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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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LE SANCTUAIRE H ESCULAPE

de la médecine est appelé À?<ry.Xon:i5ç. A'.cy.Xa-icû; 1. Le mot Aisclapius, Aisclapius-, est devenu /Escolapius, sEsculajjius, comme Hercles a donné Ilerclcs, Hercules, par l'intercalation d'une voyelle. Ritschl estime que l'inscription du vase étrusque date de la fin du v° siècle de Rome ou du début du vic. Elle serait donc postérieure d'une cinquantaine d'années à la fondation du temple de l'île tibérine ; mais la présence d'objets dédiés à Esculape en Etrurie dès cette époque est l'indice d'une très ancienne expansion de son culte et nous explique qu'un monument ait pu lui être consacré à Rome avant même qu'on eût fait venir d'Epidaure le serpent sacré.

Critique de cette théorie. — La conclusion que Jordan et M. 0. Gilbert tirent de ces diverses considérations est certainement excessive. L'inscription du vase de Cbiusi nous montre qu'au temps des guerres puniques Esculape avait des fidèles en Italie, hors de Rome; elle ne témoigne nullement, qu'avant la troisième gnerre samnite il ait possédé à Rome un temple. L'existence de celui-ci n'était pas nécessaire pour qu'on procédât en 463/291 à la supplicalio. 11 est vraisemblable en effet que cette cérémonie eut lieu à ÏApo/linar, comme toutes celles qui intéressaient les dieux helléniques. Mais il aura suffi, pour la célébrer, d'élever au moment même un autel à Asklépios, auprès du temple et des autels d'Apollon, et d'y exposer aux regards et aux prières quelque image ou quelque emblème du dieu médecin. En somme, l'hypothèse émise par Jordan et reprise après lui par M. 0. Gilbert no repose que sur le texte unique de Pline l'Ancien. Mais ce texte n'est pas sur; la construction de la phrase est loin d'être satisfaisante. Un éditeur de Pline a proposé une correction qui parait, tout à fait nécessaire. Elle change entièrement le sens, et enlève à Jordan et à M. 0. Gilbert leur meilleur ou, pour mieux dire, leur seul argument.

11 importe d'examiner mot par mot le passage de Pline : lemplum JEsculapii.:. extra urban fecisse ilerumque in insula Iradunlur. Pline no semble parler que d'un seul temple,

1. CAWADIAS, les Fouilles d'Epidaure, 1, n" 8, cité dans la Real Encyclopàr/ie de PAUI.Y-WISSOWA, article Asklépios.

2. D'après PHISCIAX., lnslilul. grammalic, I, 51, l'a; ù'yEsculapius représente l'a long d"A<r/./.-/jmôc, transformé en ai par les Eoliens : Ai .pro c longa, ut scoena pro <r/.r,-/ït, et pro a, xil Alsculapins pro 'A<r/./.r,7tiôç, in quo /Eolis sei/uimur; illi enim VJIJ.Ç«IÇ pro •tiii.oas et çatTiv pro oaatv dicunl.