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Titre : Théâtre de Voltaire. précédé de "Voltaire et ses contemporains" / par C.-A. Sainte-Beuve,...

Auteur : Voltaire (1694-1778). Auteur du texte

Auteur : Sainte-Beuve, Charles-Augustin (1804-1869). Auteur du texte

Éditeur : Michel Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1875

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb316027139

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (339 p.) ; in-18

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Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Description : Comprend : Voltaire et ses contemporains

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55466890

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YF-12134

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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ZAÏRE

TRAGÉDIE EN CIN<! ACTES

REPRÉSENTÉE POUR LA PREMIÈRE FOIS LE 15 AOUT 1738.

Est ;etiam crudelis amor.

PERSONNAGES. OROSMANE, Soudan de Jérusalem. LUSIGNAN, prince du sang des rois de Jérusalem.

FATIME, ] eS°laVeS du SOudanNÉRESTAN, 1 chevaJiers &ancaia CHATILLON, j chevaJlers lançais.

CORASMIN, ) .,. . , ,

MÉLEDOR, j 0fflClerS du SOudan'

UN ESCLAVE. SUITE.

La scène est au sérail de Jérusalem.

ACTE PREMIER.

SCENE PREMIERE. — ZAÏRE, FATIME.

FATIME.

Je ne m'attendais pas, jeune et belle Zaïre,

Aux nouveaux sentiments que ce lieu vous inspire.,

Quel espoir si flatteur, ou quels heureux destins,

De vos jours ténébreux ont fait des jours sereins ?

La paix de votre coeur augmente avec vos charmes.

Cet éclat de vos yeux n'est plus terni de larmes :

Vous ne les tournez plus vers ces heureux climats

Où ce brave Français devait guider nos pas ;

Vous ne me parlez plus de ces belles contrées

Où d'un peuple poli les femmes adorées

Reçoivent cet encens que l'on doit à vos yeux :

Compagnes d'un époux et reines en tous lieux,

Libres sans déshonneur et sages sans contrainte,

Et ne devant jamais leurs vertus à la crainte I

Ne soupirez-vous plus pour cette liberté ?

Le sérail d'un soudan, sa triste austérité,

Ce nom d'esclave enfin, n'ont-ils rien qui vous gêne?

Préfèrez-vaus Solyme aux rives de la Seine ?