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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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L'ÎLE TIBÉRINE A L'ÉPOQUE IMPÉRIALE 61

Inscription en l'honneur d'un préfet de l'annone. — Il faut descendre jusqu'à la fin du iv'' siècle pour trouver un nouveau texte intéressant l'île tihérine 1.

En 389, le collège des mensores Porluenses éleva une statue à Ragonius Vincentius Celsus, ancien préfet de l'annone. La statue a disparu, la base sur laquelle était graA-ée l'inscription dédicatoire, conservée longtemps dans l'église Saint-Barthélémy, est déposée maintenant au musée du Vatican 2.

sible que les deux pouls mentionnés dans ces textes soient les ponts de l'île liliérinc et que les poissons si goûtés des Romains fussent précisément ceux que l'on capturait aux abords de l'île. Le commentateur Cruquius, au xvr siècle. a proposé cependant une autre explication. Les deux ponts seraient le pont Milvius, le dernier qu'on ail jeté sur le Tibre avant son entrée dans Rome, et le pont Sublicius. le dernier qu'il rencontrât, à l'époque républicaine cl au début de l'empire, dans sa traversée de la ville ; les vers d'Horace voudraient dire simplement que Ton aimait mieux les poissons péchés dans la ville que ceux péchés en amont, non pas. comme le suppose Cruquius d'après ACRO (</</ llor., loc. cil.) el COI.U.M. (VIII. 16) parce que le courant y est plus rapide qu'à l'embouchure, mais parce qu'à cet endroit les égouts de Rome fournissaient au lupus el au calillo une nourriture plus abondante (JUVEN., V, 101). L'hypothèse de Cruquius est peu vraisemblable. Les mois inler duos pontes paraissent avoir eu dans l'antiquité un sens précis tout à fait passé dans l'usage; ils désignaient l'ile tibérine elle-même; remarquons que l'ile était 1res favorablement placée pour la pèche, et. tout auprès du débouché de la Cloaca Ma.vima. — Pour 0. Kicim-it (Topogr. d. SI. Rom, 2e éd., 1901, p. 191), les mois inler duos pontes s'appliquent à l'espace compris entre le pont Sublicius et le pont /Emilius, c'est-à-dire aux «abords de l'ile». Eu réalité, ces deux ponts sont ceux de l'ile même, le pont Fabiïcius el le pont Ceslius.

1. D'après Pleines, dans son recueil manuscrit connu sous le nom de Sgiluge l.tizaciana, une inscription dédiée à Apollon par Memmius Vitrasius Oi'lilns. via clarissimus, préfet de Rome pour la seconde fois :i56-359), proviendrait de l'ile libérine (C. L L.. VI. 15). Mais celle indication de la Sylloge l.iizcciuna est évidemment fautive. Tons les autres recueils d'inscriptions rédigés à la Renaissance et Pigbius lui-même, dans son livre imprimé des Annales, déclarent que la dédicace à Apollon a été trouvée au Gbello près du Tibre (voir les textes cités au C. 1. L.); elle était déposée à l'origine dans le Inniplc d'Apollon au Champ de .Mars, situé entre le cirque Flaminius et le théâtre de Marcellus. L'erreur commise par Pigbius s'explique peut-être par une confusion faite entre l'église San liurUdomeo dc'Vaccinari, près de laquelle la découverte eut lieu en ell'el, et l'église San Hartolomeo in isola. — Un fragment très inutile d'une inscription relative à une réparation de l'aqueduc de VAnio Xovtts en 381 est inséré dans le dallage de l'hôpital des Frères de SainlJean-de-Dieii, près de la fontaine. 11 était placé d'abord, 1res certainement, sur la rive gauche du Tibre, où aboutissait cet aqueduc sur l'Esquilin, et il n'a été transporté dans l'ile que pour y être utilisé avec d'autres matériaux de construction (C 1. L., VI, 3863). — Rappelons enfin, à ce propos, qu'une autre inscription de l'époque impérial • proviendrai! aussi, d'après Ligorio, de l'ile libérine. C'est une dédicace à Hercule et à Silvain, l'aile par L. Junius Lyco, sert bu librarius xdilium curulium. Elle a été trouvée, en réalité, assez loin de l'île, dans la via Giulia. 11 n'y a pas lien de tenir compte de l'asserlion inexacte de Ligorio (C. 1. L.. VI, 296). 2. C. L L., Yl, 1759.