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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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CHAPITRE II L'ARRIVÉE DU SERPENT D'EPIDAURE

L'introduction du eulte d'Asklépios à Rome. — La fondation du temple d'Esculape dans l'île tibérine est l'un des événements les plus célèbres do l'histoire religieuse de Rome à l'époque républicaine 1. Avec elle se termine l'invasion, depuis longtemps commencée, de la vieille religion romaine par les cultes helléniques 2. Les Dioscures, Déméter, Hermès, Zens, liera, Athéna, Apollon, Aphrodite, et bien d'autres encore, avaient été successivement accueillis à Rome, la plupart sous des noms latins, en se confondant avec d'anciennes divinités nationaless. Asklépios devait avoir son tour. Bientôt les cultes orientaux eux-mêmes pénétreront en Italie et s'y feront, officiellement reconnaître : l'arrivée de la Mère des dieux de Pessinonte, Magna Mater Id;ea, invoquée dans les désastres de la seconde guerre punique, n'est que de quatre-vingt-sept ans postérieure à l'inauguration du temple d'Esculape' 1.

Si le dieu de la médecine est le dernier venu parmi tous les dieux grecs adoptés par les Romains, il est le seul aussi qu'ils soient allés chercher jusque dans la Grèce propre 5. C'est par

1. Cf. Scm.UETF.it, de Aisculapio a Romanis adscilo, Arnshcrg, 1S33.

2. ISOUCHÊ-LECI.EHCQ, Man. des Inslil. rom., Paris, 1SS6, p. 492 ; — AUDOLLKST, Rullel. archéol. de larelig. rom. dans la Rev. de Thisl. des reliq., 1891, t, XXIV, p. 65.

3. E. AST. LEWALD, de Religionibus peregrinis apud veleres Romanospaulalim inlroduclis, Heidelberg, 1844; — MÔIISIUCHEII, Ueber Aufnuhmc griechisehen Gottheilen in den romischen Kiillus, Jiilich, 18S2; — SAALFEI.D, der Hcllenismus in Lalium, Wolfenbûtlel, 18S3, p. 12; — AUST, de Aidibus sacris populi romani, Marlmrg, 1889.

4. GOEHLER, de Malris Magna; apud Romanos cul lu, Leipzig, 1SS6.

5. MÔRSBACHEK, loc. c:7.,p. 8.