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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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L'iLE TIBÉRINE A L'ÉPOQUE IMPÉRIALE

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Çainl-Jean-Baplislo, plus fard Saint-Jean-Calybite, aArait été />levée sur l'emplacement même qu'elle occupait jadis 1. De nombreux chrétiens ont dû y être incarcérés au temps des '-ersécutions 2. Le cachot où ils ont souffert aura été consacré plus tard au culte, comme celui de Saint-Pierre près du Forum, devenu l'église San Pielro in carcere. — Cette" supposition gratuite ne s'appuie sur aucun fait ni sur aucun texte; nous ne savons rien de la prétendue transformation de ce cachot en enlise. Nous ne pouvons affirmer qu'une chose : c'est qu'il y avait dans l'île au \" siècle, outre tes anciens temples et tes maisons particulières, une prison où l'on gardait les condamnés à mort, jusqu'au moment de leur exécution 3.

Inscriptions funéraires. — Un certain nombre d'inscriptions funéraires de l'époque impériale ont été trouvées, d'après leurs premiers éditeurs, dans l'île tibérine. Ces vagues indications de provenance, qui échappent à tout contrôle, sont souvent très suspectes. Les érudils de la Renaissance nous disent bien où ils ont vu tes textes qu'ils copient, mais rien ne prouve que ceux-ci n'avaient pas été déplacés depuis leur découverte; tes inscriptions funéraires surtout, moins volumineuses en général ei. plus faciles à manier que les grandes dédicaces honorifiques, pouvaient se transporter aisément. A supposer même que toutes ces inscriptions eussent été trouvées authciitiquement entre les deux ponts Fabricius et Ccstius,il faudrait savoir encore si elles y furent déposées au moment de leur rédaction, ou si. au contraire, elles n'y furent introduites que plus tard, à l'occasion, par exemple, de la construction d'édifices pour lesquels on les aura utilisées comme matériaux' 1. Parmi celtes dont l'origine parait le plus sûre, il faut citer les huit textes qu'a publiés Casimiro dans ses Memorie is/oriclte : ils ont été recueillis en diverses circonstances à l'intérieur du couvent des Frères Mi1.

Mi1. DE SUARES, lettre inédile conservée à la Bibliothèque Barberini à Borne, XXXYUI, 31, p. 89-90, citée par Cantarelli, op. cit., p. 72.

2. Snarès pensait que la prison mentionnée dans les Actes des saints Maris et Marthe était celle de l'ile (Voir ci-dessous, p. S0). M. Cantarelli (loc. cil.), se refuse à l'admettre, mais il n'est pas éloigné de croire que la prison de l'île libérine devint réellement par la suite l'église Saint-Jean-liaptisle.

'■'■ CASIMIRO (op. cil., p. 207) suppose que la prison de l'ile a remplacé le carcer ntameiiinus comme principale prison d'Etat sous les empereurs chrétiens. C'est tirer du texle unique el vague de Sidoine Apollinaire des conséquences excessives.

■1. .Voir plus haut, p. 50.