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Notice complète:

Titre : Les misérables. 1 / Victor Hugo

Auteur : Hugo, Victor (1802-1885). Auteur du texte

Éditeur : E. Hugues (Paris)

Date d'édition : 1879-1882

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30625539f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb13516296h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. : ill. ; gr. in-8

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Description : [Les misérables (français)]

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5544091c

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-592 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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M. MYRIEL DEVIENT MONSEIGNEUR BIENVENU. 15

En sus, pour celle d'Arles ........ ...... cinquante livres.

OEuvre pour l'amélioration des prisons quatre cents livres.

OEuvre pour le soulagement et là délivrance des

prisonniers. ............... cinq cents livres.

Pour libérer des pères de famille prisonniers

pour dettes . mille livres.

Supplément au traitement des pauvres maîtres

d'école du diocèse deux mille livres.

Grenier d'abondance des Hautes-Alpes cent livres.

Congrégation des dames de D. —, de Manosque

et de Sisteron, pour l'enseignement gratuit

des filles indigentes quinze cents livres.

Pour les pauvres six mille livres.

Ma dépense personnelle mille livres.

Total quinze mille livres.

Pendant tout le temps qu'il occupa le siège de D. —, M. Myriel ne changea rien à cet arrangement. Il appelait cela, comme on voit, avoir réglé les dépenses de sa maison.

Cet arrangement fut accepté avec une soumission absolue par mademoiselle Baptistine. Pour cette sainte fille, M. de D.— était tout à la fois son frère et son évêque, son ami selon la nature et son supérieur selon l'Église. Elle l'aimait et elle le vénérait tout simplement. Quand il parlait, elle s'inclinait; quand il agissait, elle adhérait. La servante seule, madame Màgloire, murmura un peu. M. l'évêque, on l'a pu remarquer, ne s'était réservé que mille livres, ce qui, joint à la pension de mademoiselle Baptistine, faisait quinze cents francs par an. Avec ces quinze cents francs, ces deux vieilles femmes et ce vieillard vivaient.

Et, quand un curé de village venait à D.—, M. l'évêque trouvait encore moyen de le traiter, grâce à la sévère économie de madame Màgloire et à l'intelligente administration de mademoiselle Baptistine.

Un jour, il était à D. — depuis environ trois mois, l'évêque dit :

— Avec tout cela je suis bien gêné î

— Je le crois bien! s'écria madame Màgloire, monseigneur n'a seulement pas réclamé la rente que le département lui doit pour ses frais de carrosse en ville et de tournées dans le diocèse. Pour les évoques d'autrefois, c'était l'usage.

— Tiens! dit l'évêque, vous avez raison, madame Màgloire. Il fit sa réclamation.

Quelque temps après» le conseil général, prenant cette demande