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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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LE SACELLUM DE TIIÎERINUS 313

driers nous apprennent qu'il y avait, le 27 août, sixième jour avant les kalendos de septembre, une fête des Volturnalia ou un sacrifice au fleuve Volturnus 1 :

\G VI] Voll(urno) NP Vollurno flumini sacrificium

Varron et Festus y font allusion, et l'on sait par eux qu'un llamine mineur portait le nom de flamcn Vollurnalis-. L'endroit oit se célébrait la cérémonie est inconnu.

Un fleuve de Campanie s'appelait Volturnus ; les habitants de Capoue et des environs lui rendaient un culte, comme les Romains à Tiberinus. Serait-ce donc lui qu'on adorait aussi à Rome? Preller le croyait. Son culte n'aurait été adopté par les Romains qu'après la prise de Capoue en 543/2113. M. Mommsen a contesté très justement cette opinion 4. Volturnus n'était pas un dieu étranger, tardivement introduit dans le Latium, mais au contraire une ancienne divinité nationale, de tout temps connue, et fêlée il Rome; l'existence d'un flamcn particulier attaché à son service en témoigne. D'autre part, il avait, sa place dans les vieilles légendes mythologiques et généalogiques. Arnobe raconte qu'on faisait de .lanus le père de Fons, le gendre de Volturnus, le mari de .luturna-"'. Ce Volturnus romain ne peut être qu'un autre nom de Tiberinus. Le Tibre est le seul lleuve auquel les Romains aient eu besoin d'adresser leurs prières. Le mot Volturnus, qui se rattache à la même racine que volverc, rouler, est une épithète qu'on lui décernait ou l'un de ses vocables primitifs, dérivé de sa nature physique, aussi bien que ceux à'Albula ou de Serra. Les augures dans leurs invocations l'appelaient Coluber, à cause du tracé capricieux de son cours, qui ressemblait aux sinuosités d'un serpent,. On le surnommait Volturnus à cause de son débit irrégulier et des masses d'eau qu'il

-1. C. 1. L.. I. 2" éd.. p. 240 (Fusil Va/leiises). — CL aussi p. 214, p. 217, p. 225.

2. V.utiio, de l.iny. lai., VI, 21 : Yarttina/ia a deo Vorluno, citjits ferim tum. — Cf. du même auteur, op. cil., AMI, 43 : Sun! in quibus flaminiim cognominibus latent origines, ni in his qui sunl versibus plurique :

Voit limaient, Palalualcm, etc. FESTUS, p. 379 : Vollurnalia ]rollurno suo deo sucra faciebanl. cujus sacerdolem Volltirnalem cocanl.

3. PiiEU.Eii-.loniiAX, op. cil., t. II, p. 143.

4. MOMMSKX, dans le C. 1. L.. 1, éd., p. 327.

5. AitNOii., Advers. génies, 111, 29 : Janitm quem ferunl Coelo alque Hécate procrealiim in llalia régnasse primum, Janiculi oppidi condilorem patrem Fonti, Vullurni generum, Julurnse marilum.