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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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L'ILE TIHÉRINE A L'ÉPOQUE IMPÉRIALE

6?

d'Osfie, ïlippolyte, Taurinus, Herculianus, avec celtes de saint .lean-Calybite L II n'est pas prouvé non plus que l'église de Saint-Jean-Baptisle existât dès le \" siècle : les bulles pontificales et les actes de donation qui la concernent sont toutes du xi° 2. Enfin, l'église relevée après l'hiA-asion vandale était mise sous le patronage d'un martyr; il ne peut être question de saint Jean-Baptiste. Fabretti assure que l'inscription du cloître de Saint-Jean-Calybite se trouvait autrefois dans l'île qui est située à l'embouchure du Tibre, à Porto 3. Il y avait à Porto une basilique de Saint-IIippolyte martyr. M. Cantarelli en conclut que notre texte provient de cette église, ravagée en 455 par les Vandales et relevée par l'évoque Pierre quelques années plus tard' 1. Au ix° siècle, un autre éA-êque de Porto, l'ormose, chassé de sa ville épiscopale par une incursion des Sarrasins, aura transporté la pierre dans l'île tibérine romaine, en même temps que les reliques des saints Ïlippolyte, Taurinus, Herculianus et Jean-Calybile. Ces déductions n'ont rien que de très vraisemblable. L'inscription de Saint-Jean-Calybite ne se rapporte ni à l'île tibérine romaine ni au sac de Rome par les Vandales*'.

Le procès du préfet des Gaules Arvandus. — Le dernier événement, historique auquel l'île se trouva mêlée dans l'antiquité fut le procès du préfet des Gaules Arvandus, sous te règne d'Anthemius. Arvandus avait comploté de s'affranchir de Rome ci- de s'allier aux rois Wisigolhs. La conspiration échoua ; le préfet fut arrêté, traduit en justice, convaincu de haute tra1.

tra1. publié par GRUTER, Inscriplioncs anliquas, lleidelberg. 1603, p. 1053, n- 0.

2. Voir la liste de ces documents, dressée par CANTARELLI, op. cit., p. 71.

3. 1-A1IRETT1, loc. Cil.

i. A. DUI-OI'IIOQ (Elude sur les Gestamarlyritm romains. Péris, 1900, p. 217, note à la page216 in fine) admet, comme M. Cantarelli. que l'inscription de Saint-JeanCalybite provient d'une église située ad oslia Tibcrina ; mais il ne pense pas que celte église soit la basilique de Sainl-llippolyte, citée pour la première fois au ix° siècle dans la Vie de Léon IX (LIIIEII PONTUTC.ALIS, éd. Ducliesne, L H, p. 12); on sait par les Gcsla marlyrum qu'il y avait à Ostie dès lu vi° siècle trois églises, Saint-Laurenl, Sainte-Aurea, Snint-Asterius ; peut-être 1 inscription vient-elle de l'une d'entre elles, déjà fondée au v siècle.

'■>■ 11 est important de le noter. Les chroniqueurs contemporains affirment que Gensèric avait promis au pape Léon X de ne pas détruire ni incendier Home, el qu'il tint parole : le sac de Rome dura quatorze jours, mais aucun édifice ne fut brûlé. Si l'inscription se rapportait à l'église Saint-JeanCalybite, il faudrait avouer que celle assertion des chroniqueurs serait mensongère. Il n'en est rien (CANTARELLI, op. cil., p. 75-76).