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Titre : La Pucelle ou La France délivrée, poëme héroïque . Par M. Chapelain

Auteur : Chapelain, Jean (1595-1674). Auteur du texte

Éditeur : chez A. Courbé (Paris)

Date d'édition : 1656

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb365764947

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : [46]-522-[11] p. : ill., front. gravé et portr. du duc de Longueville ; in-fol.

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5544978m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, SMITH LESOUEF R-735

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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loi LA PVCELLE,

Entre tant de grands Forts, qu occupent les Rebelles,

Aucun m est comparable au grand Fort des Tournelles ;

Il est vaste d enclos ,il est haut eleué y

Et fan pied, tout autour, par la Loire est laué.

Mais, vers deux des cofiés de la superbe masse*

La. brustante saison rend la riuiere baffa,

Et sans mouiller les flancs, au Midy comme au Word,

Du riuage opposite on peut aster"au'Fort:,.

Le General Angloà de fa nombreuse Armée ,

Là, pour vaincre, oumourir, tient télite enfermée,

Et, far ce beau théâtre, aspire à faire voir

Ce que peut la vaillance vnie au désespoir.

La Sainte, aux premiers rais de la vermeille Aurore Se tourne vers tes Çieux, leur assistance implore, Fuis fe monstre à fan Camp, & de fis bataillons Couure, au fan des tambours, les arides sablons. Alors pleine de\ fau y Compagnons, leur dit-elfe, Acheués de punir cette Race infidelle, Acheues d affranchir la fidelfe Cité, Du joug infuportable à fas murs appresté. Quau grand Fort, a grands pas, chacun de vous sauance; le voy dicy lAnglois, qui tremble, & qui'balance; Marchés, coures, volés ,& naprehendés rien i Jl st défendra mal, st vous lattaqués bien y

Sa voix est foudroyante, & fes claires trompettes Semblent estre auprès dette, ou faibles, ou muettes, On marche, on court, on vole, &, d vne & d'autre part, On trauerfae les gués, on monfa au boûleuard.