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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1892-05-09

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 123753

Description : 09 mai 1892

Description : 1892/05/09 (Numéro 2992).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5548363

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/04/2008

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DE BABEUF_ft 'RAVACHOL L'histoire des utopies sociales Curieuse évolution D'où vient la propagande par le fait

Détruire pour

détruire.

Étrange et terrible histoire à écrire, celle des diverses utopies sociales émises en théorie ou mises en pratique. i Sans remonter aux frères Gracchus, ces gentilshommes partageux, précurseurs du tnarquis de Morfc, il est cuneux de suivre les diverses évolutions de l'utopie sociale depuis un temps assez voisin de nous, depuis, Babeuf, par exemple.

Nées tour à tour d'un très sincère amour de l'humanité et de la plus basse envie, pleines de rêves absurdes et fertiles en tdées aussi progressistes que pratiques, les utopies sociales qui se sont manifestées en ce siècle ou à la fin du dix-huitième siècle par parole, par écrit ou par action, ont bien été le rellet ou l'écho de l'ensemble des passions qui dominaient en Europe lors de leur apparition. Suivez plutôt les diverses phases de l'éet les bahouvistes, vivant à une époque d'énergie sanguinaire, ne se conDarlhe, Ansar et tuth q'ÙantV avaient iormé un directoire secret pour préparer et instituer par des moyens violents la République des égaux.

Leur doctrine était d'ailleurs fort simple. Elle se formulait ainsi

Lra nature a donné à chaque hoanme un droit égal a la jouissance de tous les biens.

Le but de la société est de défendre cette égalité, souvent attaquée par le fort et te méchant dans l'état de nature, et d'augmenter, par le concours de tous, les jouissances communes.

Sébastieu Mercier a très bien défini les babouvistes, des « humanitaires inhumains ».

Les saint-simoniens.

Au fond, les doctrines babouvistes différaient, peu de celles des. socialistes avancés de nos jours. Leur application consistait surtout a faire du travail une fonction réglée et rétribuée par l'Etat.

Saint-Simon, qui vint quelques années plus tard, eut des idées bien autrement ingénieuses, originales, et, le mot n'est pas trop fort poétiques.

Ce père du saint-simonisme, était un Itouvroy et descendait directement du fameux auteur des Mémoires.

N'est-il pas singulier que le plus sublime des rêveurs socialistes ait été l'héritier du plus étroit et du plus exclusif des politiciens aristocrates 1

« A chacun suivant sa capacité, à chaque capacité suivant ses oeuvres. » Telle est en résumé la doctrine sociale du saint-simosisme.

Des hommes très distingués adhérèrent à cette doctrine après la mort de Saint-Simon, qui mourut pauvre et désespéré. On cite parmi eux Enfantin, Bazard, Olinde Rodrigues, Bûchez, Félicien David, etc., etc., etc. Ils fondèrent des journaux et installèrent un couvent à Montmartre. Enfantin, comme le plus beau garçon de la bande, devint le Père-Enfantin. Il reçut môme le titre flatteur et infiniment agréable de Grand-Géniteur. Hommes et femmes car il y avait des dames adoptèrent un costume des plus galants tout bleu de ciel et blanc. Les dames étaient décolletées, les hommes aussi. ce qui était peut-être d'un goût discutable mais il parait que cette toilette allait très bien au Grand-Géniteur.

Entre apôtres.

Tout alla bien pendant quelque temps, mais les apôtres ne tardèrent pas à sa disputer; ils trouvèrent peu d'adhérentes, les Parisiennes n'aiment pas à afficher ouvertement le communisme dans l'amour; ils furent poursuivis. et se dispersèrent.

Les plus forts abandonnant le saint-simonisme pur se lancèrent dans des entreprises fort lucratives. lis changèrent leurs rêves spéculatif en belles et bonnes spéculations, contribuèrent. à la construction de chemins de fer »l devinrent millionnaires sans la moindre vergogne.

Qui pourrait les blâmer d'avoir extrait des idées de commerçants ou d'association ce qu'clfes peuveut avoir de très humain et de très avantageux pour le mettre en praEnfantin, très grand ingénieur et qui avait eu fidée du percement do l'istllme do Suez avant M. de Lesseps, croyait que lorsque l'Europe serait couverte d'un réseau de chemins de fer il n'y aurait plus de guerres possibles, les des peuples étant trop mêlés. Mêlas! douce chimèrei

Les sainl-simoniens vivanl vers 1830 furenl des romantiques; Fourrier, homme de ta mémo époque, en fut un également. Exposer lus doctrines de Fourrier serait un peu long.

Pariant de ce principe que « le devoir vient des hommes et que j'attraction vient de Dieu i1 voulait que les passions soient vées à leur plus haute puissance; c'est ainsi seuloiiidni qu'elles peuvent prendre Cul.'oi, hoir.îJK; charmant ace qu'il paraît, et qui, par nature, aimait mieux faire sauter les peut enfants sur ses genoux que les ma^nns à la dynamite, voulut réaliser ses èvcs. Il se fit concédez une terre lointaine appelée ricane, et s'y rendit avec quelques amis des deux sexes.

Un journal du temps publia à ce sujet une. chanson dont voici le premier refrain (Ain dn la Reine Hor°tense.)

Partant pour l'Icarie

Ce bon Monsieur Cabet

Disait a sa patrie

Je te quilt'sans regret.

De. mon nouveau royaume

Pays que j'aime tant,

Je suis le premier homme

Et le dernier enfant.

Les Icariens ne s'entendirent pas et Cabet en fut pour son déplacement et villégiature.

Victor Considérant, qui, si nous ne nous trompons, est encore de ce monde, eut aussi le don de réjouir la presse satirique d'il y a quelque quarante-cinq ans.

Comme il croyait que l'homme est indéfiaiment il avait dit qu'on verrait peut-être un jour des créatures humaines pourvues d'une queue avec un oeil au bout. Vous voyez d'ici les caricatures.

En 1848.

Vers 1848, il y eut des propagandistes par le fait, précurseurs de Ravachol et c lis s'intitulaient communiste" «,•»,•“lisèv et érigeaient le vol le''meurtre en Oa ne Ut pas d1 eux un parti politique les

temps n'étaient *pas venus.Acettc époque- là, on se contentait, ou*3fpeu près, dé rire de Proudhon et des autres socialistes-commu-'nistes, dans des revues aussi spirituelles que celles de iiôs jours.

La Foire aux idées est restée légendaire. Toutes les utopies du temps y étaient parodiées plus ou moins heureusement.

En 1871, les utopistes parurent moins co'miques et à l'heure actuelle ils paraissent tout fait tragique. Il est certain que dans aucun tomps la propagande n'avait été aussi effective.

De nos jours.

Ravachol et ses amis sont-ils des barbares inconscients, des Attila suscités par quelque puissante vengeance, mystérieuse, ennemis de l'humanité

Ce qu'il y a de certain, c'est que pour la première fois, des hommes, se disant réformateurs, détruisent sans dire par quoi ils remplaceront ce qu'ils ont détruit. Voilà qui les distingve essentiellement des frères Gracchus, des anabaptistes du seizième siècle, des bahouvistes du dix-huitième siècle, des socialistes de 1848 et des soldats de la Commune.

ÉTRANGE AVENTURE

Enlèvement aux environs de Toulon Un roman vécu d'Anne

o umif* 9t «foc/ vioc Il vient de se produire, au Brusq, hameau situé au bord do la mer, à une dizaine de kilomètres de 'foulon, un événement aussi étrange qu'abominable.

Une jeune fille de seize ans, Marie G. habitant avec sa famille une riche villa dans les environs de Brusq, a été enlevée dans les circonstances suivantes

Elle se promenait seule dans un bois de pins qui entoure l'habitation, lorsque tout à coup elle vit paraître devant elle deux individus masques portant de fausses barbes. Avant qu'elle eût eu l'idée de crier, elle était bâillonnée, et les deux hoinmes l'emportaient à un kilomètres de là, au. bord de la mer, et la déposaient dans une anfractuo- sité de rochers.

Là, ils la déshabillèrent presque complétement, puis jetèrent ses effets à l'eau, la menaçant de la tuer si elle faisait la moindre résistance; l'un d'eux alla ensuite cueillir une plante qui a, dit-on, des propriétés soporifiques, lui en frotta le visage et finalement la jeune fille s'évanouit.

Quand elle s'éveilla, elle était seule, nue. Affolée, elle courut chez elle, où elle trouva sa famille en proie aux plus vives inquiétudes. Elle raconta ce qui lui était arrivé et une plainte fut immédiatement adressée à la justice.

Une expertise médicale révélera si les deux ravisseurs ont alosé de la pauvre enfant pendant son évanouissement.

LA CRISE ITALIENNE

M. Giolitti tient la corde Conversation du roi avec M. Crispi. Rome, 8 niai. D'un correspondant. La situation n'a pas changé. M. Giolitti est toujours l'homme de cette situation. Les amis de IM, Niootera font courir le bruit de la possibilité d'un ministère Crispi. Ce bruit est peu vraisemblable et il est mal accueilli dans les cercles parlementaires.

Un annonce de 'source officieuse qu'à la suite de la crise ministérielle l'ambassadeur d'Italie à Berlin, M. do Taveçna, a donné sa démission.

Cette démission a été acceptée.

Selon la Trio,14 la conversation du roi avec M. Crispi a élé assez longue et a roulé en graude partie sur les difficultés de la situation, sans entrer dans le détail personnel.

Il semble résulter que la seule combinaison dont ils se sent occupés est celle de Giolitti etZunardelli.

On croit que le choix du- futur président du conseil sera arrêté dans la journée de demain.

LÉGENDE RIDICULE

A propos d'une statue de Napoléen On ne plaisante pas avec

les Corses.

AjAccio, 8 niai. D'un, correspondant. M. Lnunanuel Arène, député, président du conseil général de la Corse, a assigné pour vendredi prochain M. Nicoli, rédacteur eu chet' du journal le Drapeau, pour diffamation.

Ce dernier, ainsi qu'on l'a annoncé, rééditait une légende accusant. le député de Sarténo d'avoir enlevé le génie que tient en main la statue équestre do Napoléon I»»', et cela malgré le démenti formel de M, Emmanuel Arène,

Aujourd'hui, M. Nicoli cite à son tour reconventionnellement le député de Sartène, ainsi que le gérant au Journal de la Corse, à la même audience de vendredi, pour délit d'injures contenues dans une lettre signée par M. Emmanuel Arène et publiée, à deux reprises, par ce journal.

On doute que l'assignation lancée par M. Nicoli, pendant les vacances, contre un membre du Parlement, soit recevable. MINEURS -ANGLAIS

Désordres dans une mine Intervention de l'autorité.

LoNDRES, 8 mai. Par fil spécial, Des désordres graves ont eu lieu, hier soir, à la houillère de Gastle Eden, dans le comté de Durham.

Des employés qui travaillaient à un épuisement furent attaqués, au moment ou ils quittaient le puits, par des grévistes, et ils du se réfugier dans le bâtiment des machines.

La police dut intervenir; mais elle fut maltraitée par la foule, et son chef fut grièvement blessé.

Les bâtiments ont été détruits.

Les désordres n'ont pris fin qu'à l'arrivée de renforts de la police.

L'ANARCHISTE MATHIEU

Barcelone, 8 mai. D'un correspondant. La police de Barcelone fait des recherches actives pour découvrir l'anarchiste français Mathieu que l'on croit caché aux environs de la ville sous un déguisement de mendiant.

t-'FSÎJ-AORE DE LA MÉDITERRANÉE TouLoN, 8 mai. D'un correspondant. -Le vice-amiral Vignes, ancien chef d'étalmajoi^ au ministère de la marine, a pris ce matin possession du commandement en chef de l'escadre de réserve de la Méditerranée, récemment formée,

UNE ÉLECTION LÉGENDAIRE

Ajaccio, le 8 mai 1892.

A l'heure où je vous télégraphie ces lignes, car il ne fallait pas songer, depuis quinze jours que je suis ici, à trouver dix minutes pour écrire un article, on vote à Ajaccio pour le scrutin de ballottage. Le parti républicain assiste avec indifférence à cette opération, considérant que ce second tour est d'avance frappé de nullité par l'excellente raison que le premier tour ne tient pas debout. Retenez bien cette élection municipale d'Ajaccio, car avant un mois elle sera légendaire. Nos adversaires reconnaissent eux-mêmes qu'elle doit être cassée par le conseil de préfecture, car le conseil de préfecture siège il. Ajaccio, et qu'il est impossible à tous ceux qui ont vu de près cette façon do procéder, cette incroyable fantasmagorie où les morts, les incapables et les absents se sont donné rendez-vous autour des urnes, de s'arrêter même une seconde fois à l'examen de cette immense fumisterie dont pe,rsonne en ville ne peut parler sans rire. une agréable journée. Cette haute et grave assemblée ne juge, d'ordinaire, que des choses sérieuses. Elle pourra se demander, cette fois, si ce n'est pas quelque opéra bouffe dont on lui donne la représentation et si véritablement il est possible que, dans une commune de France, dans un chef-lieu .de département, on puisse pratiquer une telle ignorance de la loi, un tel mépris des électeurs, une telle impudence électorale qu'on en arrive à économiser ces épithètes et à se demander si ceux qui procèdent ainsi ne sont pas purement et simplement des inconscients.

Veuillez croire que, dans ces quelques lignes griffonnées en toute hâte, il n'y a pas l'ombre d'amertume personnelle. Sollicité par mes amis républicains de venir me présenter à Ajaccio, dans cette ville où je suis né, mais que je ne représente ni au conseil général, ni à la Chambre, j'ai volontiers déféré'iL leur désodés l'instant où mon concours pouvait leur être de quelque utilité. Je savais que la lutte serait chaude. Je n'ai qu'à me reporter pour cela aux chiffres des précédentes élections à Ajaccio, chaque fois que nous avons lutté, soit au conseil municipal, soit au conseil général, soit à la députation, nous avons été battus à huit ou neuf cents voix de majorité. Ce n'est pas une partie de plaisir qu'on me proposait là, et j'y suis venu, je peux bien le dire, avec plus de dévoûment que d'enthousiasme.

Voulez-vous, maintenant, connaître exactement les résultats? Personnellement, après une campagne violemment personnelle, j'ai servi de tête de Turc mes adversaires. Après une polémique d'injures et de diffamations qui va se dénouer, d'ailleurs, en police correctionnelle après un effort désespéré de tout le parti bonapartiste qui représentait mon élection comme l'abomination de la désolation, je suis élu. J'obtiens 1,500 suffrages dans cette ville ou, il y a deux ans à peine, nous en obtenions péniblement deux cents. Mon ami Péraldi, sénateur, contre qui s'étaient également déchaînées toutes les foudres réactionnaires, que l'on avait combattu de la plus misérable et déloyale façon, est égale.ment élu, distançant même de plusieurs longueurs le maire bonapartiste actuel. 11 y a entre les deux listes un écart de quarante ou cinquante voix à peine, de telle manière qu'en tenant même pour acquis les chiffres qui ont été proclamés, l'honneur sera déjà sauf, et archi-sauf, mais jamais vous n'imaginerez ce qui a été en réalité. Les adversaires eux-mêmes déclarent qu'ils sont allés trop loin et qu'ils avaient pris trop d'élan. Ils ont franchi du coup la banquette irlandaise et la rivière. Pour un rien, ils auraient franchi la mer. La veille du scrutin, vous allez croire que je plaisante, mais je vous donne ma parole d'honneur que c'est vrai, le maire avait pris un charmant petit arrêté par lequel il nommait, de son autorité privée, neuf commissaires de police soi-disant chargés de maintenir l'ordre aux abords des sections, et dont le véritable mandat consistait à empêcher l'accés de ces sections non seulement aux électeurs, mais même aux candidats républicains bien entendu, ces étranges commissaires qui, par une admirable coïncidence, étaient tous des candidats de la liste bonapartiste, distribuaient leurs propres bulletins, se faisant un plaisir d'accompagner les électeurs jusqu'à l'urne, et, dès qu'un républiuain se permettait la moindre observation, n'avaient aux lèvres que ce mot plein de grâce « Voulez-vous que je vous fasse arrêter ?

Les choses étaient ainsi toute la matinée, et ce n'est que vers les onze heures, après que ces délicieux commissaires, déchaînés comme des poulains sur l'herbe, eurent fait les cent dix-neuf coups, que Sle préfet de la Corse apprit avec stupeur l'existence d'un arrêté dont on ne lui avait pas soufflé mot, qui ne lui avait pas été soumis, qu'il n'avait pas approuvé et qui lui faisait ainsi cadeau de neuf commissaires de police dans une ville qui, d'après la loi, n'en comporte qu'un. Ce n'était pas la seule surprise qui attendait le préfet de la Corse et les électeurs ajacciens.

Vous vous imaginez, sans doute, en Parisiens naïfs que vous êtes, qu'il faut, pour la présidence des bureaux de vote,

désigner les conseillers municipaux inscrits au tableau? Evidemment, la loi l'exige. Mais ici nous nous soucions biéri de la loi Les. conseillers municipaux ne pouvaient pas présider les sections, puisqu'ils avaient été nommés presque tous commissaires de police. Alors, on avait pris des citoyens de bonne volonté, on avait donné la présidence des bureaux à des candidats de la liste bonapartiste, à des salariés de la commune ou à des amis du..maire, à tout le monde, enfin, sauf aux personnes qu'exigeait la loi; et notez bien que je ne relève ici, en courant, que ce que je pourrais appeler les cas de nullité radicale.

Si nous entrons maintenant dans le détail des faits, cela devient positivement de l'opérette. Les listes électorales sont tellement bien faites à Ajaccio, que, dans cette charmante et petite ville de 23 ou âmes, il y avait une certaine section des inconnus qui ne comptait pas moins de 1,600 inscrits; par un sentiment de pudeur très appréciable, on n'avait pas osé instituer la section des morts, ter avec un rare entrain. Jamais on n'aurait cru que, jusque dans l'autre monde, on pût se passionner à ce point pour une élection municipale. On aurait dit qu'on votait dans la vallée de Josaphat. C'était un singulier mélange d'urnes funéraires et d'urnes électorales on pouvait indistinctement voter avec sa carte d'électeur ou avec sa carte de décès. Il était même plus facile d'avoir une carte de décès qu'une carte d'électeur, et vous croiriez que je me moque de vous, si je vous racontais la merveilleuse histoire d'un agent de police, vieil Ajaccien de cinquante-cinq à cinquante-six ans, qui, jamais, n'a quitte la ville, qui était bien vivant, et vivant en chair et en os, puisqu'il était chargé d'assurer l'ordre aux abords de la mairie, et qui cependant, lorsqu'il se présenta pour retirer sa carte, reçut de l'employé cette réponse mirobolante « Monsieur, vous êtes porté sur ma liste comme décédé. » Vous pensez si l'autre était interloqué.

Mais cependant faut-il.

Il n'y a pas de cependant. Quand on est mort c'est pour longtemps!! Et, depuis ce jour, on se montre dans les mes d'Ajaccio cet agent de police gros, gras et fleuri, qui se porte littéra- lement comme le Pont-Neuf, et qui, les jours d'élection, est ainsi porté pour mort. On s'en dit bien d'autres, car, je vous le répéte, cette élection, qui sera légendaire, est un véritable conte des Mille et une Nuils. Je vous prendrais tout le journal si je voulais épuiser le sujet et faire défiler devant vous tous les verres de cette lanterne magique. C'est un de ces roruans-feuiJJelon A la Ponson du Terrail, où tout recommence quand on croit que tout est fini, et je puis hardiment écrire la suite au prochain numéro, car je vous réponds que ce dossier-là fera quelque bruit dans le monde et que nous pouvons, dès lr présent, nous flatter d'envoyer au Conseil d'Etat une affaire comme il ne lui en vient pas tous les jours.

Emmanuel Arène.

LE MATIN publiera demain un article de M. ROBERT MITCHELL. L'INCIDENT PEAN

Autour du cadavre d'Hamonod M. Camescasse intervient Prétendues justifications Réponse de notre collaborateur.

[Nous recevons de notre collaborateur, M. de Bourgade-La-Dardye, la lettre suivante :]

Mon cher Directeur,

Voici qu'après trois jours d'hésitations et de faux-fuyants, l'entourage de M. Péan se décide enfin à entrer dans l'examen détaillé des faits spéciaux qui lui ont été reprochés. L'un des internes du service, NI. Camescasse, qui a eu Hamonod et Véry sous sa garde immédiate, a consenti à donner à ce sujet quelques explications, Comme il me met directement en cause, alors que dans mes informations précédentes j'avais tenu à laisser sa personnalité complétement à l'écart, je vous prie de vouloir bien m'autoriser à lui répondre.

M. Camescasse rappelle que les faits en question, au nombre de deux, se sont passés, l'un en présence du docteur Poirier, le soir même de l'attentat, et l'autre devant moi, quelques jours plus tard. Tout en reconnaissant l'exactitude des incidents, il en conteste certains détails.

Du premier fait, je n'ai rien à dire, n'ayant pas assisté à la scène. Ceux qui s'y trouvaient pourront établir la vérité.

Quant au second, c'est tout autre chose, et, puisque M. Camescasse m'y oblige, je dirai de nouveau, en précisant, tout ce que j'ai vu.

Le lundi 2 mai, un peu avant minuit, je me rendis à l'hôpital Saint-Louis pour prendre des nouvelles des blessés. M. Camescasse, qui s'était absenté pendant la soirée, rentra au moment où, très aimablement, les internes de garde me proposaient de monter a la salle Nélaton, dans laquelle était placé Véry.

Nous y allâmes tous ensemble. Là, le personnel dormait à poings fermés. Près des blessés, personne et je vois encore le malheureux Véry, son air abattu, sa pâleur livide, et sa face sur laquelle aucun pansement n'était appliqué. L'œil gauche, gonflé outre mesure, laissait échapper un flot de pus de mauvaise nature qui, de la joue, coulait sur l'oreiller. La fièvre était intense. J'avoue qu'à cette vue j'oubliai qufl "j'étais là seulement en qualité de Journaliste L'instinct du médecin reprit ;e dessus, et je ut; pus m'empêcher de Manifester l'étonnemont que jeprouv;s il voir une plaie de .eue nature} Exposée à l'air libre, dans ce milieu (i'aopital où grouillent les germes

infectieux, et où la plus petite,,porte d'entrée peut permettre l'infection puralente de s'emparer de l'organisme. Et, certes elle était large ouverte,, cette porte, et le pus qui s'en écoulait, comme la fièvre qui brûlait le malade, indiquaient suffisammentque la septicémie n'avait pas attendu longtemps pour la franchir.

Eet-ce là respecter les régles des méthodes antiseptiques ? Il faudrait un certain courage pour oser l'affirmer. J'en appelle à tous les chirurgiens.

Ce fait seul, que M. Camescasse ne pourra jamais contester, suffit à juger la question sans appel; et, puisqu'il est encore étudiant en médecine, je l'engage à apprendre ailleurs ce que sont les véritables méthodes du pansement moderne. Il ne pourra qu'y gagner.

C'est alors qu'on se mit à chercher la fameuse vessie de glace qui, paraît-il, aurait dû se trouver sur l'oeil.

Pendant qu'un infirmier, mal éveillé, pratiquait sans résultat des investigations, nous allâmes voir Hamonod.

Une religieuse de garde arriva sur ces .entrefaites, et, avec son aide, on retrouva la vessie, ou, si cela peut plaire à M. Camescasse, la baudruche à glace. L'infirmier nous dit l'avoir rencontrée par terre M.Camescasse prétend qu'elle était dans la main de Véry. La distinction a peu d'importance, car le contact de la main du blessé, de cet homme en pleine suppuration, était fait pour souiller le pansement, bien plus encore que la poussière du sol.

Ce que j'affirme, c'est que l'appareil importe le mal était fait depuis longtemps.

Je suis aux regrets, moi infime, d'avoir à rappeler des choses que tous les médecins doivent savoir; mais j'ai toujours entendu enseigner par mes maîtres qu'il ne s'agit pas seulement d'appliquer les règles 'de l'antisepsie il certains moments.en publie, pour s'en aller ensuite, le cœur à l'aise, en laissant le malade aux mains d'un infirmier ignorant de ces soins délicats, qui, le rideau tiré, touchera la blessure de ses mains sales.

Si, suivant une expression du moment, une révolution doit être prise en bloc, celle de l'antisepsie est celle qui doit l'être le plus, La moindre fissure et tout s'écroule. A quoi aort de stériliser ses instruments avant de toucher le blessé, si, cinq minutes après, on laisse la plaie à découvert au milieu d'un atmosphère septique.

Le simple bon sens nous dit que c'est bien la la précaution inutile.

Après cela, nous dira-t-on encore que les règles de l'antisepsie sont scrupuleusement observées dans le service de M. Péan ? Je peux encore rappeler à M. Camescasse un autre souvenir.

Le lendemain de ma visite, on énucléa l'œil de Véry. Aussitôt. ce, foyer d'infection enlevé, la fièvre du malade tomba brusquement, et tomba si bien que, le mercredi matin, on le croyait hors d'affaire. Sa température était seulement de ;-57<>5.

N'était-ce pas la la preuve évidente que cet avait été infecté par les microbes auxquels on n'avait pas su le soustraire? Le succès par aissait alors si certain qu'on supprima la quinine !'on donnait depuis quelques jours au malade.

Le soir, à .six heures, j'étais à l'hôpital et je trouvais auprès du lit do Véry deux religieuses très émues. Depuis midi, la fièvre avait repris, Ja température était montée à et Véry ne répondait plus aux questions Pour comble de malheur, M. Camescasse était sorti. On ne l'avait pas revu depuis midi, et !a surveillante de la salle, bien que très inquiète, n'avait pas osé appeler 1 interne de garde de peur d'être 'blâmée. Ne sachant à quel saint se vouer et voyant le blessé défaillir, elle avait pris sur elle de faire trois injections sous-cutanées d'éther. Elle me mit elle-même au courant de la chose. Me donnera-t-on encore un démenti?. Par un sentiment confraternel que tout le monde comprendra, je n'avais pomtraconté cet incident. Mais on me met en cause, je suis désormais un témoin, je parle. Recevez, mon cher Directeur, etc.

Dr E. DE Bourgade-La-Dahdye.

M. DE SAINT-CHÉRON

Un vieux serviteur de la royauté Tristes Invalides Le doyen

de la presse.

M. Alexandre de Guyard de Saint-Chéron vient de mourir, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. C'est assurément le doyen de la presse politique.

Depuis le temps de sa jeunesse jusou'à la mo t de M. le comte de Chambord, 'Ni. Alexandre de Saint-Chéron dirigea et rédigea une correspondance royaliste, adressée à tous les journaux du parti à Paris et en province. Cette correspondance, admirablement informée, rédigée avec un tarent hors de pair, fournissait un modèle accompli du genre.

Serviteur d'une fidélité inébranlable, homme d'une loyauté indiscutée, M. de Saint-Chéron s'était ainsi, pendant près d'un demi-siècle, concilié lo respect de tous les partis, comme il convenait au représentant du prince qu'il servait et de la cause qu'il défondait. Il n'avait d'ailleurs jamais demandé à son parti et à la presse autre chose que le subside strictement nécessaire à une vie honorable et modeste.

Après la mort de son roi, M. de SaintChéron eut l'imprudence de vouioir continuer ses vieux et braves services aux princes qui se prétendaient les héritiers de la légitimité. il reçut un congé presquebrutal; dont il ne pouvait parler sans chagrin, en ces dernières et tristes années de sa vie. Il acheva donc ses jours dans une retraite absolue. Il fallut sa mort pour réveiller les souvenirs de ce passé plein d'honneur et fournir une occasion aux hommages mérités par cet homme de bien et de devoir.

Ses obsèques seront célébrées mardi, à midi, en l'église Saint-Philippe-du-Roule. LES PRUD'HOMMES DE BRUXELLES Elections de membres ouvriers Socialistes élus.

BRUXELLES, 8 mai. D'un correspondant. Aujourd'hui, ont eu lieu les élections des membres ouvriers au conseil des prud'hommes de la ville de Bruxelles. On sait que l'élection précédente fut Deux listes ouvrières étaient en présence: la liste des candidats patronnés par le parti ouvrier et la liste des dissidents, sur laquelle se trouvent représentés les candidats sans nuance politique et les candidats catholiques.

Les candidats socialistes ont été élus avec voix environ de majorité.

NAVIGATION .fLUVIALE CE QUE SERA LE PROCHAIN CONGRÈS INTERNATIONAL Amélioration des canaux et des flou* ves La question des chômages et de la traction Le régime

des ports Un coup d'œil

à l'étranger.

Toutes les questions se rattachant à la navigation intérieure par les fleuves ou les canaux ont une .grande importance, en France, où nos provinces sont sillonnées de nombreuses voies navigables, factices ou naturelles. On se fera une idée de cette importance en apprenant que la batellerie rend a l'approvisionuement de la capitale d'inappréciables services et que le mouvement du port de Paris, comparé au trafic des voies ferrées, est de 37 0/0, c'est-à-dire que, sur 100 tonnes de marchandises entrant ou sortant, 63 tonnes emploient la voie ferrée et 37 la voie navigable. Les bateaux assurent donc plus du tiers des transports de Paris. Plusieurs congrès internationaux se sont déjà réunis, à Bruxelles, en 1885; à Vienne, en 1886; à. Francfort, en 1888; à Manchester, en 1890. Le cinquième congrès s'ouvrira cette année à Paris, le jeudi 551 juillet, dans le Palais de l'Industrie, et durera dix jours.

Le comité de patronage comprend un grand nombre oe sénateurs, ueputes, mem- ures ae commerce françaises, les présidents du Conseil générai el du Conseil municipal de Paris. La commission d'organisation est présidée par M. Cousté, président de la chambre de commerce de Paris.

Une exposition sera annexée au congrès.

Deux excursions compléteront les travaux de ce congrès; la première aura pour objecta les canaux du Nord et notamment l'ascenseur des Fontinettes, ainsi que les ports de Dunkerque et de Calais. La seconde permettra de voir les canaux du Centre, les travaux de canalisation de la Saône et de régularisation du Rhône, et le reservoir du Furens, près Saint-Etienne.

Principaux travaux.

De nombreux sujets seront traités au cours de ce congrès, soit en assemblée générale, soit dans des commissions spéciale nommées à cet effet. Voici une vue d'ensemble du programme des travaux tel que l'ont tracé les organisateurs

La question de l'alimentation des canaux, une des plus importantes et des plus difficiles de celles que soulève la construction des canaux artificiels, et qui n'a été traitée dans aucun des congrès antérieurs, sera mise à l'étude.

On étudiera également la consolidation des berges des canaux en vue d'une exploitation à grande vitesse des cuvettes d'où dépend, dans une large mesure, la consommation d'eau; enfin, les réservoirs que l'on ne devrait pas utiliser à la fois pour l'alimentation des canaux, les irri-* gâtions et la force motrice des usines. Un important chapitre du programme traite du chômage des canaux et des rivières canalisées: époques habituelles et duréo de ces chômages procédés techniques ou d'organisation appliquer pour réduire au- tant que possible cette durée.

Vient ensuite la question de la traction. Dans les précédents congrès, la question de la traction a donné lieu à des rapports et discussions d'un grand intérêt, sans qu'on ait pu néanmoins aboutir à des solutions précises. Pour faire avancer ces études, qui sont d'une importance si capitale, on- -pro*pose de diviser cette question en trois: conditions techniques, dimensions de la voie navigable, matériel à traîner conditions d'exploitation, outillage des ports, matériel de traction; conditions administratives, règlements de police.

Taxes et impôts.

Dans certains Etats, l'usage des voies navigables est entièrement gratuit; dans d'autres, il est soumis à la perception d'une redevance. Quel que soit le régime sous lequel sont placées les voies navigables, cette question est une de celles qui préoccupent l'opinion publique; au congrès de Francfort, il avait été demandé qu'elle fllt mise à l'ordre du jour d'un des congrès ultérieurs de navigation. C'est, en conséquence, cette année que le congrès sera appelé à statuer sur les points suivants:

Taxes ou péages perçus au profit de l'Etat sur les voies navigables administrées par lui. Définition du caractère de ces péages. Constituent-ils simplement un impôt sur les transports rentrant au même titre que tout autre impôt dans les ressources générales du budget? Le produit reçoit, il, au contraire, une affectation spécialisée, soit à l'entretien des voies ¡navigables, soit à l'exécution de travaux neufs ou d'amélioration ?

Quelles raisons peuvent justifier le maintien de ces droits ou en motiver la suppression dans les Etats où ils subsistent? La question de la concurrence ou de la coopération des voies navigables et des chemins de fer est aussi à l'ordre du jour du congrès, ainsi que l'étude pratique de l'amélioration des fleuves dans leur partie maritime, y compris l'embouchure.

Le port de Paris.

Après la question qui, Pour laville de Paris surtout, sera la plus intéressante, est celle du régime des ports aux divers points de vue de la construction, de l'entretien et de l'exploitation.

Le port de Paris est le port le plus important de France, peut-être même du monde entier; c'est par plus de six millions de ton·nés que se chiffre le trafic qui se fait sur ses quais et pourtant il n'est pas ville commerçante aussi mal outillée que ne l'est la capiEntrepôts, magasins, docks, appareils élévateurs figurent sur nos quais en nombre dérisoire, et nos conseillers municipaux sont les premiers coupables de cette infériorité de Paris sur la plupart des autres villes situées sur une voie navigable. Il y a quelques années déjà, la Ville repoussa les offres qui lui furent faites de construire, sur le bas-port de l'Arsenal, de vastes magasins à plusieurs étages, constructions qui, au bout de vingt-cinq ans, feraient retour à la Ville. Celle-ci décida qu'elle ferait elle-même et à ses frais les constructions. Mais de la décision à l'exécution il y a loin. Le projet semblerait même abandonné, puisque, actuellement, les ingénieurs municipaux étudient un nouveau projet qui consisterait, au lieu de réserver le bassin de l'Arsenal u la batellerie, à le couvrir de maisons de rapport.

C'est certainement une atteinte grave portée à la navigation intérieure, que l'on chasserait ainsi d'un de ses quais les mieux situés.

La Ville demande, en outre, aujourd'hui, à l'Etat de lui concéder les ports des deux rives de la Seine, pour les outiller et en firer un parti quelconque. L'intention est anssurément louable, mais si le résultat est la même que celui du bassin de l'Arsenal, ou


né voit pas bien où serait l'intérêt de l'Etat d'abandonner ainsi une propriété publique. *Que les chambres de commerce, que l'Etat lui-même 'se substituent, s'il le faut, à la municipalité, mais il y a utilité urgente et absolue de construire des docks sur les quais de Paris.

En Allemagne.

Si l'on jette un coup d'œil à l'étranger, on oèut se rendre compte de notre réelle infériorité. En Allemagne, par exemple, les ports couvrent de vastes superficies, comoortent un ou plusieurs bassins en dehors Se la voie navigables, des quais desservis par des voies' ferrées, des grues hydrautiques ou à vapeur, des magasins, en un mot tout l'outillage que l'on ne rencontre uêre en France que dans les grands ports Je mer.

A Mannheim; le bassin principal n'a pas moins de deux kilomètres de longueur. A Ludwigshalien, Mayence, Ruhrot, bassins nombreux, outillage perfectionné.

A Berlin, les rives de la Sprée et les bras ou canaux secondaires qui s'en détachent pour pénétrer dans tous les quartiers commerçants ne constituent qu'un port continu, relié comme toujours aux chemins de fer. En Bohême, la situation est la même. La place faisant généralement défaut dans la région montagneuse où l'Elbe coule enser- ré entre des rochers escarpés, les ports, à l'exception des bassins de refuge, sont situés le long même de la berge ils s'étendent sur des kilomètres entiers de longueur que desservent toutes les voies ferrées du nord de l'Autriche.

Ces ports ont donné lieu à des dépenses considérables. A Mannheim, les frais de construction et d'installation se sont élevés à 28 millions de francs. A Francfort, le plus récent de tous, la dépense a dépassé 6 millions et le travail n'est pas terminé. Enfin, ie nouveau port projeté à Strasbourg dans les mêmes conditions est évalué à environ t0 millions.

Les exemples démontrent l'importance' des sacrifices que s'imposent les intéressés. Dans un grand nombre de localités, ce sont les villes et les chambres de commerce qui les ont supportés et qui rentrent ensuite dans leurs déboursés par la perception des droits de quais, de manutention, d'emmagasinage et autres.

Il est à souhaiter que du prochain congrès Il sorte enfin autre chose que des vœux platoniques, résultat-malheureusement habituel de la plupart des congrès, et que la Ville de Paris surtout profite des progrès ue les discussions prochaines permettront le réaliser.

LES ELECTIONS MUNICIPALES

Scrutin de ballottage Premiers résultats des chefs-lieux de département et d'arrondissement.

Vpici les premiers renseignements qui nous sont parvenus sur les scrutins de ballottage qui ont eu lieu, hier, pour les élections municipales

Rhône. Lyon arrond., 7 répub., 1 conserv.; 2c arrond.: 9 répub.; 3e arrond.; S répub. et 5 socialistes; arrond.: 6 répub.; Bo arr.: 7 répub. et 2 socialistes Ge arrond.: 3 socialistes. (En résumé, le conseil est composé de 53 républicains progressistes, radicaux ou socialistes et d'un conservateur.)

La liste socialiste Flaissièr^s passe avec 23,000 voix environ contre la liste républicaine qui n'a réuni yue 7,000 voix environ.

En résumé, le nouveau conseil comprend 29 républicains et 7 conservaleurs, alors que le précédent se composait de 12 répu- blicains et 24 conservateurs.

Loire- Inférieure. Nantes 11 rép. Saiut-Nazaire rad.-soc., 2 rép. CMteaubriant 1 rép.

Meuse. Bar-le-Duc 6 républ.; Commerey 1 républ.; Montmedy 2 républ.; Verdun,: 10 républ., 1 républ. dissident.- Marne (Haute-).– Chaumonl: 3 républ., 1 conserv.; Vassy 9 républ.; SaintDizior Il républ., 1 conserv.

Saône (Haute-). Vesou) 3 républ., 5 eonsery.; Lure 5 rôpubl.

Ardèche. Privas: 7 républ.; Largentih'O 3 républ.; Aubenas 5 républ.; <– Jîourg-Saint-Andéol :3 républ.

Garonne (Haute-). Muret 3 républ. La majorité est acquise aux conservateurs. Seine-et-Marne. Moutereau: républicain.

Vienne (Haute-). Saint-Yrieix 23 républicains, Bellae 1 conservateur. (Le conseil est entièrement conservateur,) Limoges 18 républicains modérés, 6 radisaux-socialistes.,

Gironde. Lesparro 1 républicain. Cantal. Mauriac 5 républicains.

Morbihan. Vannes 21 conservateurs.

Charente. Angoulême 18 républicains. Cognac 3 républicains, 1 conser- vateur. Confolens 3 républicains. Ruitec 2 conservateurs, 1 républicain. Lot,. Gahors 1 républ.; Gourdon, 1 conserv.

Alpes (Hautes).– Gap 1 républ. Briançon républ.

Aisne. Saint-Quentin Liste de l'association républicaine Laon 6 républ., 4 conserv.; boissons 8 républ.,3conserv.; Yervihs, 1 républ.

Maine-et-Loire. Angers 28 républ., 8 conserv.; Saumur: 25 républ.,2conserv.; Cholel:lJrépubl.,8 conserv. ,10socialistes; ^-Segré, 17 rôpubl., 6 conserv. (La majorité 'est gagnée par !es républicains.)

Alpes (Basses-j. Forcalquier 11 répu-

Sarthe. Le Mans 6 républ, SaintCalais 1 conserv.

Gers. Condom: 3 républ.

Charente-Inférieure. Marennes 4 républ., conserv.'

Ariège. Pamiers 5 républ.; -SaintGirons 2 républ.

Cotes-du-Nord. Lannion 4 cons: Guingninp 2 républ.

SCtroie (Haute-). Annecy 6 républ., 3 coiisorv. Saint-Julieh 2 conserv., Thonon 7 républ., 3 conserv.

Dordogne. Périgueux 1 républ., 2 indépendants.; Nontron 1 républ. Ribérac 3 républ., 1 conserv.; Sarlot, 1 répub].

Jura, Lons-le-Saunier liste de concentralion républicaine Poligny, 8 républicains.

Loiret. Pithiviers 8 républicains. Landes. Mont-de-Marsan 3 républicains Dax 4 républicains.

.ljoi-et-Garonne.– Nérac 1 républicain Villeneuve-sur-Lot 1 républicain. Yonne. Tonnerre 7 républiéains, 2 conservateurs Auxerre, 10 républicains Sens: 17 républicains.

Cr,eüse. Guéret 10 républicains Aubusson 5 républicains, 3 conservateurs; Bourganeuf, 1 radical.

Savoie. Chambéry 6 républ., 2 cons.; Albertville: 1 républ.; Saint-Jean-deMaurienne 4 républ., 1 cons.

Seine- Inférieure. Le Havre 2.rép.; Dieppe: 3 rép.; Neufchâtel: 1 rép., 6 ïndép.; Rouen: 3 rép.

Indre. Issoudun 26 rép., 1 cons.; Le Blanç 11 cons, 1 rép.

Kli-n (Haut-). Belîort: le conseil comprend 23 républicains progressistes, 3 républicains indépendants et 1 conservateur. Vienne. Ghâtellerault 9 socialistes Montmorillon 1 républ., 4 conserv. Civray 10 républ., 1 conserv.

Alpes-Maritimes. Grasse 5 républ.; Puget-Théniers 2 républ.

Vendée. La Roche-sur-Yon 2républ.; Les Sablôs-d'Olonne 8 républ., 1 conserv.; Fonlenay-le-Gomte 15 républ.. cons. Luçon 1 républ.

Vaucluse. Carpentras 23 républ. Avignon 15 républ.

Pyrénées (Basses-). Bayonne 6 répu- b). Oloron 1 républ. Orthez 4 républ., 1 conserv.; Mauléon, 2 républ. Saône-et-Loire. Mâcon liste républicaine; Autun républicaine; Chaïblles: républicaine.

Douos. Montbéiiard 3 républicains;-

Pontarlier 3 républicains; Baume-lesDames 4 républicains.

Ardennes. Vouziers 6 républicains; conservateur.

Somme. Amiens 1 républicain (M. Frédéric Petit, sénateur otfcaire sortant.est parmi les élus); Péronne 5 républicains; Mondidier 8 républicains, 4 conservateurs Doullens 10 républicains. Puy-de-Dôme. Clermont-Ferrand, 2 républ., 2 conserv. Riom 8 républ., 1 conserv. Thiers 2républ.; Issoire 3 républicains.

Nièvre. Cosne 3 républ.

1 Drdme. Valence 15 républ. démocratiques. Roanne liste républ.

Allier. -La Palisse 1 républ.

Loire. Roanne liste républ:

Vosges– Saint-Dié 3 républ., 1 conserv.; RemiKfimont 4 républ.; Mirecourt 3 républ,, 2 conserv. Neufchâtëau 5répub., 1 conserv.

Nord. Douai 18 républ.

Pas-de-Calais. Calais 7 républ., 2 socialistes.

llle-et-Vilaine.– Antrain-sur-Couesnon la liste de M. Le Hérissé, député, a passé. Garonne (Haute-). Toulouse les résultats connus à onze heures donnent 13,000 voix à la liste radicale socialiste et 5,600 à la liste réactionnaire pour l'élection de 25 conseillers municipaux.

Onze ont été déjà élus au premier tour. Nord. Roubaix d'après les premiers résultats connus, la liste socialiste passe tout entière avec 800 voix de majorité.

A Fourmies.

Le nombre des votants a été de celui des suffrages exprimés de 2,496. Les socialistes ont été complétement battus. Culine a encore obtenu 905 voix; Renard 882. Des électeurs ont crié « Vive Renard » A Saint-Quentin, les électeurs ont crié « Vive rourmies »

Aujourd'hui, il y aura fête à Wignehies. A Castegnies, les républicains ont obtenu 902 voix contre 298 données aux socialistes.

Il ne s'est produit aucun incident.

La banlieue de Paris.

Saint-Ouen. 10 révolutionnaires. Pas d'incident.

Neuilly-sur-Seine.– La liste libérale patronnée par le général Henrion Berthier est passée tout entière, battant l'union républicaine da 280 voix.

Le Perreux. Républicains.

Champigny. Républicains.

LES ARRIVAGES D'OR

L'encaisse métallique de la Banque de France Le taux du loyer de l'argent En garde

contre les coalitions

monétaires.

M. Edmond Théry, dans l'Economiste européen, publie la suite de son intéressaute étude sur les arrivages d'or en France Après avoir établi que dès le 12 mai l'Encaisse-or de la Banque de France dépassera un million et demi et démontré que le public c'est-à-dire nos commerçants et nos industriels nationaux est le premier intéressé à la conservation de l'encaisse métallique de la Banque, parce que le taux du loyer de l'argent, dans un pays quelconque, est toujours en rapport direct avec l'importance des réserves d'or de sa banque d'émission, notre confrère ajoute

Qu'on nous permette anjourd'hui de fournir quelques nouvelles preuves à l'appui do notre théorie.

Le taux du loyer de l'argent dans un pays queleonque, afflrrnons-nous, est en raison de Encaisse-or de sa banque d'émission Ces banques ne peuvent, en eu'et, défendre leurs réserves métalliques qu'en élevant le taux de leur escompte. Si t'Encaisse est faible, létaux est nécessairement élevé et soumis à des variations perpétuelles.

Depuis dix années l'Encaisse-or do la Banque do France est de beaucoup supérieure aux Encaisses des principales banques d'émission de l'Europe. Qu'on jette un simple coup d'œil sur le tableau suivant et on en saisira, sans autre explication, les heureuses conséquences pour nutre commerce intérieur.

Taux moyen de l'Escompte des principales Banques démission européennes (dix dernières années).

Années Franco Allema- Angle- Autri- Italie gne terre che 3.08 4.05 3.58 Il 5 » 1884 .• 3 » » 2.06 » 475 3 » 2.i)2 4 » 5.08 3 » 3.28 3.05 h » 3 » 3.34 5.50 1888. 3.07 3.32 3.30 4.17 5.50 3.13 3.07 3.55 4.10 7.17 » 4.53 4.69 4.48 6 » 3 » 3.83 3,38 4.40 5.78 1892 trim.) » 3.08 3,14 4.08 5.50 Moyenne.. 3.02 3.39 4.15 5.30

Pendant ces dix années, les Anglais ont donc payé un loyer d'argent 0/0 plus cher que les Français, -les Allemands 0 70 0/0, les Autrichiens 1.13 0/0, les Italiens 2.28 0/0. Mais personne n'ignore que le taux officiel de la Banque d'émission d'un pays influe sur le taux d'escompte ou d'avances des banquiers et établissements particuliers de crédit. En France, les évaluations très précises faies par la Banque de France établissent que « la valeur totale des effets de commerce es» comptés par la Banque, par les établisse» ments de crédit francais et les banques par» ticulières, ajoutées aux avances sur titres » etTectuées dans la France entière, atteint un » solde moyen journalier supérieur il 2 mil» liards de francs ».

Si nous appliquons à ce chiffre la différence ci-dessus constatée sur le taux moyen de l'escompte, nous verrons que, pendant cette période de dix années, nos 'commerçants nationaux ont économisé sur le loyer de leur crédit 74 millions par rapport aux Anglais, 140 millions par rapport aux Allemands, millions par rapport aux Autrichiens et 450 millions par rapport aux Italiens.

La puissance de 1 Encaisse-or de la Banque de Franco a eu, pendant cette même période, une autre conséquence non moins heureuse que la réduction du loyer de l'argent nous voulons parler de la fixité presque absolue du taux de l'escompte.

A ceux qui douteraient des perturbations et des mécomptes do toute nature que les trop nombreuses variations de ce taux causent au commerce et à l'industrie, nous rappellerions les réclamations des chambres de commerce allemandes et les plaides incessantes des industriels anglais.

M. Théry conclut en ces termes

C'est il l'importance des réserves d'or de la Banque de France que l'industrie et le commerce français doivent la fixité presque absolue du taux de l'escompte, de même quo sa réduction. C'est pourquoi nous sommes si heureux de constater les augmentations qui viennent de se produire.

Nous sommes maintenant en mesure de nous défendre contre les coalitions monétaires do nos rivaux économiques, et nous pourrons suivre avec calme la grande lutte que l'Autriche va engager contre la France et 1 Angleterre pour conquérir les 600 millions d'or nécessaires à la régularisation de sa Valuta.

LES THEATRES

Cercle Pigalle La « Pigalleria Fumistaria revue ».

Une revue écrite par des amateurs, jouée par des amateurs, mais qui n'est pas moins amusante pour cela; au contraire, ces messieurs, étant chez eux, ont le droit de tout dire et leur verve n'est soumise à 'aucun contrôle. Aussi s'en donnent-ils de toutes les façons; mais ils ne dépassent pas les bornes d'une gauloiserie permise entre jeunes gens, et les sujets scabreux qu'ils effleurent sont traités avec tant de bonne humeur qu'on ne peut qu'en rire avec eux.

Des scènes très drôles, des couplets très bien tournés, de jolies filles; bien rieuses et sans prétention, des acteurs pas maladroits du tout, et, pour finir, une imitation de Mounet-Sully dans Par le Glaive qui est une merveille, tel est le bilan de cette gent;tie soirée.

J'aurai tout dit quand j'aurai dit que la commère est Mlle Aussourd et qu'elle est bien secondée par MM. Hanriot, Depas, Monthray, Mmes Camille d'Harville et Doria. Frangois Oswald.

RAVACHOL

Le dynamiteur soupçonné d'un nouveau crime L'enquête du parquet de Saint-Etienne.

Saint-Etienne, 8 mai. Par service spdcial. r- Ravachol-viendra certainement, avant d'aller à Montbrison, à Saint-Etienne, où la justice se propose d'instruire contre lui le crime de la rue de Roanne (assassinat des femmes Marcon, le 29 juillet). Le service de Sûreté de Saint-Etienne aurait acquis la certitude que Rayachol serait bien le véritable auteur de ce crime. En effet, en 1890, Bôala, son complice ci. Paris; quittait Saint-Etienne pour aller travaillcr dans la capitale de son métier de chaudronnier./ ,en revenait en 1891 faute de travail. Or, il' aurait, à ce moment, apporté chez ses parents, demeurant rue de la Visitation, où était caché Rayachol, le marteau de chaudronnier trouvé près des cadavres des dames Marcon.

Ce marteau, marqué des initiales T. E., aurait été reconnu à Paris par le fabricant. En outre, Chaumentin, qui est venu à Saint-Etienne depuis le crime de la rue de Roanne, aurait norté à Paris et remis at Ravachol, qui s'était retiré chez lui, l'argent venant du crime de Chambles.

Tous ces renseignements seront vérifiés ici par le juge d'instruction. )

LES BOMBES DE ROUSTGHOUK Enquêté active de la justice roumaine Un rappel significatif.

BUCANEST, 8 mai.. l'ar service spéci(il. Le gouvernement roumain met tout en œuvre pour faire passer devant les tribunaux tous les auteurs et complices de l'affaire des bombes de Roustchouk-Galatz qui se trouvent sur le territoire roumain. Le nouveau procureur général nommé ces jours-ci près la cour d'appel do Bucarest, M. Populéanu, s'est rendu à Galatz pour diriger personnellement l'enquête, de concert avec son collègue de Jassy. L'envoyé en Roumanie, Blacque, a été rappelé subitement ci Constantinople, alors que ses demandes antérieures, de congé, moti- vées sur l'état de sa santé, étaient jusqu'a- lors demeurées sans réponse.

Le bruit court que ce rappel de l'envoyé turc serait en corrélation indirecte avec la susdite affaire des bombes en ce sens que l'on sentirait a la Corne d'Or le besoin de donner au représentant de la Sublime-Porte en Roumanie des instructions particulières au sujet de cette affaire.

LA CRISE ITALIENNE

Rome, 8 mai. Par service spécial.Dans les cercles parlementaires, on raconte que M. Crispi aurait laissé comprendre au roi qu'il ne pourrait pas se charger de la formation du cabinet s'il en recevait la mission.

Itien de positif ne sera connu avant l'entretien du roi avec M. Zanardelli; cependant, on Continue à assurer que M. Giolitti sera désigné.

LETTRE DE MENACES

Bruxelles, 8 mai. Par service speCial-l M. Somzo, représentant de Bruxelles, a reçu une lettre de menaces .lui annonçant que son hôtel, celui du vice-président du Sénat et celui du consul de France seraient dynamités.

L'individu-soupçonné d'avoir écrit cette. lettre est activement recherché.

LES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Bordeaux, 9 mai.- Par serviee spécial. 36 républicains sont élus, dont 3? opportunistes est radicaux.

Aucun incident.

JOURNAUX FRANÇAIS DE CE MATIN SITUATION PROSPÈRE

Du Radical

C'est avec un vif sentiment d'orgueil national que nous établissons un parallèle entre la Franco et les autres pays d'Europe où nous 1 comptons tant d'ennemis et tant de jaloux. En Italie, la crise gouvernementale se prolonge il ne s'agit pas seulement d'un ministère mis en échec au Parlement de Rumo et qui a dû démissionner, c'est toute la politique du royaume italien qui est mise en jeu; il n'y a plus d'argent de l'autre côté des Alpes, il y faudra créer de nouveaux impôts ou faire des économies sérieuses et les économies ne peuvent'porter que sur le budget de la guerre: le roi de Prusse, Guillaume, permettra-t-il il son allié Humbert de réduire ses corps d'armée? Tout est là.

En Allemagne, l'empereur a besoin d'embellir son château royal. Comme il ne peut prendre d'argent dans les poches du peuple allemand, le. souverain teuton veut organiser une loterie, mais voilà que le Parlement germanique veut s'y opposer; on annonce à ce sujet une interpellation qui promet d'être édifiante à tous égards. •

En Autriche, ce n'est guère plus brillant chaque jour la politique autrichienne est vivement attaquée, on va même jusqu'à demander la mise en accusation des ministres. En France, il en est heureusement bien autrement nous avons indiqué, l'autre .jour, que les recettes d'octroi à Paris avaient augmenté de 3 millions pour les quatre premiers mois de

L'administration des finances vient de publier le rendement des impôts du pays tout entier les résultats accusent, seulement pour le mois d'avril dernier, une plus-value de 4 millions 1/2, par rapport aux évaluations budgétaires et encore y a-t-il un fort mécompte, ainsi que nous l'avons signalé, sur les produits des nouveaux tarifs douaniers.

Nous nous félicitons de cette situation brillante a tous égards. Ces heureux symptômes se continueront si, comme nous en avons l'esr«pir. rien ne vient plus troubler la quiétude pu-

LA CRISE ITALIENNE

Du Rappel

Est-ce M. Giolitti, chef du groupe piémontais, qui recueillera la succession do M. di Rudini ? Il tient la curde en ce moment. A noter, toutefois, qu'on parle d'il signor Crispi. Si, par impossible, celui-ci arrivait au pouvoir, nul doute qu'il n'achevât l'Italie. La péninsule se trouve aujourd'hui en face de ce dilemme

Ou faire banqueroute pour rester dans la triple alliance.

ou repreudre sa liberté, se réconcilier avec la France et réduire ses dépenses militaires à un chiffre normal.

Les bons esprits souhaitent que ce dernier parti l'emporte.

Mais le roi ne le veut pas. Le roi entend conserver l'amitié de Guillaume et, au-delà des Alpes, c'est lui qui est le véritable ministre des affaires étrangères.

Donc, il y a fort à parier que quel que soit l'homme d'Etat qui prenne la présidence du conseil; l'Italie sera avant peu ruinée complétement.

Se laissera-t-elle faire ? Telle est la question,

DANS L'ARMÉE ALLEMANDE

De Magdebourg à la Petite Presse La presse recommence à agiter la question de l'accession aux grades supérieurs par les officiers d'origine bourgeoise.

Plusieurs journaux constatent avec malveillance l'avortement de la tentative faite par Guillaume de rompre avec la tradition qui écarte les officiers ayant un nom roturier au profit des officiers titres, dans l'avancement. Et de fait le nombre des nominations pour avancement accuse un recul considérable de l'avancement des roturiers tandis que celui des nobles a augmenté. Cela est surtout caractéristique pour l'avancement dans le corps d'armée de la garde impériale ou. sur 100 nominations, on relève a peine 10 noms roturiers.

Dans les autres corps, la proportion des nominations de roturiers à des grades divers varie entre 10 et 13 pour cent. Ces chiffres sont significatifs.

APPELE PAR LE PAPE

De Rome au FigarO

Mgr Thomas, archevêque de Rouen, est parti

pour rentrer dans son diocèse, d'où il était venu, appelé personnellement par le pape. Le prélat garde le secret sur les audiences que le pape lui a accordées, mais on affirme que l'archevêque emporte la conviction quo le pape veut une prompte application de l'EneyLéon XIII est décidé aller jusqu'au bout. Il se plaint de la manière incomplète dont les mandements épiscopaux interprètent son Encyclique. On va jusqu'à dire que si ce qu'il fait ne suffit pas, Sa Sainteté prendra des mesures disciplinaires pour imposer l'application fidèle de sa politique. LES SOCIALISTES ALLEMANDS

De Berlin aux Débats

Le mauvais temps avait empêché, dans beaucoup de villes, les socialistes de se .livrer, dimanche dernier, 1" mai, il leurs manifestations annuelles et ils avaient décidé d'en reporter la date il huit jours.

C'est. aujourd'hui qu'ont eu lieu les réjouissances, assez minces, puisque prosque partout là police avait interdit tout-délilé dans les rues, et qu'il a fallu se borner des meetings, à des bals ou à des promenades à la campagne; il n'y a eu nulle part aucun désordre et tout s'est passé le plus tranquillement du monde, sans grande différence avec les dimanclies ordinaires de printemps.

NOUVELLES MILITAIRES

Du Gaulois

Pendant les grandes manœuvres de l'automne prochain, les régiments de cuirassiers ne fourniront aucune escorte, pas même à leurs généraux de brigade; seuls les dragons et la cavalerie légère pourront, aux termes d'une décision ministérielle, contribuer ïi la formation des escortes des officiers généraux dont la composition, fort limitéé, sera iixée par le commandant en chcf.

LE ROI DE SUÈDE

De Biarritz au Petit Journal:

On annonce la prochaine arrivée dans notre ville du roi de Suède, voyageant incognito, sous lo nom de comte Haga, et accompagné du !comte Wrangcl, premier secrétaire a la légation de Paris.

NOUVELLES A LA MAIN

Du Figaro

Le peintre X. est un des plus fâcheux amis qu'it soit donné de trouver. Il tourne avec une joie féroce le mauvais compliment et mot une intention désagréable dans chaque parole. Dernièrement, il rencontre un de nos confrères aussi chutouilleux qu'alerte à la réplique.

Tiens, dit Ie peintre, vous êtes bien défait depuis notre dernière entrevue vous vieillismon très cher, vous vieillissez.

Oui, lui riposta l'autre jo vous rattrape Du Voltaire

On parle d'un individu très « gobeur », qui accepte pour vrai les affirmations les moins vraisemblables.

On devrait l'envoyer à l'hôpital Saint-Louis, dit Calino.

? ?

Parce qu'il est anliseeplique.

JOURNAUX ETRANGERS DE CE MATIN LA CRISE ITALIENNE

Rome, 9 mai. Par services spécial. Le Popolo Itomano, relevant les commentaires de fa presse franc.ai.se, autri chienueet allemande sur la crise italienne, dit qu'un changement de politique touchant les charges militaires ne pourrait, en aucun cas, altérer la politique étrangère suivie par l'Italio, laquelle a, jusqu'à présent, cuntribué efficacement à maintenir la paix générale. Selon le Folchetto, M. Nicotcra aurait déclaré au rji que le vole du 5 mai indiquait la nécessité de confier la présidence du conseil à M. Crispi. M. Biambcri travaillerait activement à la constitution d'un ministère GiolitU. •

LES SAPEURS-POMPIERS

Un décret de réorganisation Le service technique L'effectif et les cadres Autonomie

du régiment.

Un décret, signé par le président de la République, sur la proposition du ministre de l'intérieur et du mimstro de la guerre, introduit dans l'organisation du régiment des sapeurs-pompiers de Paris les modifications qui avaient été demandées par le couseil de perfectionnement et approuvées par le Conseil municipal.

Ces modifications portent spécialement sur le personnel technique, qu'elles renfoi cent à l'aide de réductions sur le personnel administratif.

Le régiment comprendra désormais trois ingénieurs du grade d'officier supérieur, de capitaine et de lieutenant ces officiers disposeront de plusieurs adjudants ou sergents préposés au service du magasin, des ateliers, de la télégraphie, des dessins, du casernement et de la canalisation.

La formation du corps de troupe est maintenue à deux bataillons de six compagnies, mais l'effectif sera de 52 officiers, sous-officiers et 1,515 soldats, soit de 1,852 hommes au total.

Contrairement ù la règle antérieure qui éliminait du régiment des sapeurs-pompiers les officiers passant il un grade supérieur, ceux-ci obtiendront de préférence les places vacantes, et il en sera de même, mais seulement dans la proportion maximum des trois quarts des vacances, pour les sous-officiers nommés sous-lieutenants.

Quant aux sous-officiers, à l'exception d'un par compagnie, ils pourront être tous rengagés ou commissionnés.

Par ces mesures nouvelles, le régiment des sapeurs-pompiers devient donc un corps presque autonome, tout en restant rattaché pour ordre à l'infanterie.

Le service de cette brave troupe, si populaire à Paris, sera certainement meilleur encore, quelque parfait qu'il soit déjà.

ESCRIME

Assaut à l'Ecole de guerre Tireurs civils et militaires.

La réunion de P'Ecole de guerre a été des plus brillantes. Il y avait de nombreuses rangées de spectatrices en jolies toilettes printanières, et l'aspect de la salle était fort élégant.

Les commissaires de la fête, des officiers, offraient galamment des bouquets aux spectatrices.

Aux entr'actes de l'assaut, on faisait honneur à un buffet des mieux servis. Pour compléter l'attraction du programme, la niusique de la garde républicaine s'est fait entendre à diverses reprises. Le général Lebelin de Dionne présidait. Remarqué également les généraux de SaintMars, Baillot, Gervais et Faivre.

Le programme, illustré d'une façon humoristique, réunissait des noms connus de tireurs civils et militaires. Il convient de mentionner la plupart des assauts aussi vivement que courtoisement disputés. Dans la première partie, citons les lieutenants Chaumette et Desbrosses, comte J. de Gabriac et A. Berges, adjudants; Gabriel et Vidal, lieutenant de vaisseau; Rouyer et adjudant Cohade.

Dans la seconde partie MM. l'adjudant Aubrée et Pasteur lieutenants Roussel et Merlin lieutenants Coste et Emile Mérignac.

Dans la troisième et dernière partie, MM. le lieutenant Valentin et Pinaud Louis de Caters et Ad. Ruzé A. de Alhama et. maréchal des logis Berrétrot; Phelippon et adjudant Sauze.

Brillant assaut de la fln entre MM Vavasseur et l'adjudant Michon, professeur de l'école.

Autre réunion plus intime à la salle L. Mérignac. Le professeur de la salle a terminé la séance avec M. Gaillard, professeur du cii-cle Volney.

UNE GREVE

Lisbonne, 8 mai. D'un correspondant. Les cochers et les conducteurs de tram-

ways viennent de se mettre en grève à Lisbonne.

CORRESPONDANCE

Notre excellent collaborateur, M. Ch. Laurent, a reçu la lettre suivante

Monsieur,

Vous venez de me prendre à partie dans le Malin au sujet de mn. nomination comme régisseur de l'octroi de Paris.

Vus appréciations, en ce qui concerne ma personne, n'ayant rien d'attentatoire il l'honneur, je n'ai pas à les relever. JesuiS, en effet, « cruellement boitcux. Apprenez aussi queje suis borgne, mais qu'il me roste encore un bon pied et un bon oeil. Vous m'accordez soixantesept ans d'âge. Merci de votre générosité, mais, nb en l&!5,jcne suis quo de cinquaute-seot ans.

Vous prétendez que mon vieil ami, M. Clemenceau, a demande pour moi, à M. Luubet, le poste de régisseur de l'octroi de Paris. C'est inexact. M. Clemenceau n'est jamais intervenu dans cotte affaire auprès de qui que ce soit. Vous agrémentez vos appréciations de con- sidérations peu flatteuses pour mes canueités administratives. C'est votre droit et peu* m'importe. Mais j'ai do mon cùi6 Je droit de vous ,tire observer qu'au moment où vous entricz vous-même dans la vie publique, je m'étais depuis longtemps consacré au service de la République.

J'attende, monsieur, de votre courtoisie, l'insertion do cette lettre dans le Malin elle n'excède pas mon droit de réponse.

J'ai l'hunneur de vous saluer.

J. A. Lafont.

[Le Matin,qui n'a pas l'habitude d'insérer des réponses aux articles de ses leaders, n'a pas cru devoir refuser M. Lafont la mince satisfaction de voir sa lettre publiée. Nos lecteurs, après l'avoir lue, auront compris pourquoi.

La mauvaise action que M. Loubet'a commise en remplaçant un honorable administrateur comme M. Mensat par un apprenti de cinquante-sept ans comme M. Lafont, n'a même plus l'excuse d'être une adroite mesure politique, puisqu'elle n'a pas été prise pour faire plaisir à M. Clemenceau.]

LA VIE SPORTIVE Courses au Bois de Boulogne.

PARIS, je 8 mai 1892. Cette neuvième journée de la réunion du printemps au Bois da Boulogne appartient dorénavant a l'histoire du turf sous le titre du « Triomphe de ttavaut ». Yerluisant, Programme, deux représentants, deux victoires.

M. Dalou, le statuaire bien connu dos apothéoses nationales, a été spécialement convie à composer très rapidement une maquette représentait le très sympathique sporlman J. liavaut, debout, au milieu d'un quadrige, ayant comme chevaux de flèche Programme et Verluisant.

Ce projet, destiné ir un arc triomphal, sera exposé un jour de festival sportif a La Marche.

N'empûche que voilù un jeune propriétaire qui tire vraiment bien son Lpingle du jeu, et les compliments les plus gros doivent être adressés son entraîneur Madge, qui amène les représentantes de son écurie dans un état

Comme c'est d'un bon encouragement pour les modestes.qui ont seulement trois ou quatre chevaux à l'entraînement, do voir un des leurs gagner de la sorte do belles épreuves. .M. J. lttrvaut, qui avait été autrefois propriétaire de Malgache et qui s'en était défat avant que le clioval se soit illustré sous les couleurs de M. Petit Le Koy, disait qu'on manière do consolation il voulait mettre sur ses cartes à la suite de ses titres et qualités « a été proprtétaire de Malgache ».

11 nous semble qu'aujourd'hui le jeune sportman peut ajouter, à la liste « Propriétaire de Programme. » Uar, certes, dans la vente fameuse de M. Pierre Donon, où cortains. produits furent payés des prix considérables, il semble avoir mis la main juste sur l'anguille dont parle l'Ecriture, cette fameuse aiguille qui se balladuit dans un sac dc vipères et qu'il fallait attraper pour avoir droit une douzaine de macarons où it un lapin vivant,

M. Ravaut la tient, la douzaine de macaruns, et ce genre de succès est do ceux qui sont toujours très favorablement accueillis par le public .aimant à voir les jeunes et les sympathiques se tirer d'all'airo.

Le ciel s'était montre d'une clémence extraordinaire. Les deux degrés do la première heure matinale s'étaient élevés jusqu'à vingt-quatre, grâce à un soleil des plus étincelaiits, qui avait attire un public fort nombreux sur tous les coins de l'hippodrome de Lungchamp, de ce bel hippodrome qui se trouve ressembler maintenant à un immense caravansérail. La recette a du tire fort intéressante, ce qui n'était guère à espérer avec un programme aux promesses aussi menues que celui qui niait offert en pâture aux spurtsmen niais le beau temps ayant fait le jeu, la recette a suivi et passé comme elle a voulu, Le pari mutuel a atteint ie chiffre de frncs, qui est un chiffre fort respectable, puisqu'il est supérieur simplement d'un million à celui de la journée .correspondante en lfcWO.

A signaler le va-et-vient de très jolies femmes dans l'enceinte réservée et de charmantes toilettes.

Beaucoup do mouvement.

Le sport, par exemple, a laissé à désirer; il a été presque lamentable. 11 est inutile, du reste, de gémir par trop, puisqu'il était prévu. La fête commençait par deux prix à rectamer successifs, ce qui est peut-être excessif, mais quand on prend du prix à réclamer, on n'en saurait trop prendre.

Le premier, dit de l'Ecole militaire, 5,000 fr., 4.0U0 mètres, été l'objet d'une facile victoire pour Myrmidon ô/l, au prince J. Murât, monté par Roden, battant par trois longueurs Furette, Brin-d'Amour, Àlmona, Xaïma et Miss Jenny. Le.second, plus modeste, n'était que de i'Jisplanade, francs, l.UOU mètres, et a été la cause du premier triomphe de M. J. Ravaut, puisque Vorluisant égalité, monte par Kearney, l'a cueilli de trois longueurs sur Velum, Poivrade, La Hoche, Saint-Gloud, Mireille et Helder.

N est-il pas malheureux do voir une épreuve comme le Prix Daru à l'allocation de francs revenir sans lutte à un seul champion a peu prés sérieux qui, au lieu d'une course, a eu l'air de conduire un rallye paper que suivaient avec intérèt trois ou quatro invités. Uiarbeck 2/7, à M. Delamarre, a gagné d'une façon tellement méprisante pour ses adversaires qu'il n'y a pas eu dans les spectateurs le moindre frémissement qui accompagne d'ordinaire tout cheval, avant qu'il ait franchi le poteau, alors même qu'il gagne facilement. Chesterman a amené son cheval sans la moindre contrariété et cela a paru si naturel que personne n'a soufllé mot.

Châtillon 20/1. au vicomte d'Harcourt, suivait à trois longueurs, escorté par Domrémy II, Hoche et Spadassin.

Trois partants seulement dans le Prix du Printemps, francs, 3,000 mètres, mais une jolie fin àe course entre Programme Ij2, à M. J. Ravaut (Kearney) et Avoir 7/2, a M. H. Deschamps (Hartloy). I-lartley n'a pas amené Avoir au bon moment, d'après nous; il eût pu être plus redoutable; le fils de Zut et 'lhrift a, dans tous les cas, fort bien couru, étant donné la distance et le poids qu'il rendait à son vainqueur Programme.

Naviculaire n'a inquiété personne.

Storr, l'excellent Storr, qui veut toujours voir ses montes gagner du plus court nez qu'il peut, a perdu lePrix de ViroflayavecBrocatelle 3/1, à Tom Cunnington, qui paraissait gagner toute seule à la distance, lorsque Bowen a amené à sa hauteur Cette 16/1, à M. Ridgway. d'une façon si inopinée que Storr n'a pas pu reprendre sa pouliche et a été battu pour s'être trop amusé aux Brocatelles du poteau,

Coriolan, 13/1, à M. de La Charme (J. Cooke), a fini bon troisième, et le juge a placé Arquebuse quatrième. Esclandre, folle-Brise, Philippine, Sylph et Héfas sont ceux qui n'ont pas été places.

Les 1,700 mètres du prix du Point-du-Jour, fr., étaient merveilleusement a la convenance de Chalet, 4/1, le cheval du comte Le Marois, monté par George Bartholomew. A l'entrée de la ligne droite, le fils de Frisky Matron avait course gagnée, et seul Le Chesnay 7/2, à M. Edmond Blanc (F. Gooch), défendait désespérément sa chance.

Miroir-de-Portugal, au baron de Schickler, qui avait été installé favori à 5/4, n'a jamais été dans l'affaire.

Le vieux gris vient de mener l'ouvrage de Fra Angelico et de Chêne-Royal il se ressent peut-être de ce surmenage. Son rôle est fini, du reste, c'est aux autres de prouver maintenant qu'il leur a donné de bonnes leçons. Phalène II et Astronome complétaient l'escorte.

Encore un dimanche, et nous serons tout à Sans trop se plaindre, on est en droit de constater que cette saison printanière de 1893 n'aura guère été favorisée par le beau temps.

Demain, courses à Vincennes, avec un programme qui n'est pas non plus par trop régalant.

Il y aura cependant des chevaux, et les courses peuvent être très mouvemoutées.

Le rendez-vous est pour deux heures. Voir fnos appréciations

Prix d'Âvron. Tiranijla. •

Prix- des Allées. C'est-Sa-Sœur.

Prix des Buttes. Jean-Sans-Peure. Prix du Raincy. Brin-d'Amour

Prix dit Bois de Boulogne. L'Erôba. Sport vélocipédique.

Nous sommes heureux de reproduire la nou velle suivante, qui marque une étape sérieus. dans le sport vélocipédique français l'Associa tion veloeipédique d'amateurs vient d'être in vitee à prendre part aux courses que donne, Il samedi 21 mai prochain, sur la piste de Herne IIilI, le « London County Cycling and Athletù Voila donc un groupe d'amateurs francaif reeonnu par les amateurs an-lais. Ajoutons pour compléter nos renseignements, que Dervfc prendra part aux courses du 31 et qu'il y flsu rera sous les couleurs de l'A. V. A., qui vient de recevoir sa demande d'admission.

Nous publierons jeudi prochain les règle méats de notre course de Paris à Trouville & de Trouville à Paris, fixée aux 14 et 15 août Rappelons que c'est le 22 mai qu'a lieu la,. clôture des engagements pour la course dE Louviers, qui s'annonce comme très brillante. Le grand succès do l'année sera certaine ment le pneumatique Rachet, que sa souplesse et sa facilité de réparation rendent également pratique aux coureurs et aux touristes. 1 Un match qui ne manque pas d'une cer. taine originalité a été couru dans la nuit dE samedi à dimanche, à quatre heures du matin entre MM. A. et L. deux amateurs qui nous prient de no pas les nommer.

Il s'agissait de monter et descendre dix fois de suite la rue Rochechouart. On sait combien cetl.e rue monte et combien elle est ma) pavée.

Le pari a été gagné par M. L. d'un dixie.me du parcours. 11 montait une bicyclette demi-coarse du Matin.

Record Goulhbœuf. M. Coullibœuf, le véloceman bien connu, vient d'établir le record de Toulouse à Paris, en passant par Marmande, Bordeaux, Angouléme, Poitiers, Tours, etc. Parti de Toulouse le jeudi 5 mai, quatre heures du matin, il est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche, à deux heures cinq minutes du matin, a la porte Maillot, mettant 6S heures et 55 minutes pour accomplir ce parcours, que, d'après ses prévisions, il ne devait terminer qu'à u Il. 45, cost-à-diro sept heures qurante plus tard.

Le Havre, 8 nfai. Par service spécial. Résultats des courses organisées par l'Interna.tionale du Havre. Temps superbe, beaucoup do monde, aucun incident.

K<gionalo, bicyclettes, mètres. 18 partants. 1. Montreuil; 2. Capron iî. Leman, ceau 4. Meyer; 5. Philavelo.

Championnat, bicyclettes, réservée aux Sociétaires, 4,000 mètres. 10 partants, -}, Prusière," 3. Beuzebœc; 3. Cassot.

Grand-Prix du Havre, bicyclettes, 6,000 mètres. 6 partants. 1. Charron; 2. Kchaliô; 3. Médingor;4. Muntreuil; 5. Lemanceau. Départementale, bicyclettes, mètres. K partants. 1. Meyer; 2. Philavelo; 3. Dugua; Pru.sière; 5. Louvet.

Internationale, tri, 5,000 mètres. 4 partants. 1. Charron; 2. Médinger; 3. Echalié.

Honneur, mètres, obligatoire aux trois lauréats de chaque course. 1. Charron 2 Echalié.

Pémgueux, 8 mai. Yar service spécial. Résultats de la course 1. Duanip; 2. Parouty: 3. Sicaud.

AsNiÈnEtj, 8 mai. Par service spécial. Résultats des courses vélocipédiques

Départementale bi. 1. Darquet; 2. Ro,bart.

Régionale bi. 1. Delausorne, d'Arras.; 2.. Dupont, do Lille; 3. Courbe, de Lille; 4. Dar.quet, d'Amions.

Internationale bi. 1. Vasseur, de Paris; Delausorno, d'Arras; 3. Dupont; 4. Farman, de Boulogne.

Tricycles. -1. Vasseur; 2. Darquct; 3. Du· pont.

Consolation, 1. Darquet; 2. Paillardin, de Chantilly; 3. Spalart, de Lille.

Course d'honneur. 1. Delausorne.

Avignon, 8 niai, Par service spvcial. Résultats des courses données par la Société Avignon-Veto, sur le vélodrome de la Darthelasse.

Régionale, 2,000 mètres. 1. Brau, de Perpignan, en Glatier; 3. Bordigoni; 4. Internationale bi, 4,0C0 mètres, 1. Cottereau, en <i'51"; 2. Lambrecht; 3. Bouillère; 4. Nicodémi.

Internationale tri, 2,000 mitres. 1. Cotteréau, en 3'40'' 2. Glalier; 3. Lambrecht.

Sports athlétiques.

Racing-Club. Résultats du 8 mai

100 mètres plat (hand.). 1, Lucas (18); 2 D'Adlomar de Cransac (13).

100 mètres haies (hand.); 1. Feyerick 2. A, de Pallissa.ux,

400 mètres plat (hors série). 1. Moitessier; 2. de Zcvallos.

800 mètres plat (hand.). 1. 0. de Servi (85) Mazzuctielli (14).

Lancement du poids: 1. Potter, à 7 métros 83 2. Olano,

Stade français.– Résultats du 8 mai 110 mètres haies (hors série). 1. Dunwodv 2. Kellcr. Temps 18".

100 mètres plat (hand.). 1. Renoult (11); 2. Besnard du Temple (11). Temps 12".

Championnat 1,500 mètres plat (hors série). 1. Cartier; 2. Cornetet. Tomps 4' 28" 1/5, gagné de deux mètres.

Championnat 400 mètres haies (hors série). 1. Sabatié; 2. Dunwody. Temps, l' 7" 1/4. Cercle athlétique parisien. Résultats du 8mai:

110 mètres haies (hand.). 1. Mailhot; 2. Pourot.

100 mètres plat (série). 1. Mercier 2. Mailhot.

1,500 mètres plat (hand.).– 1. Mercier; 2. Spilzer (70).

Saut en longueur. 1. Mercier, 5 m. 35. Saut en hauteur. -1. V. Aubry, 1 m. 40. Match. A j'issue de la réunion du Racing- Club, un match sur 1,500 mètres a été couru entre MM. Laparra et Burel. Ce dernier, qui' rendait 50 mètres il. son adversaire, a gagné do quelques longueurs, en 4' 32"

Association athlétique du bois de Boulagne. Grande réunion' annuelle du 8 mai, sous la présidence d'honneur de M. lo comte Hoyos, ambassadeur d'Autriche-Hongrie. 100 mètres plat interscolairo (haud.). 1. Heitz (9. Condorcet) 2. Cïitoaux (6. Condorcet).

Championnat, 100 mètres plat, seniors. 1. P. de Pourtalès 2. KœchJin.

Championnat, 90 mètres plat, juniors. 1. do Tredern 2. F. Hoyos.

Championnat, 2. mètres

Championnat, 11U mètres haies, juniors. 1. H. de Tredern 2. F. Hoyos.

Tecnps 22" 3/5.

400 mètres plat interclub (hand). 1. Morange (33Racing); 2. Dezcatix, (£} lïacintç) 3. Collas (15 Racing).

Temps 58".

Steeple-chase (série), 600 mitres. 1. E. Hure 2. Il. de Vaufroland.

Steeple-chase interscolairo, 2,500 mètres (hand.). 1. Denis (160 Condorcet) Bore; (scratch Condorcet); 3. Chastnniû (C0. SaintLouis). Sport nautique.

Saint-James. Suite des régates d'entraîne- ment à quatre rameurs, organisées par Ja coin- mission de l'aviron de l'Umon.

La première manche est gagnée par l'ôquipo1 Harvoy, du cercle de l'Aviron; la seconde par l'éqûipe Boudin, de la Société d'Encouragement. Au moment de la mise eu ligne des doux aagnants pour l'épreuve linale, une coulisse 'du bateau du cercle se casse; l'équipe monta dans le second bateau do la Société .d'Encouragement, mais, désavantagée par ce changement d'embarcation à laquelle elle n'est pas habituée, elle abandonne au bout do 500 mètres. Neuilly-sur-Makne. Le championnat à quatre rameurs de pointe s'est couru hier matin, il onze heures, sur un parcours de 4,C0O mètres, entre le pont de Neuilly-sur-Marno et les îles de Nogent.

Deux équipes étaient en présence, la BasseSeine et la Marne. Dès le départ, la BasseSeine enlève brusquement et prend aussitôt deux longueurs à 2,5uo mètres, son avantage s'est encore accentué, la Marne abandonne. L'équipe gagnante était composée de MM. Paul Flouest, Maurice Flouest, "Stewart Love, Fernand Flouest.

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JOBRHfti ftBSOLUrflEHT INDEPENDANT PARIS. LUftDI 9 MAI 1892

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Le tkmps est déjà loin où la presse effleieusc italienne traitait de haut les avertissements que nous ne cessions tle prodiguera nos voisins, beaucoup plus encore dans leur propre intérêt que dans le nôtre, les se sont charges de le prouver.

Les organes anglais indépendants, à leur tour, se joignent it leurs confrères français pour tenter de faire comprendre au peuple italien les dangers auxquels l'expose la folie do ses gouvernants. 4Jomme nous, ils ne se privent pas de déclarer que le choix du successeur de M. di Rudini importe peu, et qu'il n'y aura jamais de cabinet viable en Italie tant qu'un homme d'Etat, digne de ce nom, n'aura pas eu le courage de faire entrevoir a ses compatriotes la perspective des catastrophes qui les menacent. Le, Standard, l'organe des conservateurs, avoue que « la même cause engendrera les mêmes effets aussi longtemps que l'opinion publique ne sera pas assez forto= pour imposer aux hommes politiques de l'Italie ce qui est inévitable ». Ur, ce qui est inévitable, c'est la diminua tion des armements. A cet égard, tout le monde est d'accord.

Nous voyons avec plaisir que les Anglais sérieux, fussent-ils hostiles à la France, en arrivent à la même conclusiori que nous. Seul, le limes on le reconnaît bien là –-affecte de croire que l'exagération des dépenses militaires n'est pas la cause principales du déficit constate dans les finances italiennes. Voilà qui devrait ouvrir les yeux des patriotes italiens qui ne subissent pas t'influence dé la cour. Il est vrai qu'ils sont rares; nous comptons néanmoins sur eux pour exercer une action favorable aux véritables intérêts des deux pays H par suite au maintien de la paix en Europe.

Depuis hier matin, Tours est relié téléthoniquement avec Paris.

On annonce la prochaine réapparition du Républicain catholique, fondé, à Paris, en 1882, par M. Ernest. Legendre.

La maison Dentu met en vente la 35e édition du nouveau roman de Jules Claretie, Américaine, le gros succès de librairie de eette saison.

M. le vice-amiral Vignes vient de prendre le commandement de la nouvelle escadre de réserve de la Méditerranée et d'arborer son pavillon sur le Richelieu.

La distribution des récompenses aux élèves de l'Ecole professionnelle des industries du papier aura lieu le 15 mai prochain, sous la présidence de M. Jules Roche.

M: Yves Guyot vient d'adresser a M. Demolins, fondateur de l'Alliance antisocialiste, une protestation contre l'usage qui a felé fait de son nom mis au nombre des adhérentes à cette Société.

Hier, à trois heures, le cercle du Luxembourg a donné une matinée au bénéfice des unfants pauvres de la Maison-Blanche. La réunion avait lieu il. la salle Tolbiac. On a loué la Fille de Roland.

Le. mouvement des voyageurs entre la France et l'Angleterre, pendant le mois d'avril a été, entre Douvres et Calais, de entre Boulogne et Folkestone, 8,408; entre Dieppe et Newbaven, 9,300.

des Dames du Calvaire, de la ruts Louriner, établie pour donner asile aux femmes pauvres atteintes de maladies incu'rattles, vient d'installer un comptoir au Orand Bazar de la Charité, 108, rue de la 'iioétie. La vente aura lieu tous les jours, de deux heures à six heures, du 9 au» i4. mai. Hier, a été célébrée, à Notre-Dame, la fête patronale de l'Union des associations ouvrières catholiques de France, sous la présidence de Mgr Richard, archevêque de Paris. Le Père Boulanger, prieur du couvent des Dominicaines du faubourg Saint-Iionoré, a prononcé le sermon d'usage. Après le sermon, Mgr Richard a prononce quelques paroles et a donné it l'assistance une bénédiction papale qu'il avait demandée spécialement ù Rome.

L'ex-médecin major du régiment de «dragons de l'impératrice », M. Alphonse Baëlen, vient de succomber à Paris, dans sa soixante-onzième année. Le major Baëlen, avant d'aller aux dragons, avait servi dans des régiments de diverses armes. Il avait fait partié dos armées d'Afrique, d'Orient, d'Italie, était décoré de toutes les médailles commémoratives de ces campagnes et avait été promu officier de la Légion d'honneur au lendemain de la guerre de 1870-71, à laquelle

FEUILLETON DU « MATIN

DU MAI 1892

SUR LE TARD Mme de Soutisse en voulut presque à son mari lorsque, mû par un sentiment de générosité, il invita, sans plus de façons, l'indiscrète Mme Breton et sa fille. Elle avait attendu avec impatience l'arrivée des vacances parlementaires il lui semblait qu'elle retrouverait aux Tilleuls une partie du bonheur en allé, et qu'elle reprendrait son mari, pour quelque temps du moins.

La politique et ses fastidieuses occupations seraient, pendant deux mois, vaincues par elle. Dans ces-dispositions d'esprit, elle avait rêvé de jouir seule, en égoïste, avec ses enfants, de la reprise de ses droits. L'invitation imprévue dont Julie fut l'objet dérangeait ses projets. Du coup, elle considéra la jeune fille- vers laquelle elle s'était sentie vivement attirée, dont elle vantait l'honnêteté, dont elle aimait la joie mutine, et qu'elle avait donnée de grand cœur comme compagne à Marguerite, elle la considéra en intruse et en trouble-fête. Elle n'en dit rien, cependant, à son mari, mais son amertume prit un libre cours quand elle entra le soir dans la chambre de sa fille. Marguerite, qui ne comprenait rien au changement subit des. .dispositions de sa mère à l'égard de Julie, plaida la cause de sa jeune amie, les larmes aux veux, et n'eut pas de peine, enrappelant les qualités de sa compagne, la convaincre.

La. marquise aimait trop son enfant pour ne pas eéder devant son chagrin elle accepta dès lors la (t) Reproduction interdite.

.il avait également pris avait été mis, peu après, à 1a retraite.

LA VIE MONDAINE

On eahoace une série de bals Blancs chez Mme Segond, femme de l'éminent chirurgien et fille de Mme Edmond Adam.

Mme Madeleine Lemaire recevra les mardis de mai dans son hôtel de la rue de Courcelles. On fera de la musique.

Egalement une représentation où la musique jouera le principal rôle, très prochainement, chez Mme Yturbe.

Les prochaines mariages.

Le vicomte de Trcvcneuc, lieutenant de cavalerie breveté, fils du comte de Tréveneuc, sénateur des Côtes-du-Nord, avec Mlle de Barthélémy, fille du comte de Barthélemy et de la comtesse, née de Brémont.

Mlle Nelly de Lévis-Mirepoix, fille du comte et de la comtesse de Lévis-Mîrepoix, née de Saulty, avec le comte Fétix d'Hunolstein, lieutenant de vaisseau décorértau Tonkin, fils du comte et de la comtesse -Antoine d'Hunolstein.

Le mariage du vicomte de Begouen avec Mlle Marie-Thérèse Mignon, sera célébré, le u 2 de ce mois, en l'église Saint-Louis d'Antin. Mgr Richard, archevêque de Paris, donnera la bénédiction nuptiale..

Le vautrait du baron d'Houdemare attaquait, en forêt de Lyons, le 5 mai dernier, une laie ragote d'environ 160 livres.

La bète se fait battre dans son enceinte d'attaque, passe aux fosses Gloriettes, traverse lawoute Sainte-Catherine, entre aux bois de Mortimer, s'y fait battre à nouveau, traverse la route de Lisors, entre au Buisson, longe la bordure de plaine et commence un hallali courant dans les fourrés de Mortemer, où elle se fait chasser pendant trois quarts d'heure. Puis elle descend la côte'et vient prendre l'eau, dans- le ruisseau, près de l'abbaye de Mortemer, où elle est portée bas après deux heures de chasse très Laisser-courre par Eugène.

Les honneurs du pied ont été faits à Mme de Ronceray.

Etaient présents baron d'Houdemare, maître d'équipage le prince A. de Chimay, M. et Mme de Ronceray, MM. Lejeune, Lavoisey, etc.

Le Paper lzunting Club, fondé il y a quelques années par une douzaine de Parisiens fanatiques de tous les sports, donnait. hier, un très beau rallye-paper dans les parcs de Saint-Cloud et de Villeneuve-l'Etang. Réunion essentiellement fermée, où l'on n'était admis qu'en montrant patte blanche, c'est-à-dire sur la présentation d'une' fort élégante carte d'invitation portant la signature de MM. J. Boussod et Marmottant, président et secrétaire de la Société.

Rien n'était plus pittoresque que le défilédes cavaliers et des équipages, mails, landaus, victorids, charrettes et buggys, dans les allées déjà verdoyantes du bois, pendant que, çà et là, un habit rouge, un uniforme ou quelque toilette claire illuminait la futaie d'un gai re.flet de soleil.

A l'arrivée, dans le parc de la Marche, course fort dis putée, pour le prix d'honneur annuel, entre MM. Loos, lieutenant au a» chasseurs, premier; Duval, lieutenant au 3e cuirassiers, deuxième, et Peretz, officier roumain, troisième.

Le gagnant a reçu un magnifique bronze de Fremiet Isabeaude Bavière.

Cette fête, réussie de tous points, s'est terminée par un lunch offert par les sociétaires à leurs invités, et par un bal champêtre improvisé,, tandis que 1 excellente fanfare du 3e cuirassiers jouait ses valses les plus entraî- nantes.

fiR A QÇï?VUMî?WP légalement, Bredouillement, etc.

â TRAVERS PARIS

Bulletin météorologique.

Les observations sont prises lieur, du matin. Les gros traits noirs indiquent pour" chaque jour celui Ja gauche, la hauteur barométrique celui de droite, les degrés de température. Les lettres initiales placées en téta de chaque colonne indiquent la direction dominante du vent ot Jes chiffres placés au-dessous s sa vitesse. Le 0 correspond à calme plat et le 1D ù tempête.

Mort dans son fiacre.

Un cocher de flacre, Georges Queuchon, âgé de quarante et un ans, a. été trouvé mort dans sa voiture, en face du n° 42 de la rue de Grenelle.

Le corps a été transporté à la Morgue. Scandale dans une église.

Les fidèles, réunis hier après midi dans l'église de Cllaillot, écoutaient fort religieusement le sermon du curé de cette paroisse, lorsqu'un journalier, Paul Jourdain, surexcité par de trop nombreuses libations, interrompit le prédicateur, qu'il apostropha vertement.

Le peu révérencIeux journalier a été con-

présence de Julie comme si celle-ci faisait partie de la famille..

L'installation aux Tilleuls s'effectua sans encombres, au milieu de la joie des enfants on donna à Mlle Breton chambre bleue, voisine de celle de Marguerite.

Les premiers temps furent consacrés en excursions dans le pays.

M. de Soutisse oublia les choses de la politique il imaginait qu'en revenant au foyer de son enfance, dans la vieille maison où s'étaient écoulées les années heureuses qui suivirent son mariage, il était redevenu le Georges du bon temps; il reprit les pinceaux et la palette et se remit de plus belle à une de ses occupations de dilection.

Sa femme, le voyant maintenant le mari d'autrefois, se fit illusion, elle aussi; pendant quelque temps, du moins, elle put croire qu'elle avait vaincu son ennemie l'affreuse politique. Et puis, comment rester indifférente aux ébats de ses enfants, à la joie qui transfigurait leur visage et aux belles couleurs que l'air vif et généreux de la campagne remettait sur leurs joues. Julie, enhn, était si bonne, si atten.tionnée, si reconnaissante!

Huit jours après son arrivée au château, elle aussi revenait à la vie; elle n'était plus obligée de s'astreindre au régime délétère que lui avait imposé sa mère; avec le sommeil et l'appétit, elle avait repris un air de santé luxuriante qui rendait à sa jolie figure son charme attirant. La maison était donc pleine de bonheur, elle en débordait. Tout le monde se levait de bonne heure; le soir, aprés dîner, on passait une heure au salon, mais le sommeil gagnait en maître chacun des hôtes et, après un peu de musique, ou une lecture, on remontait se coucher.

C'était l'instant choisi par Julie pour jouer le rôle qu'elle s'était imposé. Lorsque le château était rempli de silence, qu'une à une les lumières s'étaient éteintes, Mlle Breton tournait doucement le bouton de la porte mettant en communication sa chambre avec celle de Marguerite alors, bien seules toutes tes deux, dans le. calme de la nuit, elles causaient longuement. Leur conversation avait un sujet unique Yalère.

Marguerite, éprise comme une enfant, heureuse de pouvoir parler enfin de cet amour qui grandissait de jour ea jour dans son *coeur chaste et tout

signé la disposition de M. Nachon, commissaire dà police du quartier.

Un disparu.

Un ancien vice-président de la Ligue des patriotes, NI-: Henri Gaillaud, négociant, a disparu de son domicile depuis une quinzaine de jours. On croit qu'il s'est suicidé. En effet, en quittant son magasin, M. Gaillaud a dit à plusieurs personnes qu'il en avait assez de l'existence et qu'il allait se jeter à ,l'eau,

La préfecture de police a ordonné des recherches qui, jusqu'à ce jour, sont restées infructueuses.

En rentrant chez soi.

Un jeune ouvrier mouleur, Henri Guédé, (le dix-huit ans, demeurant, 27, rue Vilain, passait, la nuit dernière, rue des Couronnes, regagnant fort paisiblement son do- micile. En face du ii° 7(j, il fut assailli par un individu qu'il ne connaissait pas et 'lui, après l'avoir grossièrement injurie, le frappa de plusieurs,coups de couteau.

Relevé peu de. temps après par des gardiens de la paix, Henri Guédé dut être transports à l'hôpital Tenon.

L'auteur de cette inexplicable agression est recherché par le service de Sûreté.

A l'école Braille.

On vient de célébrer en grande pompe, Il la mairie de Saint-Mandé, le mariage de Mlle Clesse, une jeune aveugle, maîtresse de piano à l'école Braille de la rue Mangenot, avec M. Beaubducher, monteur en bronzes, demeurant à Montreuil-sous-Bois. Les témoins de la mariée étaiént: M. Péphan, directeur de l'hospice des QuinzeVingts, fondateur de l'école Braille, et M. Gaufrés, conseiller municipal de Paris, membre du conseil général de la Seine et président de la commission de surveillance de l'école Braille,

M. Beauhoucher était assisté d'un de ses oncles et de M. le conseiller général Marsoulan.

Voleurs de chevaux.

Les gourmets des restaurants hippophagiques qui croient savourer les chairs tendres de jeunes poulains, ne mangent le plus souvent que des maigres biftecks de malheureux chevaux de fiacre, dont ils font leur plus chère alimentation.

Toute une bande noire est, en effet, organisée pour voler dans Paris chevaux et voilures.

Lesvoitures sont vendues ou abandon- nées quant aux animaux, ils sont clandestinement abattus et vendus aux boucheries hippophagiques.

Une enquête faite après la découverte de deux fiacres portant les numéros 5432 et qui avaient été volés et abandonnés dans la plaine Saint-Denis, vient de dévoiler à la police une piste sérieuse qui amènera probablement la capture générale de toute la bande.

Victime de son imprudence.

Charles Daunay, fumiste, demeurant à Clichy, 14, rue de Hunthiger, avait, hier, un peu trop fêté la dive bouteille.

Il lui vint alors à l'idée d'aller rentre visite à un' de ses amis qui occupait une chambre voisine de la sienne au troisième étage, mais au lieu de s'y rendre tranquillement en allant frapper à sa porte, il trouva plus ingénieux de sauter d'une fenêtre à l'autre. Il réussit, une première fois, à effectuer sans encombre son périlleux voyage, mais au retour, il prit mal son élan et glissa sur le rebord de sa fenêtre d'où il tomba dans la cour.

Le malheureux, dans sa chute, s'est fait de graves lésions internes auxquelles il a succombé après une heure d'horribles souffrances.

Les anarchistes.

Nous avons annoncé, hier, que la plupart des anarchistes arrêtés à l'occasion du 1er mai avaient été remis en liberté.

Voici les noms de ceux qui ont bénéficie d'ordonnances de non-lieu

De ni. le juge Althalin: Galland père et fils, Bouteille, Broeeke frères, Sigard, Ileurteaux, Brille, Dupaillon, Paul Babouin, Victor Rabouin, Poirier, Ouin, Hébert, Kilchenstein,Moreau.

De M. le juge Dopffer: Moucheraud, Baudouin, François dit Francis, Lapeyre, Brune), Cabot, Coltée, Lelellier, Leboticher, Ricois, Gilles, Cuisse.

De M. le juge Anquelil Duprat, Laurens, Chouchot, Marie Constant, BesnllQs, Caràtoni, Richard Fauvct, Guillié, Constant Martin, Mettendorf, Rcyriaud, Louis Moreau, Gallot..

Les anarchistes qui ont été maintenus czi état d'arrestation sont les frères Ferrières, Brunet, Louiche, Pongey, Hastey, Roubichon, Charles Morin, Calamy, Colliard, Paoli.

Ajoutons que Ravachol n'a pas encore quitté la Conciergerie, mais que son transfèrement ù Saint-Etienne ou Montbrison est proche.

Le meurtre de Clichy.

Deux chiffonniers de Clichy, Jean-Baptiste Miclard, dit Canard, âgé de trente-trois ans, demeurant boulevard Victor Hugo, impasse Bessière, et Combes, Emile, âgé de trente et un ans, demeurant 18, impasse Simonneau, étaient associés depuis de longues années. Ils se partageaient quotidiennement leurs bénéfices, sans que jamais la moindre discussion s'élevât entre eux.

Cependant, hier, les deux chiffonniers, en faisant leurs comptes, se prirent de querelle pour une différence de quelques sous. «tCombes, plus robuste que son camarade, unit par avoir gain de cause mais Miclard, qui n'avait cédé qu'à la force, résolut de se venger. Il rentra à son domicile, prit une canne à épée, et retourna sur le boulevard Victor Hugo, où il aperçut, dans un débit de vins, Gombes, causant tranquillement avec des amis. Miclard s'approcha de son associé et, Il deux reprises, lui enfonça la

rempli d'élans généreux, écoutait avec une sorte de ferveur la voix murmurante et câline de son amie, lui racontant les souvenirs de jeunesse de son frère. Elle lui disait combien il avait été travailleur, l'affection dont il entourait sa mère et sa soeur, sa générosité, le jour où il devint riche, et chacune de ces paroles allait à l'âme de la jeune fille, lui apportant une chaleur inconnue et une joie de vivre ineffable. Lorsqu'elle sentait Marguerite suffisamment entraînée, elle profitait alors de son état d'âme pour faire la contre-partie des espérances de son amie. Mais j'ai tort, disait-elle, de te raconter toutes ces choses. Je m'en veux maintenant de te les avoir dites. A quoi peuvent-elles aboutir, en effet Voistu, ma mignonne, il faut avoir le courage de regarder la réalité bien en face. Yalère et moi nous n'appartenons pas au monde auquel tu appartiens, ton excellente mère a, tu le sais, des idées fort arrêtées là-dessus une fille de ta race et de ton nom ne saurait devenir la femme d'un homme qui n'a pas de titre, pas de noblesse de naissance, qui n'appartient à aucune aristocratie, hormis celle du travail, fût-il Valère. Aussi, je me reproche mes conversations secrètes; si je reviens toujours, c'est que mon affection pour toi m'aveugle au point que je ne puis résister au plaisir que tu ressens chaque fois que nous nous entretenons du plus loyal et du meilleur des frères mais où tout cela nous mènera-t-il? Je te le répète, je vois pas d'issue probable.

Ne me laisse pas, ma bonne Julie, sur cette douloureuse impression; la première fois que j'ai vu Valère, je l'ai aimé tout d'un coup, sans réfléchir, et comme attirée malgré moi par une force que je ne pouvais définir; tu étais déjà mon amie, et je n'ai pas hésité à te faire part de ce premier émoi de mon cœur, qui m'a toute changée et m'a fait entrer dans une vie nouvelle. Puis, mon amour a grandi, m'a prise sans que j'aie même le temps de la réflexion, et lorsque, insouciante, sans penser cI i'avenir, je me laisse bercer dans la plus -douce des féiicités, tu viens brusquement me frapper au cœur et liîe.dire « Cessé ton rêve, ma bonne amie, il est irréalisable »

Marguerite changeait alors de ton, et d'une voix plus accentuée, plus forte, sans crainte de réveiller sa mère endormie dans une chambre voisine, elle ajoutait

Eh bien non, ce rêve sera une réalité, parce

lame de son arme dans le flanc droit et dans l'abdomen. Combes "tomba à ta renverse et expira presque instantanément. Son meurtrier, sur lequel s'étaient précipités les tô.moins de cet horrible drame, se laissa amener sans résistance chez M. Berthelot, commissaire de police .de la .cir-, conscription. Il n'a manifesté nul regret d'avoir tué l'infortuné Combes, dont lc, cadavre a été transporté à la Morgue. Le quatrième fascicule de l'AGENDA DES VOYAGEURS, publié, par le journal LE MATIN, pour mai et juin, est en vente dans toutes les bibliothèques des gaies de chemins de fer. Prix. 50 centimes.

Ce carnet de poche très coquet et très élégant renferme, outre les multiples renseignements indispensables à tout voyageur, une police absolument gratuite d'assurance de 5, 000 francs contre les accidents de chemins de fer,. valable pendant deux mois et garantie par uno de nos. meilleures compagnies d'assurances contre 1es accidents, l' Industrie française Pour recevoir notre AGENDA franco à domicite, suffit d'adresser 60 centimes en timbresposte au Service des Primes du journal LE MATIN, 19, rue d'Argenteuil.

LES LIVRES

Chez Lavauzelle.

Campagnes d'un siècle, par le capitaine Ch. Romagny. Six nouveaux petits volumes viennent de paraître sous ce titre dans la petite Bibliothèque de l'armée française. Ils comprennent les six campagnes suivantes Celles de 1813, 1859, 1866 et 1877-1878. Les trois premières entreprises sous le premier empire, la quatrième sous le second, par les Français en Italie; la cinquième par les Allemands contre l'Autricheen Bohème et la sixième par les Russes contre les Turcs.

L'historien militaire résume fort bien, dans une étude sommaire, les opérations de ces dernières guerres. On peut dire qu'elles sont racontées avec impartialité et sont l'exposé succinct et sans commentaire des efforts des combattants pour avoir la victoire.

Cependant, pour que son travail atteigne le but poursuivi, le capitaine Romagny à fait suivre chacun de ces petits livres de quelques jugements sur la conduite des opérations des behigérants. Il signale les fautes de part et d'autre blâmant souvent les vainqueurs autant que les vaincusf faisant ainsi la part à chacun dans le succès ou l'insuccès de ses armes. Enfin, si la lecture do cet ouvrage est un peu sèche et aride, elle ne saurait être sans fruit pour les lecteurs qui ne recherchent que la vérité dégagée de tous les ornements dont l'affublent parfois des écrivains enthousiastes ou Historique du 156° régiment d'infanterie, par le lieutenant Allié.

Historique de la 19a section des commis et ouvriers, par E. Hurbaux, officiers d'administration.

L'Education morale du sous-officier, par E. Coralys.– Un tout petit volume plein d'anecdotes édifiantes etde sages conseils que nous sommes heureux de signaler et qu'on ne saurait voir trop propager parmi les militaires de tout grade. Ancienne maison Quantin.

ÏJEquitation moderne, par un officiér de cavalerie. Cette maison commence, avec ce volume, une série de publications, sous la direction de Philippe Daryl, ayant pour titre Encyclopédie des sports. Dans le livre que nous avons sous les yeux, l'auteur débute par un précis historique sur l'é-. quitalion. Suit un court vocabulaire des principaux termes en usage dans cet art. Viennent ensuite des considérations physiques sur le cheval, sur sa conformation, ses qualités, puis sur l'art de le conduire, sur les différenties allures de son pas, sur.l'équitation des dames, et enfin, sur l'art du dressage du cheval de selle. Il est superflu de faire ressortir l'ulilité d'un pareil travail un moment où le sport est tant en honneur sous ses différentes manifestations. ci son (Euvre, par ArmandDayat, inspecteur des ].)eaux-arts. A la veille de 1 l'inauguration de sa statue, c'est une heureuse idée qui a présidé à la composition de cet- album des oeuvres du maître. M. Dayat l'a fait précéder d'une notice sur sa vic et ses œuvres. Il contient cent dessins, aquarelles et peintures sur des sujets militaires humoristiques et comiques qui feront connaîtrala vie, le mouvement et *& vérité de ce talent artistique auquel la pôstériie vient d'élever un monument tardif.

Chez Charpentier.

Dialogue des vivants, par Eugène Ôli.vié. Sous une forme originale, ce livre renferme une foule de pensées et de dissertations philosophiques sur divers sujets exposées dans une langue sobre et pure. Chez Masson.

Les Vacances d'un Médecin, par le docteur E. Guibout. L'autour de ces pages a souvent employé en voyages les loisirs que lui laissaient sa carrière médicale. Il a consigné dans ce livre un voyage en Italie, en Belgique, en Allemagne, au mont Saint-Michel et a noté ses impressions avec une expansion et une sincérité toutes communicatives. Il y a ajouté des souvenirs sur le siège de Paris et de la Commune pleins d'anecdotes intéressantes et de relief. Chez M. Dreyfous.

L'Avocat des communes et des administres de Lca commune, par A. Maugras. Un de nos confrères vient de publier, sous ce titre, un ouvrage où sont déterminés d'une façon précise et par articles les devoirs et les droits réciproques de l'administration communale et de ses administrés. Les lois et règlements qui y sont insérés déterminent, d'une manière claire et posi-

que je le veux, parce que j'aime Valére à l'égal de Dieu, parce que ma mère ne voudra pas faire le malheur de son enfant, parce que je vais la trouver, tout de suite, entends-tu bien,-et lui dire quelle immensité d'affection déborde de mon cœur; et, voyant mes larmes, elle n'aura pas le courage de m'opposer un refus qui serait ma mort.

La douce enfant s'exaltait en parlant ainsi, toute sa physionomie faite de soumission, d'obéissance, changeait à ce point que Julie était ellemême effrayée du succès de sa diplomatie. Elle remarquait le pli bien arrêté qui se creusait entre les deux sourcils, au front virginal de la jeune fille, transformée subitement en héroïne de l'amour, décidée à tout affronter pour défendre son cœur et pour,conquérir le droit de conserver son indépendance. Elle prenait peur aller trop vite serait compromettre ses projets et courir droit une irrémédiable opposition. Se faisant plus persuasive encore, elle se jetait au cou de Marguerite, assise dans son lit, la baisait doucement, comme une enfant qu'on console, et, pe'.it à petit, la recouchait dans un murmure de paroles tendres.

Au nom de ton amour, disait-elle, au nom de Valère qui, là-bas, à Paris, à cette même heure, pense à toi, reprends ton calme ordinaire, ma chérie, ma bien-aimée Marguerite; ta précipitation compromettrait tout et vous perdrait tous les deux sans espoir de retour. Tu as le bonheur de posséder le sentiment le plus beau, le plus chaste, le plus élevé, le lus légitime que puisse avoir une jeune fille; tu dois en être frère, mais tu dois aussi l'entourer, d'un soin jaloux. D'ailleurs, tu n'es pas seule en cause en consommant la ruine de ton existence, du même coup tu tuerais mon pauvre frère, qui ne vit que pour toi; tu n'as pas lo droit de disposer ainsi de sa destinée: vous êtes unis daiis la plus tendre et la plus respectable affection, vous W faites plus qu'un en deux coeurs je t'en conjure, réfléehis bien avant de tout coiûproEt-Marguerite, attendrie, émue jusqu'aux larmes, baisait les mains de son amie, en lui disant Combien tu es bonne et que nous sommes heureux, Valère et moi, de l'avoir pour conseillère. Que ferions-nous sans toi ?Sois rassurée, je vais être bien sage, je ne dirai rien il ma mère. Je suis décidée à

live, la nature des relations de l'une ét. des Chez E. Flammarion.

Œuvres choisies de Voltaire, par G. Bengeseo. La cuvette bibliothèque classique vient, de s'augmenter do deux nouveaux volumes les tomes IXe et X» des cauvres' de Voltaire renfermant le Dictionnaire philosophique du célèbre écrivain. Le 'soin apporté dans, la publication de cette oeuvre au point de vue typographique, les nombreuses notes bibliographiques, par M. G. Bengesco, qui la précèdent^t la suivent en font une édition rare et précieuse conforme aux manuscrits qui. ont servi a la première et. que tous les amateurs de livres voudront avoir sur leurs rayons.

 la Librairie illustrée.

La rjuen*e à mort, par- A. Brown. Une ville de verre, du même auteur, paru récemment dans la •bibliothèque du Journal des Voyages, a suffisamment établi sa réputation, dans un genre de récits où l'imagination s'identifie avec la science. Dans ce nouveau récit, le roman du cœur a sa partet on assiste en même temps aux plas dramatiques événements qui arrivèrent au commencement, de ce siècle dans l'Amerique du Sud et dont les colonies espagnoles furent le théâtre. L'intérêt et l'émotion y sont d'une intensité inouïes en même temps que l'instruction y a son lot.

TABLETTES THEATRALES

CE soiu

A l'Opéifa-Comique, première représentation de Enguerranâe, opéra comique en trois actes, de MM. Emile Bergerat et Viclor WilUcr, musique de M. Auguste Ohapuis, avec la distribution suivante

Gautaa MM. G'ibert

Mélibéê Fugûro Un. bûcheron Fournets Orlïz Bcrnaert L'archevêç[uo Fierons Orias Julien

Un héraut Lonati Enguerrande Mlle Boucart Noë'md Horwitz

M. Carvalho vient de- renouveler pour deux années l'engagement de Mlle Eaiina Calvé qui, à sa rentrée, chantera Carmen.

̃ Elle créera ensuite le principal rôle du. nouvel opéra comique.de M. Gaston Salvayre. Relevé aux Peliles-Affiches

« Par acte passe devant Mc Gabin, notaire. Mme veuve Israël, dite Judic, demeurant a Chatou, a vendu, moyennant la somme de L 175,000 francs, à M. Vabrc, demeurant rue Compans, un-hûtel sis à Paris rue Nouvelle, 12.» A rcxposilionmusicalc etthéâtralo de Vienne, le comte Nigra, ambassadeur d'Italie, a enLino lettre de -Rossini,. écrite a lui-même, par laquelle l'auteur du Barbier lui recommandait le célèbre chanteur Fauro. Il expose en outre une petite canne it pomme d'or qui lui fut donnée par Rossini. Sur la pomme est gravée la lettre IL.

Après une tournée triompliale en Angleterre, en I3elgique et en liollande, le célèbre quatuor des Dames Viennoises vient de rentrer au cirque Fernando. Lour succès a été très grand. Ajoutons que la pantomime A Chaillot est de plus en plus goûtée du public, qui a rit aux larmes comme on dit, d'un bout ir l'autre de cette étourdissante pantalonnade.

La direction de l'Opéra remis au programme Aïâa, qui nous a fait réentendre Mlle Eva Dufrane dans un rôle qui sied si bien it sa belle voix, il ses brillantes qualités de style et de diction.

Mite Dufrane a obtenu dans Aida un succès très grand, succès que nous avions déjà constaté ¡.lors de la rentrée de la sympathique artiste.

Aux Menus-Plaisirs, par suite d'une indisposition de Mlles Méaly.et Netty, les représentetions d'Ai*/ic/e de Paris sont momentanément interrompues.

Ce soir, reprise de l'Oncle Ctileslin, dont près do deux cents représentations n'ont pas épuisé le succès.

Mlle Marguerite Sauvaget fera ses débuts dans cette amusante opérette do MM. Audrau, Ordonneau et Ivcroul.

A son programme déjà si attrayant, avec le lîoi Dagoborl et les débuts de ces jours derniers. M. Donval, le directeur du Nouveau-Cirque de la rue Saint-Honoré, vient encore d'ajouter un numéro des plus gracieux.

C'est un exquis divertissement de clovnessos jouant avec un mignon petit. âne blanc, conduit par un ravissant pierrot, là première danseuse, Mllo Ducastcl.

Le nombreux public d'hier soir a fait le plus chaleureux accueil ù toutes ces jolies ci charmantes danseuses.

Petit courrier. Aujourd'hui, trois heures précises, salle du Grand-Orient, rue Cadet, 13e assemblée générale do la chambre syndicale des arlistes dramatiques, lyriques- et 'musi-

TRIBUNAUX

Suppression d'enfant Un nourrisson qui a deux mères.

Au mois d'octobre dernier, le commissaire de Joinville- le-Pont recevait plusieurs lettres anonymes l'informant qu'une fille Céline Imbert, domestique il. la Vârenne-Samt-Hilaire, avait dû accoucher tout récemment et que son enfant avait disparu.

Ca magistrat ouvrit aussitôt une enquête. Il interrogea tout d'abord la. fille Imbert qui lui déclara qu'on effet elle était accouchée au mois de juillet d'un enfant qui avait été appelé Ro; bert. Elle ajouta que sa sœur Fanny l'avait placé chez une dame Bouché il. Bréanson où il se trouvait actuellement.-

Le commissaire se rendit donc il. l'adresse indiquée. Mme Bouché avait chez elle un nourrisson, mais ce n'était pas le petit Robert il s'appelait Jean Irénée, fils de Rachel Irénée, et il était né le 9 juin 1891.

Il ne pouvait par conséquent y avoir d'erreur la fille Imbert avait menti.

Notons en passant que Itachel Irénée était la cousine de Céline Imbert.

Sur ces entrefaites, il. la date du 20 novembre, une femme vint retirer Jean Irénée de chez sa nourrice. Dix jours plus tard, une autire personne ramenait chez la femme Bouché le même enfant, mais sous le nom de Roberl Imbert c'était une simple substitution. Ce subterfuge ne réussit pas, Rachel Irénée,

interrogée par lo commissaire do police, dut en effet reconnaître que c'étail sur ies supplications de sa cousine Célino' qu'elle avait consenti a ce que son fils Jean prit le nom da Robert.

Qu'était donc devenu Robert? La fille Imbert avoua alors-être accouchée d'.un enfant rnort-né qu'elle avait-jeté dans un seau de toilette et de fa à résout. On dut la croire sur parole. et elle fut poursuivie pour suppression d'enfant, L'affaire venait hier, devant la dixième chambre, présidée par M. Courot. Après plaidoirie da M» Faut Moral, Céline Imbert a été condamn6 iL un mois de prison.

Un vol au Bon-Marché Pour embêter maman.

Un individu do trente-deux ans, répondant au nom synthollquo.de Joâcpli-Antoino lUbouille. comparaissait, hier, devant Je tribunal correctionnel sous l'inculpation de/vol..

Le 30 wril dernier, it avait'été surpris dans les -magasins du Bon-Marche au moment oit il s'appropriait une superbe paire do chaussures.

Conduit chez le commissaire de police, il avait refusé uïexnliquer ce qui l'avait poussé à commettre ce vol, disant qu'il parlerait quand le moment serait venu.

A l'audience, en eue! le mystère s'estéclairci. Les meilleurs renseignements existent sur la compte du prévenu, que les rapports de police- représentent comme travailleur et très honnête..

Pourquoi avez-vous donc volé cette paira de chaussures lui, demande le président. C'était pour « embêter maman ̃»." répond Josoph Ribouille.

Là-dessus, toute ¡¡¡.'salle do rire et les juges aussi.

Mais ce n'est pas cette raison qui, à votre tige, a pu vous poussor il agir do la sorte? C'est cependant la seule. Maman m'avait « grondé » le matin, j'ai voulu l'embêter (sic). Et le pauvre Joseph, qui est un peu naïf, a réussi, en effet, à embêter sa. rnéro qui arrive tout on larmes a la barre du tribunal. Elle déclare que le matin mémo du vol commis par son fils, clio lui avait fait quelques observations au sujet d'une affaire sans importance et que ce dernier ltti avait dit en la quittant «Eh bon, tu verras! »

Dans ces conditions, le tribunal n a condamné Joseph-Antoine Ribouille qu'a une' simple amende de francs.

Singulière façon, tout de même, d'embêter sa famille!

DÉPÊCHES COMMERCIALES

SERVICES CORRESÏOHDANT» PAilTICULIEBS

New- York, 7 •mai. Revue hebdomadaire tété, graphique pour le pétrole. (Reproduction inlerdUe.t L'avis officiel pour avril, qui.aiHù publié le 3 courant, a, dans les premier^ jours de cette période d'avis, exercé une influence favorable sur n'être marché, par suite de ce qu'il- annonçait une diminution de la production des nouvelles sources. On en avait noté, comme prêtes il être exploitées dans le mois précédent, 16S contre 149 eu mars. mais, elles n'ont produit que G, SCI barrels, contre 8,Ci3t alors, de sorte que la moyenne par source a été do 41 Harrels au lieu de DS."

ha disposition meilleure que ce fait avait amen6 n'a cependant été quo de courte durée, caries faiseurs de l'Ouest n'ont pas tardé il travailler le march6 dans le sens de la naisse, ot les Pipe Lino Certiiïeatos, qui étaient montés i 5S c, sont tombés il 1/4 c., et la clôture s'est faite ce cours. La demande en Standard White (70 0/0 raffiné) n'a étü que très faible néanmoins il s'est maintenu il G,10, tandis que e Petroteum Crudc, par suite du peu d'attention qu'on lui accordé, est tombe à Le taux du fret pour expéditions sur l'Europe a Éprouve, en cette semaine, plusieurs variations, et, an dernier lieu, était de t sh. 7 den. 1/2 par barrel. On estime il 142,000 barrels ta quautité que peuvent charger les navires dans le port.

Transactions a terme pendant les six derniers jours d'affaires 233,000 barrels, contre". 711,000 barrels dans la semaine précédente.

L'écoulement des tuyaux a été de barrels, contre 527;000 barrels.

Les expéditions des régions occidentales montent il 477,000 barrels, contre -SÏB.OOO barrels. •

MOUVEMENT MARITIME

ARRIVAGES

Anvers, 8 mai: Wacslancl (Red Star), venant dt New-York.

tiatavia, 7 mai. Prinses-Marie, de Gènes. Brindisl, 0 mai, 10 h. soir. Clyde (P. et o.), d, Bombay.. Boulogne, 7 mai. (Néerlando-Amê- ricaine), de New-York.

cordeaux, (i mai. Torbay, do Las-Palmas. 4,illuo, SU avril. –Voilier AJele-Subiua,\cniiulde Livorpool.

Dunkei'quc, 7 mal. Mhldlesbvoygh, do llueiva.. pyrite.

Uavre, S mai. /ïçina-Murla-Cristlna (I.opez),du Mexique; Blanche (Wornis Josse), allant de Iiorde:uis il Ilouen.

Hong-Kong, 7 niai. Aja.r, d'Aider..

Lisbonne, mai. –-Portugal (Messageries), da Bordeaux à La l'iata.

Riew-York.G mai. –WietandlC'' Ilambourg-coisa), du Havre: Vily-of-Ucrlin (lninan), de Liverpool. voilier Euro, de Marseille,

Port-Saïd, S mai. Polynésien (Messageries), da Bordeaux il La Plata. Rouen, 8 mai. Parltyate, de New-Orloans, avec grains; [.'1'(1(1 (Ci' Havraise Péninsulaire), «le Huelva, pyrite; Wessel (norvégien), de Riposte. vins Alphonse-Conscil, de Cette, vins, reparti p. Bordeaux. Saïgon, 7 mai. BtétilU (C. Browu et Corblet), Dunkerque,

8«in<-S.oii!>(-s, 7 mai. La Ilêvc, de Rouen. Sydney, 8 mai. Océanien (Messageries), allant da Marseille à Nouméa.

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t'obéir et.j'attendrai le moment où tu me diras qu'il faut parler. Je suis calme, maintenant, n'est-ce pas ? Mais c'est plus fort que moi, la pensée que je ne deviendrai pas la femme déton frère me rend folle; si tu lui écris demain, ne lui parle pas de ma faiMais, pourquoi n'éerirais-tu pas toi-même ? rô-> pondit perfidement Jul,ie, Donne-moi ta lettre, je la, lui ferai parvenir. Marguerite eut un sur-saut de joie.

Et il m'écrira à son tour? dit-elle.

Mais certainement, et avec joie, quand il saura' que je pourrai te remettre sa lettre.

Tiens, tu es une sainte. Merci.

Et, l'embrassant longuement, elle reprit:

Je vois le sommeil battre tes beaux yeux, tu es accablée de fatigue et je suis là â parler en égoïste, k' te dire, pour la millième fois, ce qui m'occupe, sans songer au repos dont tu dois avoir besoin rentrai dans ta chambre, ma bien-aimée. et rémois, pour Valére, le baiser que je te donne du fond de Julie rentra chez elle, se coucha au moment même où la sonnerie grave et prolongée d'une vieille horloge gaine retentissait douze fois dans le château. Elle s'endormit, satisfaite d'elle-même l'entreprise délicate menée par elle marchait ci son gré elle avait commencé circonscrire son amie du jour oû celle-ci vit pour la première fois son frère. Son amour fraternel d'abord lui avait inspiré l'idée d'une union, elle en avait parlé à sa mère, et Mme Breton, saisissant la balle au bond, entra aussitôt dans ses vues, non sans lui donner certains conseils,

Chaque fois qu'elle en trouvait l'occasion, et lorsque l'occasion ne se présentait pas naturellement, elle la faîs&U naître, le nom de "Valère revenait daus ses conversations avec Marguerite; mais elle en parlait d'une façon si simple et. si habile à la fois dans les premiers temps', que l'amour, a peine entrevu par sa jeune et candide arme, grandit bientôt, la prenant tout entière. Quelques mots, échappés à Yalère dont elle avait devine le sérieux penchanf pOUf Marguerite, la déterminèrent à pousser plus loin la tâv'Jie qu'elle s'étuit donnée. Elle mil tout en œuvre, attira confiance de son frère qui da prit bientôt pour

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Divers.

Cocher, 29 a., d. pi. Paris ou c. A. B.. Matin^ DAME veuve, 40 a., dés. pi. ch. pers.sle, boni, ou dam.; bon. réf._L^ r.Léon-Cogniot,10. LLE, 40 a., dist., très économe ('1 soigneuse, désire diriger intérieur chez 1 ou 2 pers. voyagerait. M. B., rue Louis-Blanc, 55. ̃jjïuîrsérîeuse, 28 ans, conn. ruisino7in.'mige, désire place chez personne seule p. iliri:jar intér.; bonnes réf. lier. J. M., _r;_VivU-nne, aa. de groom ou valet de Jne homme,l8a.,b.rcl.coinm.,dés.pl.p.début. valet piedou<:li.;oud.com.P.G.,r.Vaneau,19. HïïTÂNNA dent. place près d'une personne malade, voyagerait prix modéré houne» références. Rue Bavard, J, Paris. TRES bon cocher, ayant ser. réf.. demande. place. S'adr. Joseph, 13, r. de Pi'esbo'.U' ce; 37 a., b. éduc, sach. coud. et inlér., dem. pi. ch. pers. seule. B. réf. Hugon,18,r.Malar. Vve s enf., 18 a. m. maison, demande place ch. Mr seul ou av.enf.,cnis., couture, soigna malade. Vve Quériaud, Ill.faub.Poissonnière.

Ménages.

BON ménage, valet on. et cuis., a., dé- place Paris ou camp.; bonnes réf. Ecrit» L. M- 8, r. du Bonquet-de-Longchanip, Passfc îîJ{A.GE,b.maît.d'hôt.etf.de ch. ,13a. de réf., MENAGE, valet ch. et excell. cui s .-ps\l i ssièi» sachant faire glaces, dem. place enseinl» ou sép.; tr. b. réf. A. G., r. Plerre-Charroiva. MENACE, valet, femme de cb. fais.cost.,raJS» b. rëf., dés. pi. Léger, H9, b. Maleslierbgg. ENAGE, le mari 50 ans, ancien soldat, la femme 37 ans, désire une pi. de concierge; bsnnes référ. Rouard, rue Dondeanvillo, al. il ENAGE sérieux ayant été 7 ans concierga, S» demande place pour femme seulement; bout. de Grenelle.