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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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128 LES PONTS DE L'iLE TIBÉRINE

Le véritable pont JDmilius. — Le pont entre l'île tibérine et le Transtévère s'est appelé jusqu'à la fin du ivc siècle pons Ceslius, et non pas^Jo?w jEmilins. Le Curiosum Urbis et l&Dcscriptio rcgionum citent ces deux noms comme s'appliquant à deux monuments distincts, et le second est indiqué aussitôt après le nom du premier pont de l'île, le pont Fabricius 1. Le pjons /Emilius était situé plus en aATal, à la place du ponte rolto actuel; on s'accorde maintenant à le reconnaître 2. Aussi bien ne voit-on pas pourquoi, dans le système de M. Mommsen, le pont entre l'île et le Transtévère se serait appelé /Emilius; deux consuls ont présidé aux travaux que l'inondation de 731/23 avait rendus nécessaires ; comment expliquer qu'un seul d'entre eux ait donné son nom à l'un des ponts, l'autre conservant son appellation antérieure? Rien ne nous montre que Q. /Emilius Lepidus ait eu plus de part aux travaux que son collègue; d'ailleurs sur l'inscription du pont Fabricius, qui les nomme tous les deux, le gentilicc yEmilius ne figure pas; on lit seulement : Q. Lepidus. 11 est vrai que M. Mommsen invoque un texte de Plutarquc, qu'il rapproche do cette inscription môme et d'après lequel il la complète. Mais il ne peut le faire servir à sa thèse qu'à la condition de le corriger, et peu heureusement. Plutarquc raconte que le pont de pierre qu'on éleva longtemps après la construction du pons Sublicius était l'oeuvre d'un questeur nommé /Emilius 3. D'après Tite-Live c'est aux censeurs M. yEmilius Lepidus et M. Fulvius Nobilior qu'on devrait les premières fondations du pont achevé plus tard par les censeurs P. Scipio Africanus et L. Mummius 4. Bccker, s'appuyant sur ce texte, proposait de lire dans Plutarquc

Cestius; dans le t. I, 1, p. 399 et suiv., paru plusieurs années après le t. 11, il examine de nouveau le système de M. Mommsen et insiste également surles faits qui semblent, d'après lui, le confirmer et sur ceux qui le contredisent, sans prendre nettement parti lui-même.

1. Voir ces textes dans UBI.ICIIS, Cad. lopogr., p. 22 et p. 44 ; — et dans JOIIUAX, op. cil., t. II, p. 541 et suiv.

2. Voir K.U.M.MEU, op. cil., p. 17-26; — KIEI'EUT-HUELSEN, op. cil., p. 51 ; — HOMO, op. cit., p. 406; — Pi LANCIANI, del Ponle senulorio ora ponte rotlo, Rome, 1826.

3. PLUT., Numa, 9 : Où yàp Oi\i.:-o'i cùX' ràâoatov -/i-feîcGai 'Pwaaîo-jç -r,-/

y.aTocVjcnv T7,Ç E-JÀÎV/JÇ yïç-jpa; ïj Si Î.SOÎVÏJ TCOW.OÏ; -jcrrspov êïsipYâtfOïî jrpovoi;

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4. LIV., XL, 51, énumérant les travaux exécutés sous la censure de M. ^Emilius Lepidus et de M. Fulvius Nobilior : Porlum el pilas ponlis in.

■ Tiberi, quibus pilis fornices posl aliquol annos P. Scipio Africanus et L. Mummius censores locaverunl imponendos.