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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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132 LES PONTS DE L'iLE TIBÉRINE

les Etrusques, débouchant par le pont Sublicius en dehors de la ville eussent été arrêtés à coup sûr par le mur d'enceinte. On comprend que sur un médaillon d'Antonin le Pieux représentant Horatius Coclès à la nage devant le pont rompu l'île ne soit pas figurée 1 ; elle n'est point mêlée à cette aventure.

Conclusion. — Il nous est impossible de nous rallier à la théorie de M. Mommsen et d'admettre les hasardeuses attributions de noms qu'il propose. Ses conjectures sont séduisantes sans doute, mais trop aventureuses et contraires à la vraisemblance 2. Le premier pont de l'île fut bâti du côté de la rive gauche vers le temps où se fonda le temple d'Esculape, au mc siècle avant l'ère chrétienne; celui de la rive droite fut bâti un peu plus tard. Les seuls noms qu'aient portés les ponts de pierre qui succédèrent à ces ponts de bois furent ceux de pont Cestius et de pont Fabricius, tirés du nom même des magistrats chargés d,e les construire.

1. COHEN, Monnaies de l'Empire romain, 2° éd., Paris, 1S80-1S86, t. 11, p. 283 ; — FiiôiiNEit, les Médaillons de l'Empire romain, Paris, 1818, p. 60-61. — Cf. JoitDAN, op. cit., t. I, 1, p. 406, en note.

2. MAYEIIIIOFRII, die Briichcn im Allen Rom, Erlangcn, ISSi, p. 23-47, a repris à son compte la théorie de M. Mommsen, en la modifiant ; mais les corrections qu'il y introduit ne la rendent pas plus acceptable. II essaie d'établir que le pont Sublicius était situé un peu plus en aval que ne le croyait M. Mommsen, à l'extrémité méridionale de l'île. Sur le médaillon d'Anloniu où l'on voit représentée l'arrivée du serpent d'Esculape à Home (FIIÔII.NKII, op. cit., p. 51-53 ; cf. ci-dessous, p. 176), la galère du dieu passe entre les arcades d'un pont; ce pont serait le pont Sublicius; le pont /Emilius était trop loin de Pile pour qu'on l'eut figuré si près d'elle, et en 161/293, il n'cxistail pas encore. Mais on peut objecter que l'artiste qui a gravé le médaillon n'était pas tenu à une exactitude rigoureuse ; il a pu se permettre de reproduire sur son oeuvre le pont /Emilius qui n'était pas construit lors de l'arrivée du serpent sacré, et de le mettre plus près de l'île qu'il n'était en réalité. — A propos du pont /Emilius, et pour concilier l'opinion la plus répandue et les exigences des textes avec les assertions de M. Mommsen, M. Mayerhofer (op. cit., p. 47-76), dislingue un pont .Emilius proprement dit (ponte rollo actuel) et un pont Fabricius-/Emilius. C'est compliquer inutilement la question. II n'y eut qu'un seul pont /Emilius el l'on a raison d'en chercher la place à la place môme du ponte rollo.