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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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2)6 LE SANCTUAIRE D ESCULAPE

mentionnés le nom du suppliant et la nature de sa maladie, puis l'oracle rendu par Esculape et les remèdes qu'il a prescrits, enfin la guérison et les remerciements adressés au dieu devant la foule des fidèles. Il faut remarquer l'insistance que mettent les auteurs du texte à rappeler que les miraculés ont manifesté publiquement, or^.cda, qj.-pîsfkv -:o\i OTJ;;,CU, TCU CTJO.CU '■ï;aps<rïo>-sç, leur reconnaissance à Esculape : ces prodiges ont eu lieu devant témoins; ils ne peuvent être contestés. La répétition constante des mêmes expressions dans le môme ordre nous montre que les prêtres avaient adopté pour la rédaction de ces documents une formule convenue et consacrée ; on était obligé d'en reproduire la teneur générale, en modifiant seulement à chaque fois l'indication des circonstances particulières de la cure.

Les quatre personnages dont l'inscription nous fait connaître les noms, les maladies et la guérison étaient, comme l'affranchi impérial Néocharès Julianus, des gens d'humble condition. Les deux premiers, Caius et Lueius, ne sont désignés que par un prénom. Le nom du troisième, Julianus, est un cognomen très fréquent parmi les esclaves ou les affranchis de la maison impériale ; il atteste que cet homme a appartenu à un propriétaire appelé Julius, qui l'a ensuite vendu, donné ou transmis par héritage. Le quatrième, Yalerius Apor, est qualifié de c-TpczT'.o'iTr,?. Un certain nombre d'inscriptions latines de Rome ont été dédiées à Esculape par des soldats'. Il ne faut pas s'étonner de la popularité dont il jouissait à l'armée 2. On est plus exposé dans ce métier que dans aucun autre à avoir besoin de ses soins. D'autre part, beaucoup de soldats, même dans les cohortes prétoriennes à partir du règne de Septime Sévère, venaient de pays étrangers, de Grèce ou d'Orient, où la religion du dieu médecin était très répandue. Le texte le plus caractéristique à cet égard a été découvert dans le quartier de Macao, sur remplacement des Castra pr.v/oria; c'est une dédicace offerte sous le règne de Gordien, « à la divinité du saint dieu Esculape Sindrina, de la région de Philippopolis, par Aurelius Mucianus, son prêtre, soldat de la deuxième

1. C. I. L., VI, 2, 9, 13, 14, 16, -19, 20;— Rullell. Comun., 1SSG, p. 139.

2. Sur le culte d'Esculape à l'armée, cf. VON DOMASZEWSKI, die Religion des romischen Heeres, dans la Wesldeulsche Xeilschri/Ï, t. XIV, el à part, Trêves, 1895.