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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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324 CONCLUSION

crayon d'un Ligorio. Depuis lors, des tentatives plus sérieuses ont été faites. Piranesi, dans la seconde moitié du xArin° siècle, et Canina, au milieu du xixe, ont donné des plans restaurés de la Rome ancienne tout entière. A deux reprises, des architectes pensionnaires de l'Académie de France à Rome, Delan- - noy en 1832, M. René Patouillard en 1900, ont choisi l'île tibérine comme sujet du travail de restauration auquel ils devaient consacrer la dernière année de leur séjour à la villa Médicis. Les grandes planches qu'ils ont dessinées, avec les Mémoires explicatifs qui les accompagnent, sont encore inédites. M. René Patouillard a profité des découvertes de ces dernières années; son interprétation des ruines et des textes antiques est moins aventureuse que celle de son devancier. Il a bien fallu, malgré tout, pour donner à ses reconstructions l'ampleur, la précision et l'unité nécessaires qu'il ajoutât à ce que nous ont révélé les vestiges encore existants, les fouilles et les auteurs. Les conclusions des archéologues servent seulement, de point de départ, aux conceptions des architectes, qui ne s'en inspirent que pour les dépasser.

Les édifices de l'île tibérine dans l'antiquité. — L'étude que nous avons entreprise nous permet, du moins, de dégager ces conclusions mêmes. Nous savons quels édifices l'île renfermait dans l'antiquité et comment ils étaient répartis sur son sol. Deux ponts, construits pendant les derniers temps de la République, l'unissaient aux deux rives du Tibre; une rue, via inter duos pontes, les reliait l'un à l'autre; elle descendait en pente douce des deux côtés, supportée par des arcades basses, depuis les têtes des ponts jusqu'au milieu de l'île. La pointe nord et la pointe sud, proue et poupe du navire d'Esculape, étaient recouvertes extérieurement, au-dessus d'un soubassement massif en blocs de tuf, d'un parement de blocs de travertin, sur lequel on avait sculpté le protome d'Esculape, le bâton symbolique du dieu médecin avec le serpent, et des bucranes. Entre la pointe méridionale et la rue qui faisait communiquer les deux ponts s'élevait le temple d'Esculape, orienté vers le nord; on pouvait voir, tout auprès, la source et le bois sacrés, les portiques où les malades passaient la nuit, les salles où les prêtres déposaient les ex-voto. Derrière le sanctuaire, sur la berge, était le sacellum de Tiberinus. Du côté opposé, sur une place, à moitié chemin du trajet parcouru