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Titre : L'Ile Tibérine dans l'antiquité / par Maurice Besnier,...

Auteur : Besnier, Maurice (1873-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Fontemoing (Paris)

Date d'édition : 1902

Sujet : Rome (Italie) -- Isola Tiberina -- Antiquité

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318098697

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-357 p.) : ill. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fasc. LXXXVII

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548648p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-1212 (87)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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CHAPITRE II

LE PONT GESTIUS

Les noms. — Le second pont de l'île tibérine est appelé par le Cariosum Urbis et la Bescrip/io Rcgionum, au iv° siècle de l'ère chrétienne, po?is Ceslius; les descriptions de Rome d'une époque plus basse, comme les Mirabilia Romie et la Graphia aitrcoe Urbis (XI^-XIII" siècles), le nomment pons Graliani-i ; cette dernière désignation, à coup sûr plus récente, a prévalu au moyen âge 2. Il est certain, d'ailleurs, que le pons Gratiani n'est autre que le pons Ceslius : les textes qui viennent d'être énumérés citent celui-ci ou celui-là au même rang parmi les ponts de Rome, immédiatement après le pont Fabricius; et dans la liste, dressée par Polemius Silvius, qui écrivait en 448, un siècle après les auteurs du Curiosiim et de la Nolilia, plusieurs siècles avant ceux des Mirabilia et de

1. Voir ces différents textes dans UHLICIIS, Cod. lopogr., et dans JOIIDAX, Topogr. d. SI. Rom, t. 11, p. 551. — On lit dans la Graplda : Felicis Craliani ])ons.

2. Le pont s'appelle maintenant ponle San ISartolomeo, parce qu'il aboutit dans l'île, sur la place et devant l'église Saint-Barthélémy. On rencontre très souvent au moyen âge et dans les lemps modernes le nom de ponte ferralo. NIIIDY (Royne ânlica, t. I, p. 160) en donne l'explication : il serait dû à la présence dans le Tibre, à cet endroit, de nombreuses chaînes de moulins. PnoC.OP. (I, lo), rapporte qu'en 537, Vitigès ayant coupé les aqueducs qui faisaient marcher les moulins de la ville, Bélisaire imagina d'en installer de nouveaux dans le fleuve en profitant du courant. L'ingénieur CHIESA, dans un rapport rédigé en 1744 (Navigazione del Tevere dentro Roma), et publié dans la Xuova. 7'accolla idraulica (X, 261), cité par BONXA {le Tibre, et les travaux du Tibre, p. 88 du tirage à part), se plaignait que les palissades des moulins rendissent impossible toute navigation ; entre l'Ile et le Transtévère il y avait cinq estacades, barrant le passage, et plusieurs sur l'autre bras (entre autres, le molino del Ghetto, ainsi désigné à cause du voisinage du quartier juif).