de mai 40 37, d'octobre 33 25. Tendance ferme.

Froment. On cote roux d'hiver if, 12. Californie 1637, Knrracheel587, M'alla 16 Plata t5 87, Danube 15 50. Calcutta Odessa Bessarabie i 62. Tendance faible.

Seigles inactifs.

MOUVEMENT MARITIME

ARRIVAGES

Alicante, 17 avril. Caucase (Lambert), de Philadelphie, pétrole pour compte parisien.

Anvers, 17 avril. ooMHan (Red Star), de New-York .SWnt-ffet're (Société navale), du Havre. Atbanv, 14 avril a It. soir. OrotfM (Orient), de Londres.

Accra, 14 avril. A(!o-Woef)}!SMn, pour l'EuMordeaax, avril. corf!& de CMaNanca, grains.

Voilier Iloganas (norvégien), de la Jamaïque. Colombo 17 avril. 0'Ms (Messageries), de ChiaeaMarseille.

Dunkerque, 17 avril. Jtfa''yt<C)'iM-f)'ftHC?te<« (Worjns Josse), de Hambourg.

Baitar, 17 avril. .S'uoMt' (Messageries), du Brésil Bordeaux.

CttayaquU, la avril. rtttt (Ci. M*" du Paeinque), du Callao.

Mènes, 17 avril. .Eto-j<M<'u'o (La Veloce), du Navre, 17 avril, 3 h. matin. La Bretapne (Ci. Générale Trans.), de New-York le 8; .!h/<!<Mt/tfMt,de New-Orléacs à Rouen, grains; Marie (Worms Josse), de Rouen pour Bordeaux.

Lisbonne, H avril. Voilier .NCMy (danois), de Matantu, reparti pour Marseille.

t-erpool. 17 avril, 3 h. matin. se)*Via (Cunard), de New-York.

MarsetUe. 10 avril. 'tfKKt): (Bordeaux), de Rufisus de Cardia, charbons (Worms Jo:se).

Kew-Vor, 15 avril, 5 h. matin. torta et Vorma?t)!«t (C" liambourgeoise), 'de Southampton CftMcrtMof (Ci- Nationale), de Marseille; Rupia (Ci. Hambourgeotsa), du Havre. tt) avri), 10 h, matin, AKran (Cunard), de Liverpool.

Su. soir. A}-iJo;!Ct (Guion), dito.

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Du 14 avril iS93.

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Roux. éditeur, me YMemne, 53.

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THEATRE-BRANÇAtS. 8 h. 1/4. Les Effrontée OPÉRA-COMIQUET– 8 h. 1/4, KaMya.

nCEON. 8 h. Gtycère. L'Héritage de M. Plumet,

PALAIMtOYAL. s h. 3/4. La Maison Tamponin. <1 YMNASB.–7!3/4. A côté de la question. U L'Homme & l'oreille cassée.

GRAND-THEATRE. h Relâche.

THEATRE DE LA GA!TE. S 1/8. ÏTattsman. tjÂRÏETES.–Sh. –UnMÉMgeemUierM. –Lt premier mari de France.

THEATRE-LYRIQUE. !). ReMche. MOOVEACTES. 8 h. i/<. –L'etectionFoupard. i–Champigno! matgréim:.

VAUDEVILLE. S li. 1/2. Un Monsieur qui prend la mouche. La Crise

nE!AXET.–8!t'i/g.– UMaa.- Le Voyage der U ticrron..

1NM tSiH:

nuerspn!: s'inscrivent en reprise de0&037. puis le marche devient plus carme, les cours reculent peu peu pour revenir en clôture aaxcours de samedi. Le courant ouvre à 45 75, monte à 46, tombe à 45 50. pour finir il 45 62 vendeurs- Aprés bourse, on cote courant 45 62 vendeurs. tnai87.mai-{<enS Jeteurs 4837 à 3 d'octobre 38 acheteur. dctobrN La liquidation était de 76,800 sacs. On a arrê 35,800 sacs.

La circulation sur la seconde quinzaine est de sacs.

estere'" !"Ser; I.jecm qui a suM

Résume du tabtcaH de la douane du t" septembre jSn mars (en tonnes)

Importations eu tous sucres M. sucres "< .158 lm soumissionnées 36i.685 4tl.8M. 393352 <82'4<t Apurement des admis- c-M .HM.jMi: sions temporaires. a2.MO Ht.o93 106.033 i703M Stocks. 3SO.H5 31S.380 293.422 zS:

Suez, 17 avril. AM;-fet/, fo)-, de l'Inde à Marseille.

Valence. 16 avril, M h. matin. .SahtMffC (Société navale), de Barcelone.

M5PARTS

Boulogne, 17 avril, soir. Edam (Neerlando-Amërlcaine), pour New-York.

Bonny, 15 avril. Ha-W<fttttM)t, pour l'Europe.

Bordeaux, 17 avril. (A-Taconet), pour Marseille.

Hambourg; VfHe--AM<M (Worms Joase), pour Lit Lriiice, Havre et Rouen.

CardiBf, 16 avril. to)'-Df6; pour Marseille. Dnnkerqne, 16 avril. –S/tOt-a-WofM: (Worms Josse), pour Bordeaux.

FredrMtsttKit, ld avril. Voilier .BoV, ponr le Tréport.

Gibraltar, i4 avrit. Cy/'aftt/tf (Genestal et Detzous), de Smyrna à Roneu direct, 1,875 T. raisins, GamMe, 13 avril. etttott, pour Lisbonne, Il ordres, arachides.

Hambourg, 17 avril. Blanche fWoNM Josse), pour Havre.

Cavre, t6 avril, 9 h. matin. Saint.Jean (Société navale), pour Lisbonne; (Worms Josse), pour Havre.

Havane, 16 avril. Saint-Germain (CI. Générale Trans.), de Vera-Cruz pour Santander et Saint-Nazaire.

Liverpool, 16 avril. 0<-oM< (ex-aMC, ponr !tfaMeiUe.

Las-Palmas, 13 avril. Bnfe'p)'t<, do Rufisque à Rotterdam.

Malte, 15 avril. /fte/tHM)Vo, de Bombay au Havre Saxon, pour Dunkerque.

Montevideo, 10 avril. Bdt'fm (Horth German), deBucnos-AyresaAnvers.

Mofseitte, 15 avril. f<ïaoi, pour Haïphong; C/t'MOtt (Ci- Nationale), pour New-York. Patras, 12 avril. Saor-.Prtnee, pour Rouen, raisins.

Port-Saïd, 16 avril. Pr<o& (Hinssin Linie), du Japon au Havre C/tfs/itfe, pour Marseille. 17 avril. Amaxone (Messageries), pour Marseille.

Koucn, 17 avril, 3 h. soir.. .S'obtf-Attire (Société navate), pour Havre.

Saint-Thomas, avrii.FfftttcM (C" Hambourgeoise), pour Havre.

Saint-Vincent, t5 avril. Cof(!g:Kt (Kirsten), du Pacifique en Europe; .Po!o< (Pacifie), du Pacifique à Bordeaux.

(Correspondance à Paris le 30.)

Vera-Crux, H avril, 10 h. matin. A!/omo XIII (Lopez), pour Havre.

CHRONIQUE MARITIME

Il est fortement question, depuis quelque temps, d'ouvrir à Rouen des chantiers de constructions navales ingénieurs et ouvriers anglais, ainsi que les matières premières bien entendu.

Les capitaux sont fournis par des Rouennais, et on annonce déjà que de grands armateurs sont en pourparlers pour faire construire quatre voiliers de 4,000 T., un par an.

Le grand transatlantique Campania (Canard) est rentre de ses essais officiels hier à Liverpool, d'où il repartira samedi, effectuant son premier voyage pour New-York.

Dans un parcours grande distance, sa vitesse a été pendant huit heures de 22 1/2 & 23 noeuds, soit 1 nœud de plus que le cahier des charges l'exigeait.

Les armateurs de la France (Transports-Maritimes), ayant transigé avec ceux du .9!f-A)t:o'K;tt (La Veloce), coulé à Las-PaImas. ce steamer qui était desarmé depuis longtemps a Marseille, réarme et enëctuera le suieme départ du 25 mai pour le Brésil et La Plata.

de Cherbourg & Sait-Ilélier, a

nORTE-SAINT-MARTM. S h, La Maison du Bait gneur.

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MENUS.PLAISIRS. h. Relâche,

CHATELËT. 8 h. 1/<. Michel StrogoB'.

LUNY. 8 h. 1/2. Guerre aux Pianos. Corignan contre Corignan.

BOUFFES-PARISIENS. 9 h. Madame Suzette. HATEAU-D'EAU. 8 h. t/ L Fille des Chia'onBATIGNOLLES. S h. Coq-Hardi,

MONTMARTRE. 8 h. La famille Pont-Biquet. BOUFFES-DU-NORD. 8 h. Jean Mayeux. THEATRE MONCEY. N. Relâche. fUBEATRE MODERNE, 10, Fg Poissonnière. 0/0. Relâche.

Le Kangourou boxeur.

C'OUES.BERGERK Fleur de Lotus. ballet' d'Armand sUvestre.

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dernier sans vendeurs,

a sombra cassé 6a Le steamer hollandais Co'M'tM, de Batavia Il G6. nes, a été remorque a Messine, ayant son arbre de ACretements:

Steamers -R<'HMt (anglais), de Rouea & GMM. 2.300 T. sucres. Il fr.'tt (Bonnin), même voyage. t,)af) T. sucres. Il fr. U, tous deux ponr compte paMtMt at'aM-foMS. de Huelva Il Rouan. py e Carto. de Gambie au c .ntinent, arachides; PhUippeviUe Il Dunkerque* 100 .T orge, de Pondicheryif Marseille, Il 23.9, C<o, de CarditT Il Las-Ptmas & 7,9 TrcMsoM, pour Sa'd. &9(Worms Joese) un vapeur, de Bombay il MaMeme.aah.M.mat; nn chargement de 2.000 T. ciment, etc., Mi-vapeur ou voilier, de Boutogoe à Saigon, aûreté h Paris. Le steamer anglais B-COfftc a abordé tes glaces ta ta a Kertch, ses joues sont gravement avariées et ta coqueron avant est plein d'eau. CLOTURE DES BOURSES EuitOPEEHKES ï.ondra<. 17 avrH.

g°nso!fd<atterme..MtM6. ''ran(;afsSO/0.95t/ Brésiliens. '!? ..t.. ïtaUûn 9Z CcnsoUdés au oompt. 93 t /t6 Suez. to-'i?.' Banque de Rf<umMte9 3/4. Extérieure t'e/o" 69 )/ Turc. M. [.ombarda. 10 <M. Ottoman t67). 9! i/2 t TuM MfeMe. '{/ Banque ottomane. < HMgmts 40/0 M t/t: Egypte 3 i/S. 9i t. Argenl on barres. 3! Daira. 81/2. 9 Efrypts nouveau. )0:: f.. Prêts a courts jouS 1 t{t Fnm <i/i!0/0. M3 Ce M;/9: Berlin, 17 -avril.

tOO 90. AuMche or. série. J M Sf).. Cfédttmot). euMeh.. t'9 ?5. Ruase t880. 97 75. DiacontoCommandit. '«!) S!). Bin.bantr.rua.f coS. Stt 50. Lombarde Mttons. 59 Ch. s. Londres 3 m 20 3 S s. Paris B .ours.. t!i M. Chemins ottomans. M 209 iL KXMneure. H!9n. Eseomnteaorsbaus. a i/i HeneroH.40/e. 9S :5. Portueais. 30 M; Francfort, 17 avril,

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tta)!en5 0/0. 96 87.Change sur Paris. <0t M. Crédit mocU.itatien. tM Change sur Berlin. tN 3!. Mer.dtonatK. Mt .(Chance sur Londres. BraxeUew, 17 avril.

jEs,.agneE.ttêr. t0/a. 6G M. Vieiife-Atont.gne. 513 .turc. MtS.)Ch.surParis4vue.. M!) t;)/) AmTerB, 17 avril.

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Espagne Exter.40/0. CKngesurPar.s: SM:/ lurc. Chance sur Beriin. 59 M. PortusatS 3.0/0. M i/4.. Change su- Londres. Barcelone, 17 avril.

terteurs. 7&M. OMigStionCubaO/J M7M. ChangesMrLondres.jObtigatioaUuba;).')97M. Saint-Pétersbourg, 17 avril.

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*0/<'Vtcnne-trieste.M3 a 20! t/9 !ot tM: t'! il 20! 4M atS9 7 0/0 Lisbonne-Porto a. a t aM6 M6: t.!H Valeurs sa négociant ¡\ vue..

a -,39- g: M 'ta.i'e. 3 5/Bpte à 3 7/pte à 1 3/t9 .)t/9.SutSi.e.tt/!tptea 3/Spte </tptmt/L Matières d'or et d'argent.

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